Le film tunisien "Le Challat de Tunis", réalisé par la jeune Khaouther Ben Hania, a remporté jeudi soir deux prix lors du festival international du film de Beyrouth (BIFF) qui s'est tenu du 1er au 9 octobre.
Synopsis:
Sorti en salles le 1er avril dernier en Tunisie, ce film part d'un fait divers en 2003, devenu légende urbaine en Tunisie comme dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Le challat de Tunis, un homme mystérieux aurait agressé plusieurs femmes tunisiennes de sa lame de barbier, habillées, selon lui, trop à l'occidentale.
Les faits se sont déroulés alors que le président Ben Ali était au pouvoir. L'enquête se mène après le soulèvement populaire de 2011. La réalisatrice dresse ici, dans un film d'une durée d'1h30, le portrait d'une société tunisienne en pleine effervescence où le corps féminin (mais surtout les fesses) reste un enjeu de taille.
Kaouther Ben Hania a pour habitude de dénoncer la condition des femmes dans une société tunisienne empreinte au machisme, à travers plusieurs courts metrages comme K (2001), La fenêtre (2002) et La brèche (2003) puis Panoramique sur le monde (2003) et Moi, ma soeur et "la chose" (2006).
À noter que le film tunisien "Bastardo" de Nejib Belkadhi était aussi nominé lors de ce Festival International du Film de Beyrouth, qui a vu le triomphe du cinéma iranien avec le film "The Last Winter” de Salem Salavati.
Découvrez le tableau final des récompenses du BIFF 2014.
En lice dans la section "documentaires du Moyen-Orient", le film a obtenu le premier prix du meilleur film documentaire, Kaouther Ben Hania a quant à elle décroché le prix du meilleur réalisateur de film documentaire.
Synopsis:
Sorti en salles le 1er avril dernier en Tunisie, ce film part d'un fait divers en 2003, devenu légende urbaine en Tunisie comme dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Le challat de Tunis, un homme mystérieux aurait agressé plusieurs femmes tunisiennes de sa lame de barbier, habillées, selon lui, trop à l'occidentale.
Les faits se sont déroulés alors que le président Ben Ali était au pouvoir. L'enquête se mène après le soulèvement populaire de 2011. La réalisatrice dresse ici, dans un film d'une durée d'1h30, le portrait d'une société tunisienne en pleine effervescence où le corps féminin (mais surtout les fesses) reste un enjeu de taille.
Kaouther Ben Hania a pour habitude de dénoncer la condition des femmes dans une société tunisienne empreinte au machisme, à travers plusieurs courts metrages comme K (2001), La fenêtre (2002) et La brèche (2003) puis Panoramique sur le monde (2003) et Moi, ma soeur et "la chose" (2006).
Contactée par le HuffPost Maghreb à la sortie du film en Tunisie, la réalisatrice explique: "La dictature, les codes de la femme, une société assez conservatrice, la peur fait que ce genre de fait divers émergent. Moi ce qui m'intéresse c'était de savoir pourquoi un homme comme lui pouvait être mené à faire cela, il y a tout une symbolique derrière qui revient finalement aux problèmes sociaux tunisiens."
À noter que le film tunisien "Bastardo" de Nejib Belkadhi était aussi nominé lors de ce Festival International du Film de Beyrouth, qui a vu le triomphe du cinéma iranien avec le film "The Last Winter” de Salem Salavati.
Découvrez le tableau final des récompenses du BIFF 2014.
LIRE AUSSI: "Le challat de Tunis": Premier long métrage de Kaouther Ben Hania (VIDÉOS)
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