Le fils d'un candidat à la présidentielle de novembre en Tunisie a été placé en détention pour possession d'un drapeau utilisé par des groupes salafistes, a indiqué mardi son père Abderraouf Ayadi, en dénonçant une campagne contre sa candidature.
"C'est une campagne contre ma candidature qui embête plusieurs personnes", a-t-il dit sans identifier ces adversaires.
La justice tunisienne était injoignable mardi pour expliquer les circonstances de l'arrestation.
Des médias tunisiens ont rapporté que le fils de M. Ayadi et plusieurs de ses amis avaient été arrêtés et placés en détention durant le week-end pour avoir lancé des appels au meurtre et brandi la bannière d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien, alors qu'ils circulaient en voiture.
Abderraouf Ayadi était un proche du président tunisien Moncef Marzouki avant de rompre avec lui en 2012 et de fonder son propre parti, Wafa, un mouvement nationaliste accordant aussi une large place à l'islam.
Il était ainsi opposé à ce que la Constitution garantisse la liberté de conscience.
"Mon fils a été arrêté à bord d'une voiture qui a été fouillée et on y a retrouvé un drapeau marqué 'Il n'y a de dieu que Dieu' (...) Cela n'a rien à voir avec la loi antiterroriste", s'est emporté à l'antenne de la radio ShemsFm le député et dirigeant du parti Wafa, M. Ayadi.
"C'est une campagne contre ma candidature qui embête plusieurs personnes", a-t-il dit sans identifier ces adversaires.
La justice tunisienne était injoignable mardi pour expliquer les circonstances de l'arrestation.
Des médias tunisiens ont rapporté que le fils de M. Ayadi et plusieurs de ses amis avaient été arrêtés et placés en détention durant le week-end pour avoir lancé des appels au meurtre et brandi la bannière d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien, alors qu'ils circulaient en voiture.
La loi antiterroriste adoptée sous le régime déchu de Ben Ali et toujours en vigueur donne des pouvoirs très larges aux autorités pour placer en détention toute personne soupçonnée d'appartenance à une organisation classée "terroriste" comme Ansar Asharia.
Abderraouf Ayadi était un proche du président tunisien Moncef Marzouki avant de rompre avec lui en 2012 et de fonder son propre parti, Wafa, un mouvement nationaliste accordant aussi une large place à l'islam.
Il était ainsi opposé à ce que la Constitution garantisse la liberté de conscience.
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