Un séisme de plus. Au lendemain des déclarations fracassantes d'Arnaud Montebourg, Manuel Valls a annoncé lundi 25 août la démission de son gouvernement. François Hollande l'a aussitôt acceptée et a demandé au premier ministre de constituer une nouvelle équipe.
Celle-ci devra être "en cohérence avec les orientations qu'il a lui-même définies pour notre pays", précise le communiqué de l'Elysée laissant entendre que les ministres critiques n'ont plus leur place au gouvernement. Selon les informations du Monde, Manuel Valls recevra d'ailleurs dans la journée "tous les membres du gouvernement et leur demandera de se positionner par rapport à la politique économique menée par le gouvernement". Le nouveau gouvernement sera annoncé mardi 26 août.
Le couple exécutif, qui s'est entretenu une heure lundi matin, a donc choisi la manière forte pour répondre à la crise gouvernementale qui secoue sa majorité.
Selon Le Parisien, Manuel Valls aurait posé un ultimatum au président lors de leur entretien: si Montebourg ne s'en va pas, c'est lui qui s'en irait. Selon le quotidien, le premier ministre aurait affirmé à l'un de ses proches qu'il ne "se laisserait pas Ayraultiser". Comprendre qu'il ne se contenterait pas d'un simple rappel à l'ordre. Un scénario que dément l'Elysée qui assure qu'"il y a eu un consensus absolu sur l'analyse de la situation et la réponse qu'il convenait d'y apporter".
Arnaud Montebourg a été sévèrement rappelé à l'ordre dimanche par l'entourage de Manuel Valls, qui a estimé que le ministre avait "franchi une ligne jaune" avec ses propos très critiques contre la ligne économique du gouvernement. Depuis sa fête annuelle de Frangy-en-Bresse au lendemain d'une interview très commentée dans les colonnes du Monde, le ministre de l'Economie a assumé avoir "proposé" et "sollicité" une "inflexion majeure de notre politique économique" d'austérité. Mais pour Manuel Valls, Arnaud Montebourg est allé trop loin. "Une ligne jaune a été franchie dans la mesure où le ministre de l'Economie ne peut pas s'exprimer dans de telles conditions sur la ligne économique du gouvernement et sur un partenaire comme l'Allemagne", a souligné son entourage.
"Une sur-réaction au souffle médiatique"
La réponse de François Hollande et Manuel Valls ne se bornera sans doute pas à la sortie d'Arnaud Montebourg voire à celle de Benoît Hamon; des changements plus larges sont attendus pour mardi. Les noms de Christiane Taubira et d'Aurélie Filippetti ont été évoqués depuis ce matin.
Possiblement visé par le remaniement, l'entourage de Benoît Hamon a été le premier à réagir. "On est assez serein, on est au travail", a affirmé l'entourage de Benoît Hamon. "On n'est pas du tout dans un état démissionnaire", a-t-on ajouté, en déplorant "une sur-réaction au souffle médiatique qui répond à un discours qui relevait de la situation politique". "On a des dossiers en cours, il y a une rentrée qui est sur les rails", a fait valoir l'entourage de Benoît Hamon.
Il s'agit de la première crise gouvernementale depuis la nomination à Matignon de Manuel Valls, qui a succédé à Jean-Marc Ayrault après la déroute de la majorité aux élections municipales fin mars.
Celle-ci devra être "en cohérence avec les orientations qu'il a lui-même définies pour notre pays", précise le communiqué de l'Elysée laissant entendre que les ministres critiques n'ont plus leur place au gouvernement. Selon les informations du Monde, Manuel Valls recevra d'ailleurs dans la journée "tous les membres du gouvernement et leur demandera de se positionner par rapport à la politique économique menée par le gouvernement". Le nouveau gouvernement sera annoncé mardi 26 août.
Manuel VALLS a présenté au Président de la République la démission de son Gouvernement pic.twitter.com/5kijTGCO06
— Élysée (@Elysee) 25 Août 2014
Le couple exécutif, qui s'est entretenu une heure lundi matin, a donc choisi la manière forte pour répondre à la crise gouvernementale qui secoue sa majorité.
Selon Le Parisien, Manuel Valls aurait posé un ultimatum au président lors de leur entretien: si Montebourg ne s'en va pas, c'est lui qui s'en irait. Selon le quotidien, le premier ministre aurait affirmé à l'un de ses proches qu'il ne "se laisserait pas Ayraultiser". Comprendre qu'il ne se contenterait pas d'un simple rappel à l'ordre. Un scénario que dément l'Elysée qui assure qu'"il y a eu un consensus absolu sur l'analyse de la situation et la réponse qu'il convenait d'y apporter".
Arnaud Montebourg a été sévèrement rappelé à l'ordre dimanche par l'entourage de Manuel Valls, qui a estimé que le ministre avait "franchi une ligne jaune" avec ses propos très critiques contre la ligne économique du gouvernement. Depuis sa fête annuelle de Frangy-en-Bresse au lendemain d'une interview très commentée dans les colonnes du Monde, le ministre de l'Economie a assumé avoir "proposé" et "sollicité" une "inflexion majeure de notre politique économique" d'austérité. Mais pour Manuel Valls, Arnaud Montebourg est allé trop loin. "Une ligne jaune a été franchie dans la mesure où le ministre de l'Economie ne peut pas s'exprimer dans de telles conditions sur la ligne économique du gouvernement et sur un partenaire comme l'Allemagne", a souligné son entourage.
"Une sur-réaction au souffle médiatique"
La réponse de François Hollande et Manuel Valls ne se bornera sans doute pas à la sortie d'Arnaud Montebourg voire à celle de Benoît Hamon; des changements plus larges sont attendus pour mardi. Les noms de Christiane Taubira et d'Aurélie Filippetti ont été évoqués depuis ce matin.
Possiblement visé par le remaniement, l'entourage de Benoît Hamon a été le premier à réagir. "On est assez serein, on est au travail", a affirmé l'entourage de Benoît Hamon. "On n'est pas du tout dans un état démissionnaire", a-t-on ajouté, en déplorant "une sur-réaction au souffle médiatique qui répond à un discours qui relevait de la situation politique". "On a des dossiers en cours, il y a une rentrée qui est sur les rails", a fait valoir l'entourage de Benoît Hamon.
Il s'agit de la première crise gouvernementale depuis la nomination à Matignon de Manuel Valls, qui a succédé à Jean-Marc Ayrault après la déroute de la majorité aux élections municipales fin mars.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.