"C'est une femme". Ces paroles prononcées par Béji Caïd Essebsi mercredi soir pour éviter de commenter une déclaration de Mehrezia Labidi le concernant a suscité une forte polémique, y compris entre des militants de Nida Tounes. Propos misogynes ou signe de déférence, les positions diffèrent.
"Ce n'est ni un lapsus ni rien. Personne ne peut douter du fait que je considère que la femme tunisienne a permis la réussite du processus démocratique", s'est justifié Béji Caïd Essebsi sur les ondes d'Express FM.
Bochra Bel Haj Hamida, candidate de Nida Tounes aux législatives, dans la circonscription de Tunis 2, n'est pas du même avis que le président de son parti.
"Je considère que ces propos sont une erreur. Dans l'apparence, dire qu'il ne répond pas parce qu'il respecte la femme peut paraitre positif, mais dans la réalité c'est le contraire. Au quotidien je m'étonne de tels positions. (...) L'évolution des mentalités dépasse les partis, c'est une cause politique", a affirmé la candidate et militante historique au sein de l'Association tunisienne des Femmes démocrates, sur Shems FM.
"De nombreuses personnes ont été gênées par ces propos, à raison. Mais certaines d'entre elles traitaient aussi Mustapha Ben Jaâfar de 'femme' pour le dénigrer", a-t-elle ajouté. "Béji Caïd Essebsi peut se tromper comme beaucoup de gens se trompent. Je peux lui demander des comptes pour une erreur, mais je n'oublierai jamais que son gouvernement a levé les réserves sur la convention CEDAW", a enfin nuancé Bochra Bel Haj Hamida.
Mehrezia Labidi, vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante et candidate d'Ennahdha aux législatives, avait vivement condamné les propos de Caïd Essebsi.
"Franchement j'ai pitié de cette personne (...) J'accepterai toujours les critiques mais je n'accepterai jamais les humiliations (...) Peut-être qu'il a oublié tout cela à cause de son âge avancé", avait-elle rétorqué jeudi sur Cap FM.
"Ce n'est ni un lapsus ni rien. Personne ne peut douter du fait que je considère que la femme tunisienne a permis la réussite du processus démocratique", s'est justifié Béji Caïd Essebsi sur les ondes d'Express FM.
Bochra Bel Haj Hamida, candidate de Nida Tounes aux législatives, dans la circonscription de Tunis 2, n'est pas du même avis que le président de son parti.
"Je considère que ces propos sont une erreur. Dans l'apparence, dire qu'il ne répond pas parce qu'il respecte la femme peut paraitre positif, mais dans la réalité c'est le contraire. Au quotidien je m'étonne de tels positions. (...) L'évolution des mentalités dépasse les partis, c'est une cause politique", a affirmé la candidate et militante historique au sein de l'Association tunisienne des Femmes démocrates, sur Shems FM.
"De nombreuses personnes ont été gênées par ces propos, à raison. Mais certaines d'entre elles traitaient aussi Mustapha Ben Jaâfar de 'femme' pour le dénigrer", a-t-elle ajouté. "Béji Caïd Essebsi peut se tromper comme beaucoup de gens se trompent. Je peux lui demander des comptes pour une erreur, mais je n'oublierai jamais que son gouvernement a levé les réserves sur la convention CEDAW", a enfin nuancé Bochra Bel Haj Hamida.
Mehrezia Labidi, vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante et candidate d'Ennahdha aux législatives, avait vivement condamné les propos de Caïd Essebsi.
"Franchement j'ai pitié de cette personne (...) J'accepterai toujours les critiques mais je n'accepterai jamais les humiliations (...) Peut-être qu'il a oublié tout cela à cause de son âge avancé", avait-elle rétorqué jeudi sur Cap FM.
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