Mon père est né en Sierra Leone et mes parents s'y sont mariés. Je me suis donc toujours senti proche de ce pays, mais jamais autant que ces dernières semaines. Le virus Ebola se propage en effet en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée, détruisant des communautés entières et faisant des victimes innocentes.
Il y a quelques semaines, alors qu'Ebola ne figurait plus au rang des priorités mondiales, je me suis réveillé au beau milieu de la nuit, avec l'intime conviction que je devais faire quelque chose - de quelque manière que ce soit - pour lutter contre la propagation du virus. Non contrôlée, la fièvre Ebola risque non seulement de faire davantage de victimes, mais aussi d'enrayer la croissance économique fragile dont bénéficie l'Afrique de l'Ouest, et surtout la Sierra Leone, depuis la fin des guerres civiles dans la région. Ces deux dernières semaines, j'ai donc rencontré des ONG qui viennent au secours des malades ainsi que des représentants des Nations unies qui coordonnent la réponse. J'ai ainsi découvert quels sont les besoins et compris quel peut être mon rôle.
Ces réunions m'ont clairement fait comprendre que l'épidémie d'Ebola n'est pas seulement une crise, c'est une catastrophe humaine qui menace de s'aggraver et de s'étendre si la communauté internationale n'agit pas immédiatement.
La semaine dernière, alors que j'étais à l'ONU, j'ai eu l'honneur de rencontrer son Secrétaire général, Ban Ki-moon, et le Dr Samura Kamara, ministre des affaires étrangères de Sierra Leone. Au cours de cette Réunion à haut niveau des Nations unies, j'ai écouté le président Obama et d'autres dirigeants appeler la communauté internationale à agir. Un message on ne peut plus clair qui témoigne de la gravité de la situation. Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale est allé jusqu'à parler d'un « risque de débâcle » en l'absence d'une intervention rapide et renforcée pour lutter contre l'épidémie.
Cela m'a réellement donné du baume au cœur de voir les pays, les uns après les autres, offrir leur solidarité et leur aide et je me réjouis que la ministre britannique au développement, Justine Greening, ait pris l'initiative d'organiser demain une conférence mondiale en vue de lever des fonds supplémentaires et d'acheter du matériel pour endiguer l'épidémie en Sierra Leone. Mais de telles promesses ne sont qu'un point de départ. Nous devons veiller à ce que les paroles des dirigeants deviennent des actes concrets sur le terrain. Des services de soins de santé et des soins professionnels adaptés et de qualité peuvent améliorer considérablement les chances de survie des malades. D'où l'urgence de faire venir rapidement sur place du matériel essentiel et des ressources humaines, tout aussi capitales. Car Ebola continuera de tuer - et toujours plus - tant que la lutte contre le virus ne passera pas à la vitesse supérieure, avec davantage de personnel soignant mieux armé pour enrayer l'épidémie.
Au cours de cette semaine, le courage du personnel soignant qui risque sa vie sur la ligne de front pour combattre le virus m'est apparu comme une très grande leçon d'humilité. Imaginez-vous devoir vous asseoir et expliquer à votre famille, vos parents, votre femme, votre enfant que vous vous apprêtez à combattre Ebola. Il en faut du courage. Ces travailleurs sont des héros et nous leur devons de veiller à ce qu'ils aient tout le matériel dont ils ont besoin pour endiguer la propagation du virus. Nous devons aussi redoubler d'efforts pour développer un vaccin efficace. Je sais qu'il y a quelques progrès à ce niveau mais nous avons vraiment besoin de ce vaccin de toute urgence.
Face à la multiplication des problèmes dans le monde, des crises comme l'épidémie d'Ebola peuvent sembler vaines ou lointaines. Pourtant, il est possible d'enrayer l'épidémie. Si, comme moi, vous souhaitez participer à cette lutte, voici les trois actions auxquels nous pouvons tous contribuer :
Le combat contre Ebola me tient personnellement à cœur mais je sais qu'il y a un peu partout dans le monde des millions de personnes qui sont désormais prêtes à intervenir. Nous ne pouvons pas abandonner les habitants de Sierra Leone et d'Afrique de l'Ouest à leurs souffrances. Ce sont nos frères, nos semblables et nous leur devons de faire le maximum pour que nos dirigeants tiennent leurs promesses, soutiennent le personnel soignant et stoppent net la propagation du virus.
Il y a quelques semaines, alors qu'Ebola ne figurait plus au rang des priorités mondiales, je me suis réveillé au beau milieu de la nuit, avec l'intime conviction que je devais faire quelque chose - de quelque manière que ce soit - pour lutter contre la propagation du virus. Non contrôlée, la fièvre Ebola risque non seulement de faire davantage de victimes, mais aussi d'enrayer la croissance économique fragile dont bénéficie l'Afrique de l'Ouest, et surtout la Sierra Leone, depuis la fin des guerres civiles dans la région. Ces deux dernières semaines, j'ai donc rencontré des ONG qui viennent au secours des malades ainsi que des représentants des Nations unies qui coordonnent la réponse. J'ai ainsi découvert quels sont les besoins et compris quel peut être mon rôle.
Ces réunions m'ont clairement fait comprendre que l'épidémie d'Ebola n'est pas seulement une crise, c'est une catastrophe humaine qui menace de s'aggraver et de s'étendre si la communauté internationale n'agit pas immédiatement.
