La justice tunisienne a décidé vendredi de ne pas poursuivre le fils d'un candidat à l'élection présidentielle, qui avait été arrêté et placé en détention pour possession d'un drapeau utilisé par des salafistes, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
M. Ayadi avait estimé après l'arrestation de son fils qu'il s'agissait d'"une campagne contre (sa) candidature, qui embête plusieurs personnes", tandis que son parti a dénoncé "un complot dans le but de souiller la réputation du mouvement et de nuire à son président".
"Cela n'a rien à voir avec la loi antiterroriste", s'était-il emporté.
Selon des médias tunisiens, Sedki Ayadi et plusieurs de ses amis avaient été placés en détention durant le week-end pour avoir lancé des appels au meurtre et brandi la bannière d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien, alors qu'ils circulaient en voiture.
La loi antiterroriste adoptée sous le régime déchu de Ben Ali et toujours en vigueur donne des pouvoirs très larges aux autorités pour placer en détention toute personne soupçonnée d'appartenance à une organisation classée "terroriste", comme Ansar Asharia.
Abderraouf Ayadi était un proche du président tunisien Moncef Marzouki avant de rompre avec lui en 2012 et de fonder Wafa, mouvement nationaliste accordant une large place à l'islam. Il était ainsi opposé à ce que la Constitution garantisse la liberté de conscience.
"La chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis a prononcé un non-lieu pour Sedki Ayadi", le fils d'Abderraouf Ayadi, candidat à la présidentielle du 23 novembre et chef du mouvement Wafa, a-t-elle affirmé.
M. Ayadi avait estimé après l'arrestation de son fils qu'il s'agissait d'"une campagne contre (sa) candidature, qui embête plusieurs personnes", tandis que son parti a dénoncé "un complot dans le but de souiller la réputation du mouvement et de nuire à son président".
Le candidat à la présidentielle avait indiqué que son fils avait été arrêté à bord d'une voiture dans laquelle se trouvait un drapeau marqué 'Il n'y a de dieu que Dieu'.
"Cela n'a rien à voir avec la loi antiterroriste", s'était-il emporté.
Selon des médias tunisiens, Sedki Ayadi et plusieurs de ses amis avaient été placés en détention durant le week-end pour avoir lancé des appels au meurtre et brandi la bannière d'Ansar Asharia, principal mouvement jihadiste tunisien, alors qu'ils circulaient en voiture.
La loi antiterroriste adoptée sous le régime déchu de Ben Ali et toujours en vigueur donne des pouvoirs très larges aux autorités pour placer en détention toute personne soupçonnée d'appartenance à une organisation classée "terroriste", comme Ansar Asharia.
Abderraouf Ayadi était un proche du président tunisien Moncef Marzouki avant de rompre avec lui en 2012 et de fonder Wafa, mouvement nationaliste accordant une large place à l'islam. Il était ainsi opposé à ce que la Constitution garantisse la liberté de conscience.
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