Un espoir pour la paix? Un accord pour un cessez-le-feu permanent a été trouvé après 50 jours de guerre entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, a annoncé mardi 26 août à l'AFP un haut responsable palestinien, tandis que le mouvement islamiste revendiquait la "victoire". Confirmé officiellement par le président palestinien Mahmoud Abbas, le cessez-le-feu doit entrer en vigueur à partir de 18h heure française.
Côté israélien, aucun responsable n'a confirmé dans l'immédiat un quelconque accord. Selon le quotidien Haaretz, un officiel israélien a confirmé qu'Israël avait accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu avec le Hamas, ajoutant que les membres du gouvernement en avaient été informés.
Mahmoud Abbas annoncera à l'ouverture d'une réunion de la direction palestinienne prévue à 18h heure française les détails de cet accord qui prévoit notamment "un cessez-le-feu permanent" et "la levée du blocus de la bande de Gaza" mis en place par Israël en 2006, la principale exigence des Palestiniens, a précisé ce haut responsable sous le couvert de l'anonymat.
Plus de 2.130 morts côté palestinien
Le conflit entre Israël et les groupes palestiniens de la bande de Gaza, qui a débuté le 8 juillet, a fait plus de 2.130 morts côté palestinien et 68 côté israélien. Les négociations pour une trêve, menées jusqu'alors au Caire sous l'égide des renseignements égyptiens, avaient échoué à accoucher d'un accord et les hostilités, qui avaient cessé durant neuf jours, ont repris de plus belle il y a une semaine.
Moussa Abou Marzouq, le numéro deux du Hamas en exil qui participait à ces négociations, a indiqué sur sa page Facebook que l'accord était "une victoire pour la résistance", en référence aux groupes armés dans la bande de Gaza. L'heure exacte de l'entrée en vigueur de la trêve serait précisée plus tard, a-t-il dit. Un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, a ensuite ajouté que le mouvement islamiste "attend désormais l'annonce officielle du Caire".
L'accord de cessez-le-feu est le fruit, a précisé le responsable palestinien, de "contacts menés par le chef de la délégation palestinienne Azzam al-Ahmad, avec les dirigeants du Hamas, du Jihad islamique et des autres mouvements palestiniens à Ramallah, à Gaza et au Qatar, ainsi qu'avec l'Egypte et des parties régionales et internationales". Mahmoud Abbas s'était rendu jeudi et vendredi à Doha pour y rencontrer le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal.
Abbas veut demander la fin de l'occupation israélienne
Menant de front plusieurs batailles diplomatiques, Mahmoud Abbas pourrait également à cette occasion donner plus de détails sur l'initiative des Palestiniens qui se préparent à exiger que la communauté internationale fixe une date butoir pour la fin de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.
Si leur exigence n'était pas entendue, alors, disent-ils, ils adhéreront à la Cour pénale internationale (CPI) ce qui leur permettrait de poursuivre des responsables israéliens sur le déroulement des opérations dans la bande de Gaza. Une démarche qualifiée de "missile diplomatique" par un ministre israélien.
Sur le terrain toutefois, au moment même où ces annonces étaient faites, des roquettes palestiniennes s'abattaient sur l'Etat hébreu tandis que les drones israéliens poursuivaient leurs raids meurtriers, tuant sept Palestiniens. Deux d'entre eux ont été mortellement touchés par des tirs de chars israéliens postés en bordure de Gaza.
25 personnes blessées à l'aube
L'aviation vise depuis trois jours de nouvelles cibles dans l'étroite langue de terre surpeuplée bordant la Méditerranée: ses appareils écrasent désormais sous les bombes les immeubles les plus hauts de Gaza. Mardi, deux bâtiments de 14 et 16 étages --comptant des dizaines d'appartements résidentiels et autant de familles-- ont ainsi été réduits à des tas de débris après avoir été touchés par plus d'une dizaine de missiles.
A l'aube, 25 personnes ont été blessées, dont quatre secouristes et un journaliste local, selon les secours palestiniens, quand le premier bâtiment de 16 étages s'est effondré. L'armée israélienne avait auparavant appelé les habitants à le quitter "immédiatement car elle allait le bombarder", a rapporté un résident du quartier.
"Ils ont tous couru dans la rue pour s'abriter", a-t-il précisé à l'AFP. Les six bombes ont emporté 60 appartements, un centre commercial et des dizaines de magasins dans cette tour.
"Vengeance inacceptable"
Un peu plus tard, un immeuble résidentiel abritant le siège de la radio du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le principal mouvement de la gauche, Sawt al-Chaab (La voix du peuple, en arabe) a été en grande partie détruit. Ce raid a fait 15 blessés, selon les secours. Le Hamas a dénoncé ces destructions, y voyant "un crime de guerre et une vengeance inacceptable d'Israël envers les Gazaouis pour les intimider".
Sa branche armée, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé avoir répondu à ces destructions par "un tir sur Haïfa (dans le nord d'Israël) et quatre tirs sur Tel-Aviv". Des tirs qui n'ont pas atteint ces villes, a assuré l'armée israélienne, qui a toutefois fait état de 18 roquettes tombées sur les villes bordant Gaza. L'une d'elles a légèrement blessé 21 personnes en frappant une maison à Ashkelon.
