Plus de 15.000 candidats se présenteront aux élections législatives tunisiennes le 26 octobre 2014. Parmi eux, certains se représentent après trois ans à l'Assemblée nationale constituante. D'autres ont renoncé à briguer un nouveau mandat.
Le site tunisien de reportages Inkyfada a recueilli des témoignages de ceux qui tentent le coup et de ceux qui ont renoncé. Florilège.
Entre satisfaction et désillusion, ils renoncent à se représenter
Actuellement président de la commission des finances à l'ANC, Doghmane Ferjani souligne la "discipline" requise pour être membre du parti Ennahdha, qui a choisi de renouveler la majorité de ses élus.
Se disant tenté par "les relations multilatérales", Ferjani se sent tout de même "au service de la Tunisie". Il "envisage peut-être" de se présenter à la prochaine élection présidentielle. A dans 5 ans.
Selim Ben Abdesselem avait été "poussé" à se présenter en 2011 alors qu'il n'avait "jamais imaginé un jour être député". Mais il n'a pas trouvé son compte au sein du parti Nida Tounes, qu'il avait rejoint en 2013, après avoir défendu les couleurs d'Ettakatol et du groupe démocrate.
Il fustige également les conditions de travail à l'assemblée et n'est plus disposé à travailler "sans le soutien de l'institution". L'élu se dit finalement "démoralisé" face à la "division" du camp "démocrate".
Ikbal Msadaa se dit au contraire satisfaite "dans l'ensemble". L'élue CPR évoque plutôt un "choix personnel" et la nécessité de "faire une pause", estimant que le prochain mandat sera "encore plus compliqué à gérer".
L'envie d'achever le travail
Ceux qui retentent le coup semblent avant tout vouloir finir le travail commencé. Karima Souid, élue Al Massar, évoque ainsi "un combat qui continue" et raconte son désir de "continuer à lutter contre les discriminations faites aux Tunisiens à l'étranger".
Chez Ennahdha, Sana Mersni, avait été présentée en 2011 parce qu'elle était "jeune", "femme" et "avocate". Elle se représentent pour "faire entrer en vigueur la Constitution et mettre en place les réformes".
La député Al Massar Selma Baccar semble au contraire insister sur l'esprit partisan. En 2011, elle acceptait d'être candidate "avec beaucoup d'appréhension". Critiquant une politique parlementaire "rarement clean" et "pas drôle du tout", elle s'est faite "piéger" par son parti, auquel elle se sent "redevable".
Le site tunisien de reportages Inkyfada a recueilli des témoignages de ceux qui tentent le coup et de ceux qui ont renoncé. Florilège.
Entre satisfaction et désillusion, ils renoncent à se représenter
Actuellement président de la commission des finances à l'ANC, Doghmane Ferjani souligne la "discipline" requise pour être membre du parti Ennahdha, qui a choisi de renouveler la majorité de ses élus.
Se disant tenté par "les relations multilatérales", Ferjani se sent tout de même "au service de la Tunisie". Il "envisage peut-être" de se présenter à la prochaine élection présidentielle. A dans 5 ans.
Selim Ben Abdesselem avait été "poussé" à se présenter en 2011 alors qu'il n'avait "jamais imaginé un jour être député". Mais il n'a pas trouvé son compte au sein du parti Nida Tounes, qu'il avait rejoint en 2013, après avoir défendu les couleurs d'Ettakatol et du groupe démocrate.
Il fustige également les conditions de travail à l'assemblée et n'est plus disposé à travailler "sans le soutien de l'institution". L'élu se dit finalement "démoralisé" face à la "division" du camp "démocrate".
Ikbal Msadaa se dit au contraire satisfaite "dans l'ensemble". L'élue CPR évoque plutôt un "choix personnel" et la nécessité de "faire une pause", estimant que le prochain mandat sera "encore plus compliqué à gérer".
L'envie d'achever le travail
Ceux qui retentent le coup semblent avant tout vouloir finir le travail commencé. Karima Souid, élue Al Massar, évoque ainsi "un combat qui continue" et raconte son désir de "continuer à lutter contre les discriminations faites aux Tunisiens à l'étranger".
Chez Ennahdha, Sana Mersni, avait été présentée en 2011 parce qu'elle était "jeune", "femme" et "avocate". Elle se représentent pour "faire entrer en vigueur la Constitution et mettre en place les réformes".
La député Al Massar Selma Baccar semble au contraire insister sur l'esprit partisan. En 2011, elle acceptait d'être candidate "avec beaucoup d'appréhension". Critiquant une politique parlementaire "rarement clean" et "pas drôle du tout", elle s'est faite "piéger" par son parti, auquel elle se sent "redevable".
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