Dans une vidéo mise en ligne le 14 octobre, on peut voir Moncef Marzouki, président de la république et candidat à la présidence, haranguer un parterre de militants, en fustigeant les figures de l'ancien régime qui se présentent aux élections. Selon le site Business News, cette vidéo date du dimanche 12 octobre lors d'une rencontre entre Marzouki et "les membres des coordinations régionales de son équipe de campagne, à l’Hôtel Le Royal à Hammamet". Le site mentionne qu'elle n'avait pas vocation à être publique et aurait été postée sur Facebook par un membre du CPR.
Evoquant d'abord ses adversaires, ceux qui "sortent de sous la table", le président déclare que "la bataille entre nous et eux, c'est une bataille de valeurs".
Il évoque ensuite le retour de têtes de l'ancien régime aux élections législatives et présidentielle comme une "catastrophe" et déclare:
"Nous n'achetons pas les gens. Nous ne faisons pas la communication qu'ils font (...) Ces gens-là vous méprisent, nous méprisent et me méprisent", poursuit-il.
Selon lui, la solution pour sauver le pays, réside sans conteste dans les valeurs: "Nous allons les affronter avec la mentalité selon laquelle nous représentons les valeurs et eux représentent la corruption".
"Dans chaque territoire de la Tunisie, il faut que les Tunisiens récupèrent leur terres. Il faut qu'ils deviennent des citoyens de première zone... de la Marsa jusqu'à Borj El Khadhra!", a-t-il poursuivi.
"Ils croient être des seigneurs et que nous sommes des esclaves. Non monsieur, c'est terminé!", a scandé le président de la République, avant de prendre à partie Béji Caïd Essebsi, ancien Premier ministre et également candidat à l'élection présidentielle.
"N'avez-vous pas entendu l'autre monsieur dire 'Ce n'est qu'une femme'?", a-t-il dit en moquant l'ancien Premier ministre, sous les applaudissements.
A la fin, Marzouki décide d'entamer le débat avec son public:
"Laissez-moi vous entendre car j'ai le coeur gros et je pourrai parler jusqu'à demain", a enfin conclu Moncef Marzouki, donnant la parole à l'assistance.
Un homme se lance alors dans un discours élogieux:
"J'ai déjà eu l'honneur de vous rencontrer au palais de Carthage et de vous dire que je suis fier de vous avoir comme président. Je suis fier qu'une personne cultivée et instruite me gouverne." avant de faire cette requête à Marzouki: "Je voudrais vous embrasser sur le front".
Evoquant d'abord ses adversaires, ceux qui "sortent de sous la table", le président déclare que "la bataille entre nous et eux, c'est une bataille de valeurs".
"Cela fait 20 ans que je vois des gens se faire humilier par des juges d'instruction corrompus. Trente ans que je supporte leurs télés corrompues et jusqu'à maintenant je les supporte".
Il évoque ensuite le retour de têtes de l'ancien régime aux élections législatives et présidentielle comme une "catastrophe" et déclare:
"Les gens qui étaient silencieux face à la corruption, la répression et l'injustice pendant plus de 25 ans montrent aujourd'hui leurs visages partout. Ils veulent sauver le pays. De quoi donc veulent-ils sauver pays? Des démocrates, des gens qui ont fait de la prison pour la Tunisie (...) La bataille entre nous et eux, ce n'est pas une bataille de programmes mais une bataille de valeurs: les valeurs de l'arabité et de l'islam, les valeurs que nous avons apprises de nos ancêtres." a-t-il asséné
"Nous n'achetons pas les gens. Nous ne faisons pas la communication qu'ils font (...) Ces gens-là vous méprisent, nous méprisent et me méprisent", poursuit-il.
Selon lui, la solution pour sauver le pays, réside sans conteste dans les valeurs: "Nous allons les affronter avec la mentalité selon laquelle nous représentons les valeurs et eux représentent la corruption".
"Dans chaque territoire de la Tunisie, il faut que les Tunisiens récupèrent leur terres. Il faut qu'ils deviennent des citoyens de première zone... de la Marsa jusqu'à Borj El Khadhra!", a-t-il poursuivi.
"Ils croient être des seigneurs et que nous sommes des esclaves. Non monsieur, c'est terminé!", a scandé le président de la République, avant de prendre à partie Béji Caïd Essebsi, ancien Premier ministre et également candidat à l'élection présidentielle.
"N'avez-vous pas entendu l'autre monsieur dire 'Ce n'est qu'une femme'?", a-t-il dit en moquant l'ancien Premier ministre, sous les applaudissements.
A la fin, Marzouki décide d'entamer le débat avec son public:
"Laissez-moi vous entendre car j'ai le coeur gros et je pourrai parler jusqu'à demain", a enfin conclu Moncef Marzouki, donnant la parole à l'assistance.
Un homme se lance alors dans un discours élogieux:
"J'ai déjà eu l'honneur de vous rencontrer au palais de Carthage et de vous dire que je suis fier de vous avoir comme président. Je suis fier qu'une personne cultivée et instruite me gouverne." avant de faire cette requête à Marzouki: "Je voudrais vous embrasser sur le front".
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