"Je décide donc en toute conscience et indépendance de ne pas me présenter aux prochaines élections présidentielles". Ce n'est pas dans une allocution télévisée mais dans un communiqué que Hamadi a décidé d'annoncer qu'il ne se présentera pas à la présidentielle. Mais tout comme l'actuel chef du gouvernement Mehdi Jomâa, l'ancien Premier ministre a laissé planer le doute sur son éventuelle candidature.
Il déclare être toujours impliqué dans le processus politique actuel mais sous-entend qu'il faut encore du temps pour que les conflits d'ordre politique prennent le pas sur les conflits idéologiques néfastes pour la démocratie et la souveraineté du pays.
Dans un long communiqué publié en arabe et français sur sa page Facebook, Hamadi Jebali a fait l'état des lieux de la transition démocratique en cours en Tunisie.
Il a ensuite donné ses recommandations pour la période à venir, insistant notamment sur le principe du "consensus" et mettant en garde contre un retour aux anciennes pratiques.
Hamadi Jebali avait annoncé en mars dernier que s'il se présentait à l'élection présidentielle, il serait "indépendant de tous les partis politiques. Après avoir démissionné de son poste de chef du premier gouvernement d'après les élections du 23 octobre, à la suite de l'assassinat de Chokri Belaïd, Hamadi Jebali s'est un temps retiré de la scène politique et médiatique.
Alors en désaccord avec sa formation politique sur la mise en place d'un gouvernement de technocrates, l'ancien Premier ministre a encore pris ses distances du mouvement Ennahdha en démissionnant de son poste de Secrétaire général. Une démission qui n'a pas été acceptée par son parti.
Il déclare être toujours impliqué dans le processus politique actuel mais sous-entend qu'il faut encore du temps pour que les conflits d'ordre politique prennent le pas sur les conflits idéologiques néfastes pour la démocratie et la souveraineté du pays.
"Parce que je garde l’espoir, que le temps passant, nous n'aurions à traiter que des conflits de nature exclusivement politique qui ne s'adossent pas à des référentiels idéologiques néfastes convoquant régression démocratique, violence, guerre civile et ingérence étrangère", explique l'ancien Premier ministre et secrétaire général du parti islamiste Ennahdha.
Dans un long communiqué publié en arabe et français sur sa page Facebook, Hamadi Jebali a fait l'état des lieux de la transition démocratique en cours en Tunisie.
Il a ensuite donné ses recommandations pour la période à venir, insistant notamment sur le principe du "consensus" et mettant en garde contre un retour aux anciennes pratiques.
"Et la polarisation doit se situer ailleurs, entre les porteurs du projet de la démocratie, de la liberté et de la dignité et les "appeleurs" du retour du despotisme, de l'homme providentiel et de l'appropriation des richesses du pays par une minorité", soutient-il.
Hamadi Jebali avait annoncé en mars dernier que s'il se présentait à l'élection présidentielle, il serait "indépendant de tous les partis politiques. Après avoir démissionné de son poste de chef du premier gouvernement d'après les élections du 23 octobre, à la suite de l'assassinat de Chokri Belaïd, Hamadi Jebali s'est un temps retiré de la scène politique et médiatique.
Alors en désaccord avec sa formation politique sur la mise en place d'un gouvernement de technocrates, l'ancien Premier ministre a encore pris ses distances du mouvement Ennahdha en démissionnant de son poste de Secrétaire général. Une démission qui n'a pas été acceptée par son parti.
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