L’activiste politique Alaa Abd El Fattah, figure emblématique de la révolte anti-Moubarak, sa sœur, fondatrice de la campagne "Non aux procès militaires pour les civiles" ainsi que dix autres personnes ont été condamnés par le tribunal criminel du Caire à une peine d’un an de prison avec sursis assortie de travaux forcés, dimanche 5 janvier.
Ils sont accusés d’avoir incendié le siège de campagne de l’ex-candidat à la présidentielle Ahmed Shafiq, le 28 mai 2012.
Le procureur a ordonné la réouverture de ce dossier malgré le renoncement de Shafiq à poursuivre les prévenus après une plainte initiale pour "destruction de biens".
Les déboires de Alaa avec la justice ne s’arrêtent cependant pas là, puisqu’il devra répondre prochainement de sa participation à une manifestation "illégale" devant le conseil de la Choura en novembre 2013.
Abdel Fattah avait été arrêté le jeudi 29 novembre chez lui en application d’une décision de la justice qui le poursuit pour incitation à la violence, selon une source sécuritaire citée par l’AFP.
Par cette nouvelle condamnation, Alaa Abd El Fatah peut se prévaloir d’une performance assez unique, celle d’avoir provoqué l’ire des quatre derniers régimes ayant gouverné l’Egypte.
L'activiste avait ainsi d'abord été emprisonné en 2006, sous le régime de Moubarak, pour une durée de 45 jours, avant d’être à nouveau détenu pendant deux mois en 2011 sur ordre du Conseil suprême des forces armées. Ses critiques envers les Frères musulmans lui avaient ensuite valu des campagnes de menaces et d’intimidation sous la présidence de Mohamed Morsi.
Ils sont accusés d’avoir incendié le siège de campagne de l’ex-candidat à la présidentielle Ahmed Shafiq, le 28 mai 2012.
Le procureur a ordonné la réouverture de ce dossier malgré le renoncement de Shafiq à poursuivre les prévenus après une plainte initiale pour "destruction de biens".
Les déboires de Alaa avec la justice ne s’arrêtent cependant pas là, puisqu’il devra répondre prochainement de sa participation à une manifestation "illégale" devant le conseil de la Choura en novembre 2013.
Abdel Fattah avait été arrêté le jeudi 29 novembre chez lui en application d’une décision de la justice qui le poursuit pour incitation à la violence, selon une source sécuritaire citée par l’AFP.
“20 hommes - dont certains étaient masqués et portaient des armes lourdes - ont forcé la porte et sont entrés dans leur domicile. Ils ont commencé à confisquer les ordinateurs et les téléphones mobiles" selon le témoignage de son épouse, Manal. "Quand Abd El Fattah leur a demandé à voir le mandat d'arrêt, ils l'ont battu" a-t-elle affirmé.
Par cette nouvelle condamnation, Alaa Abd El Fatah peut se prévaloir d’une performance assez unique, celle d’avoir provoqué l’ire des quatre derniers régimes ayant gouverné l’Egypte.
L'activiste avait ainsi d'abord été emprisonné en 2006, sous le régime de Moubarak, pour une durée de 45 jours, avant d’être à nouveau détenu pendant deux mois en 2011 sur ordre du Conseil suprême des forces armées. Ses critiques envers les Frères musulmans lui avaient ensuite valu des campagnes de menaces et d’intimidation sous la présidence de Mohamed Morsi.
LIRE: Égypte: Arrestation de l'activiste Alaa Abd El Fattah