Mise à jour 31 août 10h47 - Les gardes-côtes tunisiens ont repris dimanche les recherches des corps de migrants noyés, des Syriens notamment, dans un naufrage au large de la Libye, retrouvant un 42e cadavre, a indiqué à l'AFP la cellule de crise des autorités.
"42 corps ont été repêchés, 31 ont été enterrés sur place, onze le seront dans la journée", a déclaré Tahar Souid, le coordinateur de la cellule de crise mise en place à Ben Guerdane, au sud-est de la Tunisie, où les premiers corps avaient été découverts vendredi.
Le précédent bilan, établi samedi soir à la suspension des recherches pour la nuit, faisait état de 41 morts.
Les sauveteurs "ont retrouvé des papiers d'identité syriens", a dit M. Souid. Aucune indication n'avait été donnée jusqu'à présent sur les nationalités des victimes.
Selon lui, les recherches sont compliquées dimanche par un fort vent du sud-ouest qui repousse les corps vers le large, alors que des pêcheurs ont indiqué samedi avoir repéré d'autres cadavres en mer.
Des corps seraient toujours en mer selon des marins-pêcheurs rentrés au port en fin d'après-midi samedi. Les autorités tunisiennes n'ont jusqu'à présent donné aucune estimation du nombre total de migrants naufragés.
Une partie des corps ont été récupérés en mer et de nombreux autres, certains portant encore des gilets de sauvetage, se sont échoués sur la côte tunisienne.
La date et les circonstances de la catastrophe n'ont pas non plus été détaillées, alors que cette zone de la mer Méditerranée est régulièrement endeuillée par des catastrophes de ce type.
La protection civile tunisienne à Ben Guerdane a cependant indiqué à l'AFP qu'il s'agissait sans doute des victimes d'un naufrage au large de la Libye en début de semaine compte-tenu de l'état de décomposition des corps. Aucune autre catastrophe n'a été signalée depuis.
Les courants ont ensuite amené les corps jusqu'aux côtes de la Tunisie voisine, certains s'échouant près du port El Ktef, de la ville de Ben Guerdane.
Les naufrages d'embarcations chargées de migrants africains et arabes endeuillent régulièrement cette zone de la mer Méditerranée alors qu'elles tentent de rejoindre l'Europe.
Selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), plus de 100.000 personnes sont arrivées en Italie par la mer depuis le début de l'année 2014.
Des centaines de migrants sont aussi interceptés quotidiennement par les autorités italiennes.
Les gardes-côtes tunisiens viennent pour leur part régulièrement à l'aide de navires en perdition. Le 9 août, 90 migrants africains ont ainsi été sauvés alors que leur bateau parti de Libye est tombé en panne au large de la Tunisie.
Lundi encore, les corps de quelques 170 migrants ont été retrouvés selon les gardes-côtes libyens quelques jours après que leur bateau eut chaviré au large de la Libye, près de Tripoli.
Plongée dans le chaos et échappant au contrôle des autorités, la Libye est devenue pour les passeurs un point de départ privilégié des voyages clandestins à destination de l'Europe.
La grande majorité des migrants sont africains mais nombreux sont aussi ceux venant des zones de conflit au Moyen-Orient, la Syrie en particulier.
"42 corps ont été repêchés, 31 ont été enterrés sur place, onze le seront dans la journée", a déclaré Tahar Souid, le coordinateur de la cellule de crise mise en place à Ben Guerdane, au sud-est de la Tunisie, où les premiers corps avaient été découverts vendredi.
Le précédent bilan, établi samedi soir à la suspension des recherches pour la nuit, faisait état de 41 morts.
Les sauveteurs "ont retrouvé des papiers d'identité syriens", a dit M. Souid. Aucune indication n'avait été donnée jusqu'à présent sur les nationalités des victimes.
Selon lui, les recherches sont compliquées dimanche par un fort vent du sud-ouest qui repousse les corps vers le large, alors que des pêcheurs ont indiqué samedi avoir repéré d'autres cadavres en mer.
Des corps seraient toujours en mer selon des marins-pêcheurs rentrés au port en fin d'après-midi samedi. Les autorités tunisiennes n'ont jusqu'à présent donné aucune estimation du nombre total de migrants naufragés.
Une partie des corps ont été récupérés en mer et de nombreux autres, certains portant encore des gilets de sauvetage, se sont échoués sur la côte tunisienne.
La date et les circonstances de la catastrophe n'ont pas non plus été détaillées, alors que cette zone de la mer Méditerranée est régulièrement endeuillée par des catastrophes de ce type.
La protection civile tunisienne à Ben Guerdane a cependant indiqué à l'AFP qu'il s'agissait sans doute des victimes d'un naufrage au large de la Libye en début de semaine compte-tenu de l'état de décomposition des corps. Aucune autre catastrophe n'a été signalée depuis.
Les courants ont ensuite amené les corps jusqu'aux côtes de la Tunisie voisine, certains s'échouant près du port El Ktef, de la ville de Ben Guerdane.
Les naufrages d'embarcations chargées de migrants africains et arabes endeuillent régulièrement cette zone de la mer Méditerranée alors qu'elles tentent de rejoindre l'Europe.
Selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), plus de 100.000 personnes sont arrivées en Italie par la mer depuis le début de l'année 2014.
Des centaines de migrants sont aussi interceptés quotidiennement par les autorités italiennes.
Les gardes-côtes tunisiens viennent pour leur part régulièrement à l'aide de navires en perdition. Le 9 août, 90 migrants africains ont ainsi été sauvés alors que leur bateau parti de Libye est tombé en panne au large de la Tunisie.
Lundi encore, les corps de quelques 170 migrants ont été retrouvés selon les gardes-côtes libyens quelques jours après que leur bateau eut chaviré au large de la Libye, près de Tripoli.
Plongée dans le chaos et échappant au contrôle des autorités, la Libye est devenue pour les passeurs un point de départ privilégié des voyages clandestins à destination de l'Europe.
La grande majorité des migrants sont africains mais nombreux sont aussi ceux venant des zones de conflit au Moyen-Orient, la Syrie en particulier.
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