L'Egypte mène un nouvel effort pour faire cesser les hostilités entre Israël et le Hamas qui ont encore fait huit morts dans la bande de Gaza lundi, veille du 50ème jour de guerre.
Le Caire, voisin et médiateur habituel des conflits israélo-palestiniens, serait ainsi en train de soumettre une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la guerre qui a fait plus de 2.100 morts côté palestinien et près de 70 côté israélien depuis le 8 juillet, a-t-on appris auprès de responsables palestiniens.
D'autres sources se contentent cependant de parler de contacts.
"Il est question d'un cessez-le-feu temporaire qui permettrait d'ouvrir les points de passage aux frontières, de laisser passer l'aide humanitaire et le matériel de reconstruction, les sujets contestés seraient discutés dans un mois", a expliqué un de ces responsables à l'AFP.
"Nous sommes disposés à accepter, mais nous attendons la réponse israélienne à cette proposition", a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat.
"Des efforts sont en cours pour parvenir à un accord", a confirmé à l'AFP un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri.
Un bombardement israélien a partiellement détruit le 25 août 2014 le poste frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza
Le porte-parole du Jihad Islamique, deuxième force dans la bande de Gaza et autre participant palestinien aux complexes discussions menées depuis plusieurs semaines sous les auspices égyptiens, Daoud Shihab, a néanmoins prévenu que "la réussite des contacts qui ont été pris dépend de la prise en compte ou non des exigences palestiniennes".
Pas de négociation sous les bombes
Mark Regev, un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, s'est gardé de tout commentaire, se contentant de répéter la position de principe selon laquelle Israël ne négociait pas "sous les bombes". "Cette position n'a pas changé", a-t-il dit.
Les pourparlers auraient "de bonnes chances" de reprendre si les tirs de roquettes palestiniens cessaient, a dit à la radio publique le ministre des Sciences Yaakov Peri, qui a le statut d'observateur au cabinet de sécurité israélien.
Israël serait disposé à ouvrir plus largement ses points de passage et à soutenir la présence de gardes de l'Autorité palestinienne à la frontière entre Gaza et l'Egypte, a-t-il dit. Mais on est encore "loin" d'un accord plus global prévoyant la reconstruction de Gaza en échange de sa démilitarisation, a-t-il dit.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se prépare, lui, à réclamer du Conseil de sécurité de l'ONU qu'il fixe une date butoir pour la fin de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens, a indiqué un responsable officiel. Cette apparente tentative de faire pression sur les évènements paraît vouée à l'échec.
Champ de désolation dans le nord du territoire de Gaza après des bombardements israéliens, le 24 août 2014
Depuis des semaines, l'Egypte est impliquée dans les tentatives d'instaurer une trêve.
Le dernier cessez-le-feu en date, entré en vigueur le 11 août a tenu neuf jours, pendant lesquels les Egyptiens ont essayé au Caire de convaincre les Israéliens et les Palestiniens de souscrire à une trêve prolongée et de poser les jalons d'un accord de fond.
Ces négociations indirectes, (les Israéliens refusent de s'asseoir à la même table que le Hamas), ont échoué sur des exigences apparemment inconciliables: la garantie de leur sécurité pour les Israéliens, la levée du blocus israélien pour les Palestiniens.
Les hostilités ont donc repris le 19 août. Depuis, environ 110 Palestiniens ont été tués, ainsi qu'un enfant israélien de quatre ans. L'armée israélienne dit avoir frappé depuis lors plus de 350 objectifs tandis que les Palestiniens tiraient plus de 650 roquettes sur Israël.
Huit Palestiniens, dont un enfant de trois ans, sont morts lundi dans des frappes israéliennes distinctes, ont rapporté les secours palestiniens.
Un homme a été tué dans sa voiture dans la ville de Gaza par une frappe aérienne. Le scénario ressemble fortement à la mort, dimanche, d'un argentier du Hamas et à la dernière en date des éliminations ciblées pratiquées par Israël. La frappe a tué deux autres personnes à proximité.
L'échéance de la rentrée des classes
L'opération "Bordure protectrice" lancée le 8 juillet par Israël pour faire cesser ces tirs de roquettes et détruire les tunnels d'attaque du Hamas s'est traduite par près 2.130 morts palestiniens, selon les secours locaux. Environ 70% sont des civils et au moins 491 des enfants (au moins 577 selon les autorités palestiniennes), dit l'ONU. Soixante-huit personnes ont été tuées côté israélien, 64 soldats et quatre civils.
Israël estime avoir tué 900 "terroristes".
"Bordure protectrice" continuera "jusqu'à ce qu'elle ait atteint son objectif (...) cela peut prendre du temps", a prévenu dimanche Benjamin Netanyahu. Israël est prêt à poursuivre ses opérations même après la rentrée scolaire lundi prochain, a-t-il dit.
Cette échéance résonne fortement dans l'opinion publique israélienne, inquiète de la possibilité que les enfants du sud reprennent la classe sous la menace des roquettes.
