Les élections législatives et présidentielle prévues en octobre et en novembre en Tunisie sont d'une "extrême importance" pour le monde arabe et l'Europe, a jugé jeudi la chef de la mission d'observation électorale de l'Union européenne, Annemie Neyts-Uyttebroeck.
Notant le caractère "primordial" de ces scrutins, près de quatre ans après la première révolution du Printemps arabe, elle a jugé que les législatives du 26 octobre et la présidentielle du 23 novembre pourraient être "un formidable signe d'espoir pour tous (les) voisins" de la Tunisie.
Mme Neyts-Uyttebroeck a salué "le degré de disponibilité, de bonne volonté" des acteurs politiques, des autorités et de l'instance chargée d'organiser ces élections (ISIE), estimant que la Tunisie pouvait entrer dans une phase "de consolidation de la démocratie" si les scrutins se déroulaient de manière "satisfaisante".
La Tunisie organise ces élections avec deux ans de retard après une succession de crises politiques. Elle fait néanmoins figure de dernier espoir pour instaurer un régime démocratique dans l'un des pays du Printemps arabe, la majorité d'entre eux ayant sombré dans le chaos.
"C'est d'une extrême importance (...) pour les Tunisiennes et les Tunisiens, ça va de soi, mais c'est aussi d'une extrême importance pour l'Union européenne et (...) pour toute la région", a déclaré cette élue belge au Parlement européen.
Notant le caractère "primordial" de ces scrutins, près de quatre ans après la première révolution du Printemps arabe, elle a jugé que les législatives du 26 octobre et la présidentielle du 23 novembre pourraient être "un formidable signe d'espoir pour tous (les) voisins" de la Tunisie.
Mme Neyts-Uyttebroeck a salué "le degré de disponibilité, de bonne volonté" des acteurs politiques, des autorités et de l'instance chargée d'organiser ces élections (ISIE), estimant que la Tunisie pouvait entrer dans une phase "de consolidation de la démocratie" si les scrutins se déroulaient de manière "satisfaisante".
La Tunisie organise ces élections avec deux ans de retard après une succession de crises politiques. Elle fait néanmoins figure de dernier espoir pour instaurer un régime démocratique dans l'un des pays du Printemps arabe, la majorité d'entre eux ayant sombré dans le chaos.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.