La semaine dernière, alors que j'étais à l'ONU, j'ai eu l'honneur de rencontrer son Secrétaire général, Ban Ki-moon, et le Dr Samura Kamara, ministre des affaires étrangères de Sierra Leone. Au cours de cette Réunion à haut niveau des Nations unies, j'ai écouté le président Obama et d'autres dirigeants appeler la communauté internationale à agir. Un message on ne peut plus clair qui témoigne de la gravité de la situation. Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale est allé jusqu'à parler d'un « risque de débâcle » en l'absence d'une intervention rapide et renforcée pour lutter contre l'épidémie.
Cela m'a réellement donné du baume au cœur de voir les pays, les uns après les autres, offrir leur solidarité et leur aide et je me réjouis que la ministre britannique au développement, Justine Greening, ait pris l'initiative d'organiser demain une conférence mondiale en vue de lever des fonds supplémentaires et d'acheter du matériel pour endiguer l'épidémie en Sierra Leone. Mais de telles promesses ne sont qu'un point de départ. Nous devons veiller à ce que les paroles des dirigeants deviennent des actes concrets sur le terrain. Des services de soins de santé et des soins professionnels adaptés et de qualité peuvent améliorer considérablement les chances de survie des malades. D'où l'urgence de faire venir rapidement sur place du matériel essentiel et des ressources humaines, tout aussi capitales. Car Ebola continuera de tuer - et toujours plus - tant que la lutte contre le virus ne passera pas à la vitesse supérieure, avec davantage de personnel soignant mieux armé pour enrayer l'épidémie.
Au cours de cette semaine, le courage du personnel soignant qui risque sa vie sur la ligne de front pour combattre le virus m'est apparu comme une très grande leçon d'humilité. Imaginez-vous devoir vous asseoir et expliquer à votre famille, vos parents, votre femme, votre enfant que vous vous apprêtez à combattre Ebola. Il en faut du courage. Ces travailleurs sont des héros et nous leur devons de veiller à ce qu'ils aient tout le matériel dont ils ont besoin pour endiguer la propagation du virus. Nous devons aussi redoubler d'efforts pour développer un vaccin efficace. Je sais qu'il y a quelques progrès à ce niveau mais nous avons vraiment besoin de ce vaccin de toute urgence.
Face à la multiplication des problèmes dans le monde, des crises comme l'épidémie d'Ebola peuvent sembler vaines ou lointaines. Pourtant, il est possible d'enrayer l'épidémie. Si, comme moi, vous souhaitez participer à cette lutte, voici les trois actions auxquels nous pouvons tous contribuer :
- Veiller à ce que les responsables politiques tiennent leurs promesses pour contrôler Ebola : en raison de nouveaux engagements pris par les gouvernements la semaine dernière, l'attention des médias s'est recentrée sur Ebola, mais les caméras passeront vite à autre chose. Nous ne pouvons pas les laisser faire. Pas tant que cette épidémie ne sera pas vaincue. Il faut une intervention rapide ¬ - et des résultats - sur le terrain et il faut donc que chaque pays participe à ces efforts. ONE a lancé une pétition demandant aux dirigeants du monde entier d'intervenir plus massivement contre Ebola et nous avons déjà rassemblé plus de 130 000 signatures en seulement une semaine. Nous nous sommes à présent fixés l'objectif de 200 000 signatures car nous voulons montrer que nous ne relâcherons pas nos efforts tant que les médecins et les infirmiers n'auront pas sur le terrain les médicaments et le matériel nécessaires. Joignez-vous aussi à cette action en signant ici.
- Soutenir le personnel soignant sur le terrain et les organisations qui les aident : Ebola fait des victimes directes mais l'épidémie a également provoqué une nette augmentation des cas de typhus, de paludisme et d'autres maladies dangereuses car les gens n'osent plus se rendre dans les hôpitaux par crainte d'être contaminés. Des soignants ont été attaqués par des personnes qui craignaient qu'ils propagent le virus au lieu de l'éliminer. Nous devons soutenir les campagnes d'éducation dans les pays touchés par l'épidémie et renforcer l'efficacité des systèmes de santé et la confiance des habitants dans ceux-ci. Dans le même temps, nous devons aussi veiller à ce que le personnel sur le terrain ait les moyens pour mener à bien leur mission Je vous invite donc à faire un don aux organisations caritatives que j'ai rencontrées ou dont j'ai entendu parlées cette semaine. Toutes soutiennent les héros qui combattent l'épidémie sur le terrain: the International Rescue Committee, Médecins Sans Frontières et Save the Children.
- Soutenir à long terme les pays qui luttent contre le virus : nous devons être aux côtés de la Sierra Leone, du Liberia et de la Guinée, non seulement maintenant, alors qu'ils luttent contre Ebola mais aussi à long terme, lorsqu'ils reconstruiront leurs économies et renforceront leurs systèmes de santé. Lors d'une prochaine épidémie semblable à Ebola, ces pays doivent en effet avoir les compétences et le matériel nécessaire pour contenir l'épidémie avant qu'elle soit hors de contrôle.
Le combat contre Ebola me tient personnellement à cœur mais je sais qu'il y a un peu partout dans le monde des millions de personnes qui sont désormais prêtes à intervenir. Nous ne pouvons pas abandonner les habitants de Sierra Leone et d'Afrique de l'Ouest à leurs souffrances. Ce sont nos frères, nos semblables et nous leur devons de faire le maximum pour que nos dirigeants tiennent leurs promesses, soutiennent le personnel soignant et stoppent net la propagation du virus.
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