Israël a décidé de s'approprier 400 hectares de terres situées en Cisjordanie dans le secteur de Bethléem, en réaction au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le territoire occupé, a indiqué l'armée dimanche.
Il s'agit d'une décision "sans précédent" par son ampleur depuis les années 1980, s'est alarmée l'organisation anticolonisation "La Paix maintenant".
Les autorités ont annoncé le lancement de la procédure déclarant propriété de l'Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot, a dit l'armée. Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel.
La décision a été prise par "les instances politiques" après le meurtre, en juin, de trois étudiants israéliens enlevés au bord de la route dans le même secteur, connu des Israéliens sous le nom de Gush Etzion, un groupe de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans toute éventualité de règlement avec les Palestiniens.
La mort des trois jeunes Israéliens a enclenché une nouvelle spirale de violences israélo-palestiniennes et, le 8 juillet, le début de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Israël a attribué le meurtre des trois étudiants israéliens au Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza. Le Hamas nie et dit que, si des membres du Hamas sont impliqués, lui-même n'a jamais été informé de leur projet.
Punition collective
La décision d'accaparer ces 400 hectares est une "punition collective infligée aux Israéliens que l'on éloigne encore davantage d'une perspective de paix avec deux Etats (israélien et palestinien) pour deux peuples", a dénoncé Hagit Ofran, une responsable de l'association israélienne "La Paix maintenant", qui milite pour la fin à la colonisation israélienne de la Palestine.
Selon elle, l'appropriation est fondée sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l'Etat peut récupérer des terres non occupées et non cultivées.
Le conseil des colonies de Gush Etzion a, lui, salué dans un communiqué l'annonce faite dimanche comme le prélude à l'expansion de Gva'ot et à la naissance d'une "nouvelle ville".
Condamnation
De son côté, la présidence palestinienne a condamné la décision israélienne de s'approprier 400 hectares de terres à Bethléem et Al Khalil au sud de la Cisjordanie, indique un communiqué diffusé par l'agence de presse palestinienne WAFA.
Nabil Abou Rdina, le porte-parole de la présidence a appelé à l'annulation de cette décision qui "ne fera que détériorer la situation", selon le même communiqué.
Il s'agit d'une décision "sans précédent" par son ampleur depuis les années 1980, s'est alarmée l'organisation anticolonisation "La Paix maintenant".
Les autorités ont annoncé le lancement de la procédure déclarant propriété de l'Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot, a dit l'armée. Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel.
La décision a été prise par "les instances politiques" après le meurtre, en juin, de trois étudiants israéliens enlevés au bord de la route dans le même secteur, connu des Israéliens sous le nom de Gush Etzion, un groupe de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans toute éventualité de règlement avec les Palestiniens.
La mort des trois jeunes Israéliens a enclenché une nouvelle spirale de violences israélo-palestiniennes et, le 8 juillet, le début de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
LIRE AUSSI: Le dernier bilan de la guerre à Gaza fait état de 500 enfants tués sur 2100 victimes palestiniennes (INFOGRAPHIE)
Israël a attribué le meurtre des trois étudiants israéliens au Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza. Le Hamas nie et dit que, si des membres du Hamas sont impliqués, lui-même n'a jamais été informé de leur projet.
Punition collective
La décision d'accaparer ces 400 hectares est une "punition collective infligée aux Israéliens que l'on éloigne encore davantage d'une perspective de paix avec deux Etats (israélien et palestinien) pour deux peuples", a dénoncé Hagit Ofran, une responsable de l'association israélienne "La Paix maintenant", qui milite pour la fin à la colonisation israélienne de la Palestine.
Selon elle, l'appropriation est fondée sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l'Etat peut récupérer des terres non occupées et non cultivées.
Le conseil des colonies de Gush Etzion a, lui, salué dans un communiqué l'annonce faite dimanche comme le prélude à l'expansion de Gva'ot et à la naissance d'une "nouvelle ville".
Condamnation
De son côté, la présidence palestinienne a condamné la décision israélienne de s'approprier 400 hectares de terres à Bethléem et Al Khalil au sud de la Cisjordanie, indique un communiqué diffusé par l'agence de presse palestinienne WAFA.
Nabil Abou Rdina, le porte-parole de la présidence a appelé à l'annulation de cette décision qui "ne fera que détériorer la situation", selon le même communiqué.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.