L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a appelé mardi 14 octobre la Tunisie à enquêter sur le décès suspect d'un homme en détention, Mohamed Ali Snoussi, qui selon des témoins, avait été battu et menacé de viol lors de son arrestation.
L'ONG a dit avoir examiné des photos du corps de l'homme de 32 ans qui montraient des hématomes à la tête, au dos, aux bras et aux jambes.
Human Rights Watch cite plusieurs témoignages de personnes ayant assisté à l'arrestation le 24 septembre de Mohamed Ali Snoussi par la Brigade 17 de la police tunisienne.
Un voisin, Mehdi Kalboussi, a ainsi dit avoir vu et entendu un officier crier à Mohamed Ali Snoussi, qui avait été traîné nu dans la rue "Nous allons te mettre ce bâton dans l'anus et faire de toi une femme!".
L'officier a ensuite battu le suspect sur les parties génitales, selon ce témoignage.
La famille du défunt a indiqué n'avoir pu voir le jeune homme que le 1er octobre, alors qu'il était hospitalisé et dans le coma. Il est mort deux jours plus tard.
Au sujet de la torture en Tunisie, les autorités assurent qu'il n'y a que des cas isolés, mais les défenseurs des droits de l'Homme affirment que ces pratiques restent répandues et largement impunies.
Aucune réforme de la justice et de la police, organes centraux de la répression sous Ben Ali, n'a été entreprise depuis la révolution.
"Les autorités tunisiennes doivent conduire une enquête minutieuse et impartiale sur la mort d'un homme le 3 octobre 2014, qui aurait été torturé et violenté durant son arrestation", dit HRW après avoir enquêté auprès de proches du défunt, Mohamed Ali Snoussi, et de ses voisins.
L'ONG a dit avoir examiné des photos du corps de l'homme de 32 ans qui montraient des hématomes à la tête, au dos, aux bras et aux jambes.
Le ministère de l'Intérieur a pour sa part assuré que le défunt, qui avait été arrêté pour agression contre des policiers et trafic de drogue, était mort des suites d'une septicémie et "d'un dommage aux poumons" mais que le décès n'était pas lié à d'éventuels coups reçus.
Human Rights Watch cite plusieurs témoignages de personnes ayant assisté à l'arrestation le 24 septembre de Mohamed Ali Snoussi par la Brigade 17 de la police tunisienne.
Un voisin, Mehdi Kalboussi, a ainsi dit avoir vu et entendu un officier crier à Mohamed Ali Snoussi, qui avait été traîné nu dans la rue "Nous allons te mettre ce bâton dans l'anus et faire de toi une femme!".
L'officier a ensuite battu le suspect sur les parties génitales, selon ce témoignage.
La famille du défunt a indiqué n'avoir pu voir le jeune homme que le 1er octobre, alors qu'il était hospitalisé et dans le coma. Il est mort deux jours plus tard.
Un activiste de l'Organisation mondiale contre la torture, Halim Meddeb, a dit avoir vu le corps avant l'inhumation: "J'ai vu le corps de la victime, il avait des hématomes très importants partout, sur son dos, ses bras et ses côtes".
Au sujet de la torture en Tunisie, les autorités assurent qu'il n'y a que des cas isolés, mais les défenseurs des droits de l'Homme affirment que ces pratiques restent répandues et largement impunies.
Aucune réforme de la justice et de la police, organes centraux de la répression sous Ben Ali, n'a été entreprise depuis la révolution.
LIRE AUSSI: Tunisie: "L'espoir d'un avenir sans torture"
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.