Des heurts ont opposé pour la deuxième nuit consécutive des policiers à des manifestants protestant contre l'arrestation d'un militant islamiste dans la ville de Douz (sud), a indiqué vendredi le ministère de l'Intérieur.
Des heurts ont ensuite éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, puis de nouveau la nuit suivante, opposant une "cinquantaine de manifestants islamistes" à des policiers à Douz, petite ville située en lisière du Sahara, a expliqué
M. Aroui, en faisant état de 26 interpellations.
Les manifestants ont notamment bloqué des routes en incendiant des pneus, jeté des pierres sur les policiers qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, selon la radio tunisienne Mosaïque FM.
"Les policiers et la garde nationale (gendarmerie, ndlr) sont sur place et contrôlent la situation", a expliqué M. Aroui, qui a précisé que trois agents avaient été légèrement blessés.
Des arrestations de militants extrémistes ont aussi par le passé donné lieu à des heurts entre policiers et manifestants dans plusieurs villes du pays au cours des trois dernières années.
Ce militant a été interpellé cette semaine "sur la base d'un avis de recherche", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui, en précisant qu'il ne s'agissait "pas d'une affaire de terrorisme, mais de droit commun".
Des heurts ont ensuite éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, puis de nouveau la nuit suivante, opposant une "cinquantaine de manifestants islamistes" à des policiers à Douz, petite ville située en lisière du Sahara, a expliqué
M. Aroui, en faisant état de 26 interpellations.
Les manifestants ont notamment bloqué des routes en incendiant des pneus, jeté des pierres sur les policiers qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, selon la radio tunisienne Mosaïque FM.
"Les policiers et la garde nationale (gendarmerie, ndlr) sont sur place et contrôlent la situation", a expliqué M. Aroui, qui a précisé que trois agents avaient été légèrement blessés.
La Tunisie est confrontée à l'essor de la mouvance jihadiste depuis la révolution de 2011. Elle ne parvient ainsi pas depuis plus d'un an et demi à neutraliser un groupe armé responsable de la mort de dizaines de soldats à la frontière algérienne.
Des arrestations de militants extrémistes ont aussi par le passé donné lieu à des heurts entre policiers et manifestants dans plusieurs villes du pays au cours des trois dernières années.
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