L'armée a dit avoir visé des "centres de contrôle du Hamas" ainsi que deux écoles d'où "des tirs vers Israël" étaient partis, selon elle. Par ailleurs, dans le nord de la Cisjordanie occupée, l'armée israélienne a arrêté 13 membres du FPLP.
Côté israélien, aucun responsable n'a confirmé dans l'immédiat un quelconque accord. Selon le quotidien Haaretz, un officiel israélien a confirmé qu'Israël avait accepté la proposition égyptienne de cessez-le-feu avec le Hamas, ajoutant que les membres du gouvernement en avaient été informés.
Mahmoud Abbas annoncera à l'ouverture d'une réunion de la direction palestinienne prévue à 18h heure française les détails de cet accord qui prévoit notamment "un cessez-le-feu permanent" et "la levée du blocus de la bande de Gaza" mis en place par Israël en 2006, la principale exigence des Palestiniens, a précisé ce haut responsable sous le couvert de l'anonymat.
Plus de 2.130 morts côté palestinien
Le conflit entre Israël et les groupes palestiniens de la bande de Gaza, qui a débuté le 8 juillet, a fait plus de 2.130 morts côté palestinien et 68 côté israélien. Les négociations pour une trêve, menées jusqu'alors au Caire sous l'égide des renseignements égyptiens, avaient échoué à accoucher d'un accord et les hostilités, qui avaient cessé durant neuf jours, ont repris de plus belle il y a une semaine.
Moussa Abou Marzouq, le numéro deux du Hamas en exil qui participait à ces négociations, a indiqué sur sa page Facebook que l'accord était "une victoire pour la résistance", en référence aux groupes armés dans la bande de Gaza. L'heure exacte de l'entrée en vigueur de la trêve serait précisée plus tard, a-t-il dit. Un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, a ensuite ajouté que le mouvement islamiste "attend désormais l'annonce officielle du Caire".
L'accord de cessez-le-feu est le fruit, a précisé le responsable palestinien, de "contacts menés par le chef de la délégation palestinienne Azzam al-Ahmad, avec les dirigeants du Hamas, du Jihad islamique et des autres mouvements palestiniens à Ramallah, à Gaza et au Qatar, ainsi qu'avec l'Egypte et des parties régionales et internationales". Mahmoud Abbas s'était rendu jeudi et vendredi à Doha pour y rencontrer le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal.
Abbas veut demander la fin de l'occupation israélienne
Menant de front plusieurs batailles diplomatiques, Mahmoud Abbas pourrait également à cette occasion donner plus de détails sur l'initiative des Palestiniens qui se préparent à exiger que la communauté internationale fixe une date butoir pour la fin de l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.
Si leur exigence n'était pas entendue, alors, disent-ils, ils adhéreront à la Cour pénale internationale (CPI) ce qui leur permettrait de poursuivre des responsables israéliens sur le déroulement des opérations dans la bande de Gaza. Une démarche qualifiée de "missile diplomatique" par un ministre israélien.
Sur le terrain toutefois, au moment même où ces annonces étaient faites, des roquettes palestiniennes s'abattaient sur l'Etat hébreu tandis que les drones israéliens poursuivaient leurs raids meurtriers, tuant sept Palestiniens. Deux d'entre eux ont été mortellement touchés par des tirs de chars israéliens postés en bordure de Gaza.
25 personnes blessées à l'aube
L'aviation vise depuis trois jours de nouvelles cibles dans l'étroite langue de terre surpeuplée bordant la Méditerranée: ses appareils écrasent désormais sous les bombes les immeubles les plus hauts de Gaza. Mardi, deux bâtiments de 14 et 16 étages --comptant des dizaines d'appartements résidentiels et autant de familles-- ont ainsi été réduits à des tas de débris après avoir été touchés par plus d'une dizaine de missiles.
A l'aube, 25 personnes ont été blessées, dont quatre secouristes et un journaliste local, selon les secours palestiniens, quand le premier bâtiment de 16 étages s'est effondré. L'armée israélienne avait auparavant appelé les habitants à le quitter "immédiatement car elle allait le bombarder", a rapporté un résident du quartier.
"Ils ont tous couru dans la rue pour s'abriter", a-t-il précisé à l'AFP. Les six bombes ont emporté 60 appartements, un centre commercial et des dizaines de magasins dans cette tour.
"Vengeance inacceptable"
Un peu plus tard, un immeuble résidentiel abritant le siège de la radio du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le principal mouvement de la gauche, Sawt al-Chaab (La voix du peuple, en arabe) a été en grande partie détruit. Ce raid a fait 15 blessés, selon les secours. Le Hamas a dénoncé ces destructions, y voyant "un crime de guerre et une vengeance inacceptable d'Israël envers les Gazaouis pour les intimider".
Sa branche armée, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé avoir répondu à ces destructions par "un tir sur Haïfa (dans le nord d'Israël) et quatre tirs sur Tel-Aviv". Des tirs qui n'ont pas atteint ces villes, a assuré l'armée israélienne, qui a toutefois fait état de 18 roquettes tombées sur les villes bordant Gaza. L'une d'elles a légèrement blessé 21 personnes en frappant une maison à Ashkelon.
L'armée a dit avoir visé des "centres de contrôle du Hamas" ainsi que deux écoles d'où "des tirs vers Israël" étaient partis, selon elle. Par ailleurs, dans le nord de la Cisjordanie occupée, l'armée israélienne a arrêté 13 membres du FPLP.
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