Le procès en appel de deux policiers tunisiens reconnus coupables d'avoir violé une jeune femme a commencé lundi avant d'être aussitôt reporté, alors que la victime dénonçait une tentative d'intimidation, les accusés ayant déposé plainte contre elle.
Le juge a annoncé le report du procès au 6 novembre quelques minutes après le début de l'audience à la demande des avocats de la jeune femme, selon une journaliste de l'AFP sur place.
Martin Pradel, un avocat français de la jeune femme, a expliqué à l'AFP vouloir que les policiers soient jugés pour viol commis dans l'exercice de leurs fonctions, un facteur aggravant qui selon lui n'a pas été pris en compte en première instance lorsqu'ils avaient été condamnés à 7 ans de prison.
Les policiers avaient nié le viol, accusant au contraire la jeune femme de leur avoir fait des avances.
Les avocats de la jeune femme avaient dénoncé un verdict trop "clément", et le Parquet avait fait appel en indiquant tenir "à la qualification des faits comme étant des rapports sexuels sous la contrainte avec menace d'usage de violence", crime passible de la peine capitale.
Un moratoire de fait sur les exécutions existe toutefois depuis le début des années 1990 en Tunisie.
De son côté, Meriem Ben Mohamed a indiqué lundi à l'AFP que les policiers avaient déposé plainte contre elle pour "menaces".
"Dans une interview accordée en avril 2013, j'ai dit que si justice n'était pas faite, je ne baisserais pas les bras et je ferais respecter mes droits avec mes moyens. Je me retrouve aujourd'hui accusée de menaces de mort", a-t-elle déclaré.
Cette affaire avait provoqué un vaste scandale en Tunisie et à l'étranger peu après l'arrestation des policiers, le Parquet ayant un temps voulu poursuivre la victime et son fiancé pour atteinte à la pudeur. Les agents avaient en effet affirmé avoir surpris le couple en train d'avoir des relations sexuelles dans une voiture.
Le juge a annoncé le report du procès au 6 novembre quelques minutes après le début de l'audience à la demande des avocats de la jeune femme, selon une journaliste de l'AFP sur place.
Martin Pradel, un avocat français de la jeune femme, a expliqué à l'AFP vouloir que les policiers soient jugés pour viol commis dans l'exercice de leurs fonctions, un facteur aggravant qui selon lui n'a pas été pris en compte en première instance lorsqu'ils avaient été condamnés à 7 ans de prison.
Les deux policiers avaient été reconnus coupables en mars d'avoir violé "Meriem Ben Mohamed" (un nom d'emprunt ) à tour de rôle en 2012 tandis qu'un troisième agent de police conduisait son petit ami jusqu'à un distributeur de billets pour lui extorquer de l'argent. Ce dernier s'était vu infliger une peine de deux ans de prison.
Les policiers avaient nié le viol, accusant au contraire la jeune femme de leur avoir fait des avances.
Les avocats de la jeune femme avaient dénoncé un verdict trop "clément", et le Parquet avait fait appel en indiquant tenir "à la qualification des faits comme étant des rapports sexuels sous la contrainte avec menace d'usage de violence", crime passible de la peine capitale.
LIRE AUSSI: BLOG (par Malek Lakhal): Affaire Meriem Ben Mohamed: L'oubli est coupable
Un moratoire de fait sur les exécutions existe toutefois depuis le début des années 1990 en Tunisie.
De son côté, Meriem Ben Mohamed a indiqué lundi à l'AFP que les policiers avaient déposé plainte contre elle pour "menaces".
"Dans une interview accordée en avril 2013, j'ai dit que si justice n'était pas faite, je ne baisserais pas les bras et je ferais respecter mes droits avec mes moyens. Je me retrouve aujourd'hui accusée de menaces de mort", a-t-elle déclaré.
"Non seulement je suis victime de viol, mais je suis traitée comme une coupable. Mais qu'est-il arrivé à notre justice, aux droits de l'Homme? Je n'en peux plus", a-t-elle dit.
Cette affaire avait provoqué un vaste scandale en Tunisie et à l'étranger peu après l'arrestation des policiers, le Parquet ayant un temps voulu poursuivre la victime et son fiancé pour atteinte à la pudeur. Les agents avaient en effet affirmé avoir surpris le couple en train d'avoir des relations sexuelles dans une voiture.
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