Les pilotes de ligne et le personnel navigant des compagnies aériennes auraient deux fois plus de risques d'attraper un cancer de la peau que le reste de la population, selon une recherche publiée mercredi 3 septembre dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), Dermatology.
Les résultats d'une méta-analyse de 19 études qui ont porté sur plus de 266.000 personnes au total indiquent que le risque de mélanome, un cancer de la peau fréquent, est plus de deux fois plus important pour les pilotes, hôtesses et stewards que pour des personnes lambda.
Le cancer de la peau : Les mélanomes par DERMATO-INFO
La faute des rayons ultraviolet
Cette incidence nettement plus élevée est surtout attribuée à une plus grande exposition aux rayons ultraviolet du soleil à travers le pare-brise et les hublots en verre des avions à haute altitude, expliquent les auteurs, dont la Dr Martina Sanlorenzo de l'Université de Californie à San Francisco, principal auteur.
Ces travaux qui paraissent , "ont des implications importantes pour la médecine du travail et la protection de ce groupe professionnel", estime cette chercheuse.
A 9.000 mètres d'altitude, où volent la plupart des avions commerciaux, l'intensité des rayons ultraviolets, qui ont une action cancérigène bien établie, est deux fois plus forte, précisent les chercheurs.
En outre, ces niveaux sont même plus élevés quand les avions volent au-dessus d'épaisses couches de nuages qui peuvent, tel des miroirs, renvoyer jusqu'à 85% des rayons ultraviolets.
Alors que les risques pour les pilotes et personnels navigants d'une exposition aux radiations ionisantes (rayons X, gamma...) venant de l'espace sont surveillés régulièrement, les dangers des rayons ultraviolets pour ce groupe professionnel ne sont pas reconnus.
En 2014, quelque 76.000 cas de mélanome ont été diagnostiqués aux Etats-Unis, conduisant à 9.710 décès. Selon la Ligue contre le Cancer, on diagnostique 60 000 nouveaux cas par an en France, dont près de 7 500 mélanomes.
Les résultats d'une méta-analyse de 19 études qui ont porté sur plus de 266.000 personnes au total indiquent que le risque de mélanome, un cancer de la peau fréquent, est plus de deux fois plus important pour les pilotes, hôtesses et stewards que pour des personnes lambda.
Le cancer de la peau : Les mélanomes par DERMATO-INFO
La faute des rayons ultraviolet
Cette incidence nettement plus élevée est surtout attribuée à une plus grande exposition aux rayons ultraviolet du soleil à travers le pare-brise et les hublots en verre des avions à haute altitude, expliquent les auteurs, dont la Dr Martina Sanlorenzo de l'Université de Californie à San Francisco, principal auteur.
Ces travaux qui paraissent , "ont des implications importantes pour la médecine du travail et la protection de ce groupe professionnel", estime cette chercheuse.
A 9.000 mètres d'altitude, où volent la plupart des avions commerciaux, l'intensité des rayons ultraviolets, qui ont une action cancérigène bien établie, est deux fois plus forte, précisent les chercheurs.
En outre, ces niveaux sont même plus élevés quand les avions volent au-dessus d'épaisses couches de nuages qui peuvent, tel des miroirs, renvoyer jusqu'à 85% des rayons ultraviolets.
Alors que les risques pour les pilotes et personnels navigants d'une exposition aux radiations ionisantes (rayons X, gamma...) venant de l'espace sont surveillés régulièrement, les dangers des rayons ultraviolets pour ce groupe professionnel ne sont pas reconnus.
En 2014, quelque 76.000 cas de mélanome ont été diagnostiqués aux Etats-Unis, conduisant à 9.710 décès. Selon la Ligue contre le Cancer, on diagnostique 60 000 nouveaux cas par an en France, dont près de 7 500 mélanomes.
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