Une semaine après la diffusion par la chaîne de télévision française M6 d'un numéro d'Enquête exclusive consacré à la Tunisie, le journaliste Bernard De La Villardière a répondu sur sa page Facebook aux nombreuses critiques et injures adressées contre lui sur les réseaux sociaux et rapportées par plusieurs médias.
"J'ai choisi de laisser libre cours aux commentaires jusqu'à présent car ils sont en eux-mêmes le symptôme d'une maladie congénitale des pays ayant connu des régimes autoritaires", a soutenu le journaliste.
Bernard De La Villardière cite également le site internet controversé "Tunisie secret" en plus de "certains journalistes" qu'il considère comme des "valets serviles" au service de ceux qui l'ont critiqué. "Leur campagne renvoie aux méthodes employées dans les bonnes vieilles dictatures pour disqualifier une information ou une enquête qui gêne: on s'attaque à l'émetteur du message quand on ne peut disqualifier le message lui-même", a-t-il assuré.
Le journaliste français a ensuite évoqué le Livre noir qu'il nomme "liste noire". "Quant à la fameuse liste noire, les tunisiens savent bien qu'elle n'a aucune crédibilité! J'attends avec impatience que l'on apporte la preuve de ma "collusion"avec le régime de Monsieur Ben Ali", a défié le journaliste.
Avant cela, Bernard De La Villardière semblait ignorer l'existence du Livre noir.
Ce document controversé a été élaboré à la demande de Marzouki par la présidence de la République, sur la base d'archives qu'elle détenait. La diffusion jugée illégale du Livre noir avait suscité une forte polémique.
Dans l'embarras, le président de la République avait nié son intention de le diffuser et accusé l'Imprimerie nationale d'être à l'origine de la "fuite", s'attirant dans la foulée les foudres des employés de l'Imprimerie.
Le livre noir cite entre autres les journalistes qui auraient participé à l'appareil de propagande de Ben Ali, par le biais de l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE). Le nom de Bernard De La Villardière figure dans ce livre, aux côtés de nombreux autres journalistes tunisiens et étrangers.
Des internautes critiques envers l'émission avaient soulevé la contradiction entre l'entretien jugé complaisant du journaliste avec le Président tunisien et le fait qu'il soit cité par ce dernier comme ayant participé à la propagande du dictateur Ben Ali.
Lors de son interview sur Al-Hiwar Ettounsi dimanche soir, Moncef Marzouki a tenté d'esquiver la question. "Il n’y a aucune contradiction. Il m’a été demandé de participer à cette émission, je n’ai pas fait attention au (nom) du journaliste, j'ai accepté car il parlait d’un sujet très important, celui de l’argent volé. Je ne suis pas entré dans les détails de qui il est ou de ce qu’il veut", a affirmé Moncef Marzouki.
"Entre parenthèses, ce livre cite des dizaines de journalistes qui continuent de parler. C’est la vie!", a-t-il conclu.
LIRE AUSSI: Enquête Exclusive en Tunisie: "Liberté sexuelle", Dame de Fer rieuse et "papa contre le méchant"
"J'ai choisi de laisser libre cours aux commentaires jusqu'à présent car ils sont en eux-mêmes le symptôme d'une maladie congénitale des pays ayant connu des régimes autoritaires", a soutenu le journaliste.
Bernard De La Villardière cite également le site internet controversé "Tunisie secret" en plus de "certains journalistes" qu'il considère comme des "valets serviles" au service de ceux qui l'ont critiqué. "Leur campagne renvoie aux méthodes employées dans les bonnes vieilles dictatures pour disqualifier une information ou une enquête qui gêne: on s'attaque à l'émetteur du message quand on ne peut disqualifier le message lui-même", a-t-il assuré.
Le journaliste français a ensuite évoqué le Livre noir qu'il nomme "liste noire". "Quant à la fameuse liste noire, les tunisiens savent bien qu'elle n'a aucune crédibilité! J'attends avec impatience que l'on apporte la preuve de ma "collusion"avec le régime de Monsieur Ben Ali", a défié le journaliste.
Avant cela, Bernard De La Villardière semblait ignorer l'existence du Livre noir.
@Ochlocratie aucune car je ne vois pas de quoi on parle ?!
— B de La Villardière (@BdLVillardiere) 15 Octobre 2014
Ce document controversé a été élaboré à la demande de Marzouki par la présidence de la République, sur la base d'archives qu'elle détenait. La diffusion jugée illégale du Livre noir avait suscité une forte polémique.
Dans l'embarras, le président de la République avait nié son intention de le diffuser et accusé l'Imprimerie nationale d'être à l'origine de la "fuite", s'attirant dans la foulée les foudres des employés de l'Imprimerie.
Le livre noir cite entre autres les journalistes qui auraient participé à l'appareil de propagande de Ben Ali, par le biais de l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE). Le nom de Bernard De La Villardière figure dans ce livre, aux côtés de nombreux autres journalistes tunisiens et étrangers.
Des internautes critiques envers l'émission avaient soulevé la contradiction entre l'entretien jugé complaisant du journaliste avec le Président tunisien et le fait qu'il soit cité par ce dernier comme ayant participé à la propagande du dictateur Ben Ali.
Lors de son interview sur Al-Hiwar Ettounsi dimanche soir, Moncef Marzouki a tenté d'esquiver la question. "Il n’y a aucune contradiction. Il m’a été demandé de participer à cette émission, je n’ai pas fait attention au (nom) du journaliste, j'ai accepté car il parlait d’un sujet très important, celui de l’argent volé. Je ne suis pas entré dans les détails de qui il est ou de ce qu’il veut", a affirmé Moncef Marzouki.
"Entre parenthèses, ce livre cite des dizaines de journalistes qui continuent de parler. C’est la vie!", a-t-il conclu.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.