A Gaza, un demi-million d'enfants palestiniens n'ont pas pu reprendre les cours comme prévu dimanche à cause de la guerre, selon plusieurs organisations humanitaires.
Le Caire, voisin et médiateur habituel des conflits israélo-palestiniens, serait ainsi en train de soumettre une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la guerre qui a fait plus de 2.100 morts côté palestinien et près de 70 côté israélien depuis le 8 juillet, a-t-on appris auprès de responsables palestiniens.
D'autres sources se contentent cependant de parler de contacts.
"Il est question d'un cessez-le-feu temporaire qui permettrait d'ouvrir les points de passage aux frontières, de laisser passer l'aide humanitaire et le matériel de reconstruction, les sujets contestés seraient discutés dans un mois", a expliqué un de ces responsables à l'AFP.
"Nous sommes disposés à accepter, mais nous attendons la réponse israélienne à cette proposition", a-t-il ajouté sous le couvert de l'anonymat.
"Des efforts sont en cours pour parvenir à un accord", a confirmé à l'AFP un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri.
Le porte-parole du Jihad Islamique, deuxième force dans la bande de Gaza et autre participant palestinien aux complexes discussions menées depuis plusieurs semaines sous les auspices égyptiens, Daoud Shihab, a néanmoins prévenu que "la réussite des contacts qui ont été pris dépend de la prise en compte ou non des exigences palestiniennes".
Pas de négociation sous les bombes
Mark Regev, un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, s'est gardé de tout commentaire, se contentant de répéter la position de principe selon laquelle Israël ne négociait pas "sous les bombes". "Cette position n'a pas changé", a-t-il dit.
Les pourparlers auraient "de bonnes chances" de reprendre si les tirs de roquettes palestiniens cessaient, a dit à la radio publique le ministre des Sciences Yaakov Peri, qui a le statut d'observateur au cabinet de sécurité israélien.
Israël serait disposé à ouvrir plus largement ses points de passage et à soutenir la présence de gardes de l'Autorité palestinienne à la frontière entre Gaza et l'Egypte, a-t-il dit. Mais on est encore "loin" d'un accord plus global prévoyant la reconstruction de Gaza en échange de sa démilitarisation, a-t-il dit.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se prépare, lui, à réclamer du Conseil de sécurité de l'ONU qu'il fixe une date butoir pour la fin de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens, a indiqué un responsable officiel. Cette apparente tentative de faire pression sur les évènements paraît vouée à l'échec.
Depuis des semaines, l'Egypte est impliquée dans les tentatives d'instaurer une trêve.
Le dernier cessez-le-feu en date, entré en vigueur le 11 août a tenu neuf jours, pendant lesquels les Egyptiens ont essayé au Caire de convaincre les Israéliens et les Palestiniens de souscrire à une trêve prolongée et de poser les jalons d'un accord de fond.
Ces négociations indirectes, (les Israéliens refusent de s'asseoir à la même table que le Hamas), ont échoué sur des exigences apparemment inconciliables: la garantie de leur sécurité pour les Israéliens, la levée du blocus israélien pour les Palestiniens.
Les hostilités ont donc repris le 19 août. Depuis, environ 110 Palestiniens ont été tués, ainsi qu'un enfant israélien de quatre ans. L'armée israélienne dit avoir frappé depuis lors plus de 350 objectifs tandis que les Palestiniens tiraient plus de 650 roquettes sur Israël.
Huit Palestiniens, dont un enfant de trois ans, sont morts lundi dans des frappes israéliennes distinctes, ont rapporté les secours palestiniens.
Un homme a été tué dans sa voiture dans la ville de Gaza par une frappe aérienne. Le scénario ressemble fortement à la mort, dimanche, d'un argentier du Hamas et à la dernière en date des éliminations ciblées pratiquées par Israël. La frappe a tué deux autres personnes à proximité.
L'échéance de la rentrée des classes
L'opération "Bordure protectrice" lancée le 8 juillet par Israël pour faire cesser ces tirs de roquettes et détruire les tunnels d'attaque du Hamas s'est traduite par près 2.130 morts palestiniens, selon les secours locaux. Environ 70% sont des civils et au moins 491 des enfants (au moins 577 selon les autorités palestiniennes), dit l'ONU. Soixante-huit personnes ont été tuées côté israélien, 64 soldats et quatre civils.
Israël estime avoir tué 900 "terroristes".
"Bordure protectrice" continuera "jusqu'à ce qu'elle ait atteint son objectif (...) cela peut prendre du temps", a prévenu dimanche Benjamin Netanyahu. Israël est prêt à poursuivre ses opérations même après la rentrée scolaire lundi prochain, a-t-il dit.
Cette échéance résonne fortement dans l'opinion publique israélienne, inquiète de la possibilité que les enfants du sud reprennent la classe sous la menace des roquettes.
A Gaza, un demi-million d'enfants palestiniens n'ont pas pu reprendre les cours comme prévu dimanche à cause de la guerre, selon plusieurs organisations humanitaires.
LIRE AUSSI:
La guerre à Gaza peut prendre encore du temps, selon Netanyahu
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.