Lors d’une intervention sur les ondes Shems FM, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a lancé un appel à Mehdi Jomâa pour qu’il démente les rumeurs actuelles concernant sa probable candidature à l’élection présidentielle de 2014.
L’UGTT a été l'une des quatre organisations avec l’UTICA, la FTDH, l’Ordre des avocats, à l'origine de la feuille de route conçue et adoptée comme solution consensuelle à la crise politique qui secouait le pays en 2013. Tahri a rappelé que Jomâa avait assuré à l’UGTT, lorsqu’il avait pris les commandes du gouvernement, qu’il "s’engageait moralement et politiquement" à réaliser cette feuille de route, sans se présenter aux élections. Son statut de technocrate indépendant était une qualité pour laquelle il avait fait consensus.
A présent que des rumeurs insistantes sur sa candidature circulent, l’UGTT veut une réponse claire de la part de Jomâa sur cette question. Certains faits relatifs à ces rumeurs ont interpellé Tahri:
"J’ai contacté le conseiller du chef du gouvernement pour l’informer que des voitures circulaient dans certaines régions pour collecter des parrainages au nom de Mehdi Jomâa. Qui est derrière cela? Si ce n’est pas Mehdi Jomâa, il faut ouvrir une enquête", a-t-il dit.
Même si certains échos sur la candidature de l'actuel chef du gouvernement interpellent Tahri et peuvent provoquer des tensions politique s'ils étaient avérés, Tahri affirme qu'il ne pense pas que le chef du gouvernement "se suicide politiquement en manquant à ses engagements":
"C’est une rumeur dangereuse dans une conjoncture politique fragile", a-t-il déploré.
Mais interrogé sur les conséquences d'une candidature de Jomâa, si celle-ci était avérée, Tahri a répliqué:
"En supposant que Mehdi Jomâa ne respecte pas ses engagements comme chef du gouvernement, je dis que les élections n’auront pas lieu", a-t-il affirmé, sans donner plus de précisions.
Selon Tahri, le chef du gouvernement tunisien avait déjà expliqué, dans le passé, qu’il n’était pas concerné par la candidature à la présidentielle. Pour garder un climat de confiance avec les différents partenaires dont l’UGTT et éviter les "turbulences", Mehdi Jomâa doit "immédiatement" clarifier sa position, d'après le secrétaire adjoint de l'organisation syndicale.
Le chef du gouvernement devrait effectivement évoquer ces rumeurs dans une allocution télévisée ce mercredi 17 septembre à 19h.
Dans le passé, des échos relatifs au prolongement de la mission politique de Jomâa n'ont cessé de revenir sur la scène politique, toujours démentis par l'intéressé. Dans une interview donnée à Euronews en juin 2014, Jomâa avait répondu à la question d'un journaliste : "Vous n’êtes pas candidat à la présidence de la république tunisienne?", il avait rétorqué :
"Non, je suis plus que candidat. Je suis désigné pour faire réussir la dernière étape du processus démocratique (…) C’est ce qu’il y a d’important aujourd’hui pour moi"
Jomâa a également affirmé le 3 septembre à la TAP qu'il était hors de question pour lui d'accepter d'être chargé de diriger le gouvernement après les élections de 2014.
L’UGTT a été l'une des quatre organisations avec l’UTICA, la FTDH, l’Ordre des avocats, à l'origine de la feuille de route conçue et adoptée comme solution consensuelle à la crise politique qui secouait le pays en 2013. Tahri a rappelé que Jomâa avait assuré à l’UGTT, lorsqu’il avait pris les commandes du gouvernement, qu’il "s’engageait moralement et politiquement" à réaliser cette feuille de route, sans se présenter aux élections. Son statut de technocrate indépendant était une qualité pour laquelle il avait fait consensus.
A présent que des rumeurs insistantes sur sa candidature circulent, l’UGTT veut une réponse claire de la part de Jomâa sur cette question. Certains faits relatifs à ces rumeurs ont interpellé Tahri:
"J’ai contacté le conseiller du chef du gouvernement pour l’informer que des voitures circulaient dans certaines régions pour collecter des parrainages au nom de Mehdi Jomâa. Qui est derrière cela? Si ce n’est pas Mehdi Jomâa, il faut ouvrir une enquête", a-t-il dit.
Même si certains échos sur la candidature de l'actuel chef du gouvernement interpellent Tahri et peuvent provoquer des tensions politique s'ils étaient avérés, Tahri affirme qu'il ne pense pas que le chef du gouvernement "se suicide politiquement en manquant à ses engagements":
"C’est une rumeur dangereuse dans une conjoncture politique fragile", a-t-il déploré.
Mais interrogé sur les conséquences d'une candidature de Jomâa, si celle-ci était avérée, Tahri a répliqué:
"En supposant que Mehdi Jomâa ne respecte pas ses engagements comme chef du gouvernement, je dis que les élections n’auront pas lieu", a-t-il affirmé, sans donner plus de précisions.
Selon Tahri, le chef du gouvernement tunisien avait déjà expliqué, dans le passé, qu’il n’était pas concerné par la candidature à la présidentielle. Pour garder un climat de confiance avec les différents partenaires dont l’UGTT et éviter les "turbulences", Mehdi Jomâa doit "immédiatement" clarifier sa position, d'après le secrétaire adjoint de l'organisation syndicale.
Le chef du gouvernement devrait effectivement évoquer ces rumeurs dans une allocution télévisée ce mercredi 17 septembre à 19h.
Dans le passé, des échos relatifs au prolongement de la mission politique de Jomâa n'ont cessé de revenir sur la scène politique, toujours démentis par l'intéressé. Dans une interview donnée à Euronews en juin 2014, Jomâa avait répondu à la question d'un journaliste : "Vous n’êtes pas candidat à la présidence de la république tunisienne?", il avait rétorqué :
"Non, je suis plus que candidat. Je suis désigné pour faire réussir la dernière étape du processus démocratique (…) C’est ce qu’il y a d’important aujourd’hui pour moi"
Jomâa a également affirmé le 3 septembre à la TAP qu'il était hors de question pour lui d'accepter d'être chargé de diriger le gouvernement après les élections de 2014.
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