La guerre en Syrie a fait plus de 190.000 morts depuis mars 2011. Un chiffre accablant, qui témoigne selon l'ONU d'une paralysie internationale. Cependant, ce massacre a inspiré Mohamed Duma à créer de l'art à travers les armes qui détruisent sa ville.
Douma est une ville détenue par les rebelles, située à seulement quelques kilomètres de Damas.
C'est dans cette ville qu'en 2012 de violents affrontements avaient opposés l'armée syrienne et l'Armée Syrienne Libre.
C'est également à Douma que le gouvernement avait été accusé d'utilisation d'armes chimiques.
Le 30 juillet dernier, l'armée syrienne a bombardé la ville, faisant au moins 12 morts.
Les habitants de Douma sont donc des résistants du gouvernement Assad, qui selon eux a détruit leur ville.
Mohamed Duma, de son vrai nom Akram Abu Al-Fawz est peintre à Douma, où il vit avec sa famille.
Il explique que le blocus a paralysée sa ville qui est coupée d'eau, d'électricité et d'accès aux soins médicaux.
Il ajoute cependant qu'il ressent le besoin et le désir de continuer d'exercer la peinture.
"Au lieu de peindre sur du verre comme avant, je peins sur des restes d'artilleries. Je peins sur la mort" dit il.
Mohamed Duma reprend des restes de mortiers et d'obus de l'armée syrienne afin d'exprimer sa révolte. Il réussit à faire de ces restes d'armes des objets de peinture traditionnelle de Damas.
Mohamed explique à France24 qu'il est fier de son travail. D'une part il utilise en effet les armes du régime syrien comme oeuvres de résistance envers ce dernier. D'autre part, il rend hommage à la culture damascène.
"Les armes ne suffiront pas à nous libérer de cet esclavage. L'art, la culture et a civilisation sont tout aussi importants que les batailles dans la révolte", affirme-t-il à Syrie Untold.
Son initiative l'enthousiaste d'autant plus qu'il parvient paradoxalement à faire perpétuer le patrimoine culturel et artistique de son pays à travers sa destruction.
Ses créations classiques et traditionnelles reflètent en fait une émancipation inédite. Ces armes de guerre devenus oeuvres d'art immortalisent la douleur et le soulèvement d'un peuple, de manière esthétique.
Douma est une ville détenue par les rebelles, située à seulement quelques kilomètres de Damas.
C'est dans cette ville qu'en 2012 de violents affrontements avaient opposés l'armée syrienne et l'Armée Syrienne Libre.
C'est également à Douma que le gouvernement avait été accusé d'utilisation d'armes chimiques.
Le 30 juillet dernier, l'armée syrienne a bombardé la ville, faisant au moins 12 morts.
Les habitants de Douma sont donc des résistants du gouvernement Assad, qui selon eux a détruit leur ville.
Mohamed Duma, de son vrai nom Akram Abu Al-Fawz est peintre à Douma, où il vit avec sa famille.
Il explique que le blocus a paralysée sa ville qui est coupée d'eau, d'électricité et d'accès aux soins médicaux.
Il ajoute cependant qu'il ressent le besoin et le désir de continuer d'exercer la peinture.
"Au lieu de peindre sur du verre comme avant, je peins sur des restes d'artilleries. Je peins sur la mort" dit il.
Mohamed Duma reprend des restes de mortiers et d'obus de l'armée syrienne afin d'exprimer sa révolte. Il réussit à faire de ces restes d'armes des objets de peinture traditionnelle de Damas.
Mohamed explique à France24 qu'il est fier de son travail. D'une part il utilise en effet les armes du régime syrien comme oeuvres de résistance envers ce dernier. D'autre part, il rend hommage à la culture damascène.
"Les armes ne suffiront pas à nous libérer de cet esclavage. L'art, la culture et a civilisation sont tout aussi importants que les batailles dans la révolte", affirme-t-il à Syrie Untold.
Son initiative l'enthousiaste d'autant plus qu'il parvient paradoxalement à faire perpétuer le patrimoine culturel et artistique de son pays à travers sa destruction.
Ses créations classiques et traditionnelles reflètent en fait une émancipation inédite. Ces armes de guerre devenus oeuvres d'art immortalisent la douleur et le soulèvement d'un peuple, de manière esthétique.
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