Les autorités sanitaires ont donné l'ordre mardi 7 octobre de tuer le chien de l'aide soignante touchée par le virus Ebola et hospitalisée avec son époux à Madrid, entraînant la colère de défenseurs de la cause animale.
Le département de Santé de la communauté urbaine de Madrid a décidé en se fondant sur une décision de justice de sacrifier le chien "en contact étroit avec la patiente", a-t-il annoncé dans un communiqué, alors que le mari de la victime avait déjà contacté le quotidien espagnol El Mundo pour s'opposer publiquement à cette éventualité.
Des données ont montré "que les chiens peuvent être porteurs d'anticorps positifs du virus Ebola", ce qui veut dire "qu'ils peuvent être porteurs du virus même sans symptômes", explique le département de la Santé, en ajoutant que les animaux pourraient "éliminer le virus dans leurs fluides, avec un risque potentiel de contagion".
"Sauvons Excalibur"
Javier a expliqué qu'Excalibur, un chien de grande taille, était isolé chez lui avec des vivres et de l'eau et qu'il pouvait faire ses besoins sur la terrasse. Il a ajouté qu'on lui avait proposé dans un premier temps de l'amener dans une clinique, une option qui semble avoir avoir été écartée.
La décision a entrainé une polémique sur les réseaux sociaux avec un hashtag #SalvamosAExcalibur ou #SalvemosAExcalibur, "sauvons Excalibur". Le mouvement de défense des droits des animaux Pacma a ainsi exigé que l'on renonce au sacrifice de l'animal car aucun cas au monde de transmission du virus entre animaux et hommes n'a été diagnostiqué.
Le chien Exalibur en compagnie de l'aide soignante atteinte d'Ebola
Des internautes français et espagnol publient des photos de leurs chiens en soutien:
Il doit faire l'objet d'un diagnostic et être placé en quarantaine, et traité si nécessaire", a dit Javier Moreno, s'exprimant au nom de ce mouvement, tandis qu'une pétition change.org rassemble à l'heure actuelle près de 300.000 signatures pour sauver le chien.
Mercredi matin, des militants de l'organisation de défense des animaux PACMA campaient devant l'appartement du couple, pour empêcher la police de s'emparer d'Excalibur. Les médias sont également sur place.
Le département de Santé de la communauté urbaine de Madrid a décidé en se fondant sur une décision de justice de sacrifier le chien "en contact étroit avec la patiente", a-t-il annoncé dans un communiqué, alors que le mari de la victime avait déjà contacté le quotidien espagnol El Mundo pour s'opposer publiquement à cette éventualité.
Des données ont montré "que les chiens peuvent être porteurs d'anticorps positifs du virus Ebola", ce qui veut dire "qu'ils peuvent être porteurs du virus même sans symptômes", explique le département de la Santé, en ajoutant que les animaux pourraient "éliminer le virus dans leurs fluides, avec un risque potentiel de contagion".
"On m'a dit que si je ne donnais pas l'autorisation, ils saisiraient la justice pour rentrer chez moi par la force et sacrifier le chien", a déclaré Javier, l'époux de l'aide soignante Teresa Romeo, au journal El Mundo, qui a diffusé l'enregistrement téléphonique de la conversation à sa demande.
"Sauvons Excalibur"
Javier a expliqué qu'Excalibur, un chien de grande taille, était isolé chez lui avec des vivres et de l'eau et qu'il pouvait faire ses besoins sur la terrasse. Il a ajouté qu'on lui avait proposé dans un premier temps de l'amener dans une clinique, une option qui semble avoir avoir été écartée.
La décision a entrainé une polémique sur les réseaux sociaux avec un hashtag #SalvamosAExcalibur ou #SalvemosAExcalibur, "sauvons Excalibur". Le mouvement de défense des droits des animaux Pacma a ainsi exigé que l'on renonce au sacrifice de l'animal car aucun cas au monde de transmission du virus entre animaux et hommes n'a été diagnostiqué.
Des internautes français et espagnol publient des photos de leurs chiens en soutien:
Sauvons #excalibur #SalvemosaExcalibur pic.twitter.com/gD1ZBg6Gg9
— Jessyca Falour (@Jessycafalour) 8 Octobre 2014
Il doit faire l'objet d'un diagnostic et être placé en quarantaine, et traité si nécessaire", a dit Javier Moreno, s'exprimant au nom de ce mouvement, tandis qu'une pétition change.org rassemble à l'heure actuelle près de 300.000 signatures pour sauver le chien.
Mercredi matin, des militants de l'organisation de défense des animaux PACMA campaient devant l'appartement du couple, pour empêcher la police de s'emparer d'Excalibur. Les médias sont également sur place.
Estamos todos sentados. Nos negamos a que maten a Excalibur. Se debe poner en cuarentena #SalvemosaExcalibur pic.twitter.com/Bnr8NT0ery
— PACMA (@PartidoPACMA) 8 Octobre 2014
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