Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé mardi le monde à "changer de cap" devant la menace du réchauffement climatique, à l'ouverture d'un sommet sur le climat à l'ONU auquel participent plus de 120 dirigeants.
"Le changement climatique menace la paix chèrement acquise, la prospérité et les chances de réussite de milliards de personnes", a-t-il lancé depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
"Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement", a-t-il affirmé. A la fin du siècle, a-t-il ajouté, "nous ne devons pas émettre plus de carbone que notre planète ne peut en absorber".
"Il faut fixer un prix pour le carbone", a encore indiqué le secrétaire général.
Soulignant que "personne n'échappe au changement climatique", il a également appelé les gouvernements à abonder de 100 milliards de dollars par an le Fonds vert pour le climat, décidé à Copenhague en 2009 mais qui manque cruellement de moyens.
La France a annoncé dans la foulée qu'elle contribuerait à hauteur d'un milliard de dollars au Fonds vert de l'ONU.
"Je demande à tous les gouvernements de s'engager à conclure un accord universel et significatif sur le climat à Paris en décembre 2015 et de faire tout ce qu'ils peuvent pour limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius", l'objectif fixé à Copenhague, a dit M. Ban.
Ce sommet vise à faciliter un accord contraignant à la Conférence de Paris en 2015, prochaine étape cruciale des négociations sur le climat.
"Je vous demande de faire preuve de leadership", a lancé M. Ban aux dirigeants mondiaux réunis à New York. "Nous ne sommes pas là pour parler, nous sommes là pour écrire l'Histoire".
Succédant à Ban à la tribune, la star hollywoodienne Leonardo DiCaprio a affirmé que "l'air pur et un climat vivable font partie des droits de l'homme inaliénables" et investir dans les énergies renouvelables "est une bonne politique économique".
Se présentant "non pas comme un expert mais comme un citoyen concerné" par le problème climatique, il a appelé les chefs d'Etat et de gouvernement à "répondre au plus grand défi de l'humanité avec courage et honnêteté". "Je gagne ma vie en faisant semblant mais vous ne pouvez pas vous le permettre", leur a-t-il lancé.
Le maire de New York Bill de Blasio a pour sa part rappelé que le changement climatique était "d'autant plus urgent" pour sa ville qu'il y a deux ans, l'ouragan Sandy avait provoqué des inondations catastrophiques qui ont fait 44 morts. La Grosse Pomme a promis de réduire de 80% ses émissions polluantes d'ici à 2050.
Les dirigeants participant au sommet, dont Barack Obama, devaient ensuite se réunir en trois plénières parallèles pour prendre date en prévision de la Conférence de Paris. Plus de 200 entreprises sont aussi représentées au sommet et pourraient annoncer des partenariats et des initiatives concrètes.
Deux des plus gros pollueurs de la planète avec les Etats-Unis, la Chine et l'Inde, ne sont pas représentés par leurs chefs d'Etat respectifs mais à un niveau inférieur, ce qui jette une ombre sur la réussite de ce sommet, la plus forte concentration de dirigeants jamais réunis pour discuter du climat.
"Le changement climatique menace la paix chèrement acquise, la prospérité et les chances de réussite de milliards de personnes", a-t-il lancé depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
"Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement", a-t-il affirmé. A la fin du siècle, a-t-il ajouté, "nous ne devons pas émettre plus de carbone que notre planète ne peut en absorber".
"Il faut fixer un prix pour le carbone", a encore indiqué le secrétaire général.
Soulignant que "personne n'échappe au changement climatique", il a également appelé les gouvernements à abonder de 100 milliards de dollars par an le Fonds vert pour le climat, décidé à Copenhague en 2009 mais qui manque cruellement de moyens.
La France a annoncé dans la foulée qu'elle contribuerait à hauteur d'un milliard de dollars au Fonds vert de l'ONU.
"Je demande à tous les gouvernements de s'engager à conclure un accord universel et significatif sur le climat à Paris en décembre 2015 et de faire tout ce qu'ils peuvent pour limiter la hausse de la température mondiale à moins de 2 degrés Celsius", l'objectif fixé à Copenhague, a dit M. Ban.
Ce sommet vise à faciliter un accord contraignant à la Conférence de Paris en 2015, prochaine étape cruciale des négociations sur le climat.
"Je vous demande de faire preuve de leadership", a lancé M. Ban aux dirigeants mondiaux réunis à New York. "Nous ne sommes pas là pour parler, nous sommes là pour écrire l'Histoire".
Succédant à Ban à la tribune, la star hollywoodienne Leonardo DiCaprio a affirmé que "l'air pur et un climat vivable font partie des droits de l'homme inaliénables" et investir dans les énergies renouvelables "est une bonne politique économique".
Se présentant "non pas comme un expert mais comme un citoyen concerné" par le problème climatique, il a appelé les chefs d'Etat et de gouvernement à "répondre au plus grand défi de l'humanité avec courage et honnêteté". "Je gagne ma vie en faisant semblant mais vous ne pouvez pas vous le permettre", leur a-t-il lancé.
Le maire de New York Bill de Blasio a pour sa part rappelé que le changement climatique était "d'autant plus urgent" pour sa ville qu'il y a deux ans, l'ouragan Sandy avait provoqué des inondations catastrophiques qui ont fait 44 morts. La Grosse Pomme a promis de réduire de 80% ses émissions polluantes d'ici à 2050.
Les dirigeants participant au sommet, dont Barack Obama, devaient ensuite se réunir en trois plénières parallèles pour prendre date en prévision de la Conférence de Paris. Plus de 200 entreprises sont aussi représentées au sommet et pourraient annoncer des partenariats et des initiatives concrètes.
Deux des plus gros pollueurs de la planète avec les Etats-Unis, la Chine et l'Inde, ne sont pas représentés par leurs chefs d'Etat respectifs mais à un niveau inférieur, ce qui jette une ombre sur la réussite de ce sommet, la plus forte concentration de dirigeants jamais réunis pour discuter du climat.
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