Les Tunisiens se sont-ils lassés de la démocratie? Une étude du Pew Research Center publiée moins de deux semaines avant les élections législatives affirme cette tendance. Alors qu'en 2012, 63% des Tunisiens préféraient la démocratie à tout autre système de gouvernement, le chiffre est descendu à 48% deux ans plus tard.
Une nostalgie de la "main de fer"?
Si l'étude laisse une marge d'erreur de 4% et ne se base que sur un échantillon de 1.000 personnes - interrogées en avril et mai 2014, soit il y a six mois -, ses résultats n'en semble pas moins confirmer une relative nostalgie d'un régime plus ferme.
Quand la majorité des Tunisiens croyaient un gouvernement démocratique plus capable de résoudre les problèmes du pays qu'une gouvernance plus ferme, la tendance est aujourd'hui inversée. 59% des répondants se sont exprimés en faveur d'un leader "fort".
62% d'entre eux soulignent l'importance de la stabilité.
Dans ce contexte, les soucis économiques semblent prédominant. 88% des interrogés jugent la situation économique "mauvaise" ou "très mauvaise", mais plus de la moitié croient en une amélioration prochaine. Les élections à venir feraient-elle figure de lueur d'espoir pour un changement?
Une main plus "ferme" après les élections?
Une flopée d'anciens cadres et sympathisants du régime déchu de Ben Ali se présentent aux élections législatives puis présidentielles, faisant jouer pour certains la carte de "l'expérience" et de la "compétence".
Selon l'étude, la population aurait aujourd'hui une opinion moins favorable du parti islamiste Ennahdha, premier lors des précédentes élections. Parmi les leaders politiques tunisiens, seuls le chef du gouvernement Mehdi Jomâa et le président du parti Nida Tounes Béji Caïd Essebssi jouissent d'opinions favorables.
Sur fond de désaffection pour la démocratie et les personnalités qui l'ont représentée pendant trois ans, les urnes de 2014 feront-elles la part belle à ceux qui prônent une main plus "ferme"?
Une nostalgie de la "main de fer"?
Si l'étude laisse une marge d'erreur de 4% et ne se base que sur un échantillon de 1.000 personnes - interrogées en avril et mai 2014, soit il y a six mois -, ses résultats n'en semble pas moins confirmer une relative nostalgie d'un régime plus ferme.
Quand la majorité des Tunisiens croyaient un gouvernement démocratique plus capable de résoudre les problèmes du pays qu'une gouvernance plus ferme, la tendance est aujourd'hui inversée. 59% des répondants se sont exprimés en faveur d'un leader "fort".
62% d'entre eux soulignent l'importance de la stabilité.
Dans ce contexte, les soucis économiques semblent prédominant. 88% des interrogés jugent la situation économique "mauvaise" ou "très mauvaise", mais plus de la moitié croient en une amélioration prochaine. Les élections à venir feraient-elle figure de lueur d'espoir pour un changement?
Une main plus "ferme" après les élections?
Une flopée d'anciens cadres et sympathisants du régime déchu de Ben Ali se présentent aux élections législatives puis présidentielles, faisant jouer pour certains la carte de "l'expérience" et de la "compétence".
Selon l'étude, la population aurait aujourd'hui une opinion moins favorable du parti islamiste Ennahdha, premier lors des précédentes élections. Parmi les leaders politiques tunisiens, seuls le chef du gouvernement Mehdi Jomâa et le président du parti Nida Tounes Béji Caïd Essebssi jouissent d'opinions favorables.
Sur fond de désaffection pour la démocratie et les personnalités qui l'ont représentée pendant trois ans, les urnes de 2014 feront-elles la part belle à ceux qui prônent une main plus "ferme"?
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