Les listes en lice pour les législatives dans plusieurs circonscriptions ont poursuivi, dimanche 19 octobre, leur campagne électorale à travers l'organisation de meetings et de rencontres avec les habitants des régions.
Ennahdha pour le "consensus et le pardon"
Du côté d'El Ksar, à Gafsa, Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha, a indiqué que son parti croyait "en l'islam qui unit et ne divise pas", soulignant qu'il n'y avait pas "de place pour le terrorisme en islam".
Il a aussi affirmé qu'une "politique de consensus et de pardon", à laquelle croit Ennahdha, ne signifiait nullement un retour "au parti unique, au président unique, au capital corrompu et à la langue de bois des médias".
Au même moment dans le gouvernorat de Zaghouan, Ajmi Lourimi membre de la liste d'Ennahdha dans cette circonscription a promis en cas de victoire aux élections que son parti oeuvrera à promouvoir un modèle de développement qui assurera la justice sociale et baissera à 50 % le taux de chômage des diplômés.
Le Front Populaire rend hommage à ses martyrs
Dans la circonscription de La Manouba, le Front populaire organisait un meeting à Kobbat Ennhas présidé par Nizar Amami, tête de liste.
La rencontre a débuté par la projection d'un film documentaire sur le parcours militant des deux leaders assassinés du Front populaire: Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
Amami a indiqué que dans cette région agricole, son parti traiterait le problème des investisseurs qui ne respectent pas les cahiers des charges et n'exploitent pas bien les terres que l'Etat leur a cédées.
Al-Amen promet de créer 15.000 emplois
Le parti Al-Amen de Lazhar Bali a organisé un "café politique" à la Manouba sous la présidence d'Abderrazek Khallouli, député sortant et tête de liste de la circonscription.
Khallouli, à l'instar de Amami, a mis l'accent sur l'agriculture. Selon lui, il faudrait changer la situation foncière des terres agricoles de la région, en accordant des titres de propriété pour les agriculteurs.
Il a également évoqué la nécessité de régler la question de l'endettement des petits agriculteurs, tout en les aidant à obtenir des crédits afin qu'ils puissent exploiter leurs terres.
Le programme de sa liste promet également de créer 15.000 emplois, de généraliser le réseau du gaz de ville, de mettre en place des projets industriels de transformation agro-alimentaire, d'exonérer les agriculteurs de leurs dettes annuelles et de créer un établissement hospitalo-universitaire.
Nida Tounes contre la "dictature du parti unique"
Faouzi Elloumi, membre du bureau exécutif de Nida Tounes, a promis,lors d'un meeting du parti à Zaghouan "la mise en place d'un Etat civil et moderne ainsi qu'une coalition regroupant les forces démocratiques et excluant Ennahdha".
"Le véritable régime déchu est celui de la Troïka", a-t-il déclaré. "Nida Tounes grâce à son omniprésence et sa force politique a sauvé le pays de la dictature du parti unique", a-t-il ajouté.
Ettakatol en manque de finances
Moncef Louhichi, secrétaire général du parti Ettakatol et tête de liste du parti dans la circonscription de Sousse, a critiqué la marginalisation "politique et médiatique" de son parti, déplorant que "le principe d'égalité des chances entre les partis soit quasiment absent".
"La campagne électorale connait des défaillances dans la mesure où certains partis bénéficient d'énormes financements, alors que d'autres souffrent d'un manque de ressources" d'autant plus que "le financement public n'est pas suffisant", a-t-il déclaré au correspondant de l'agence TAP.
Il a en outre affirmé que les principaux points du programme électoral de son parti dans la région étaient axés sur la consécration du prestige de l'Etat et sa souveraineté, la lutte contre le terrorisme ou encore la création d'une ligne ferroviaire reliant Sousse à Kairouan et Kasserine.
Son parti envisage également d'améliorer le secteur agricole, à travers le financement des petits agriculteurs.
L'Alliance démocratique pour mettre fin à la bipolarisation... et aux embouteillages
Mohamed Hamdi, secrétaire général de l'Alliance démocratique, a affirmé à Sousse que son parti était capable de mettre fin à la bipolarisation parce que les Tunisiens "méritent une représentativité plus large".
Selon Hamdi, l'Alliance démocratique "refuse que la vie politique soit limitée à deux partis" parce que le peuple "a déjà souffert de cette approche dont l'inefficacité n'est plus à démontrer". Il a aussi proposé une coalition élargie après les prochaines élections avec les différents vainqueurs de la famille démocratique sur la base d'un programme commun.
De son côté, Mohamed Gahbiche, tête de liste du parti à Sousse, a promis que sa liste "oeuvrera à mettre fin aux problèmes des embouteillages dans la région et à créer un centre de traumatologie et des grands brûlés à Bouficha près de Sousse, en vue de réduire les encombrements dans les autres CHU. Gahbiche a promis aussi de mettre en place un programme de lutte contre la pollution à Sidi Abdehamid.
La campagne électorale pour les élections législatives se poursuit en Tunisie jusqu'au 24 octobre. Le silence électoral doit être respecté samedi, veille du scrutin. Les Tunisiens sont appelés à voter dimanche 26 octobre sur l'ensemble du territoire. A l'étranger, le scrutin se déroule sur trois jours, les 24, 25 et 26 octobre, avant que la campagne pour la présidentielle du 23 novembre ne démarre.
Ennahdha pour le "consensus et le pardon"
Du côté d'El Ksar, à Gafsa, Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha, a indiqué que son parti croyait "en l'islam qui unit et ne divise pas", soulignant qu'il n'y avait pas "de place pour le terrorisme en islam".
Il a aussi affirmé qu'une "politique de consensus et de pardon", à laquelle croit Ennahdha, ne signifiait nullement un retour "au parti unique, au président unique, au capital corrompu et à la langue de bois des médias".
Au même moment dans le gouvernorat de Zaghouan, Ajmi Lourimi membre de la liste d'Ennahdha dans cette circonscription a promis en cas de victoire aux élections que son parti oeuvrera à promouvoir un modèle de développement qui assurera la justice sociale et baissera à 50 % le taux de chômage des diplômés.
Le Front Populaire rend hommage à ses martyrs
Dans la circonscription de La Manouba, le Front populaire organisait un meeting à Kobbat Ennhas présidé par Nizar Amami, tête de liste.
La rencontre a débuté par la projection d'un film documentaire sur le parcours militant des deux leaders assassinés du Front populaire: Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
Amami a indiqué que dans cette région agricole, son parti traiterait le problème des investisseurs qui ne respectent pas les cahiers des charges et n'exploitent pas bien les terres que l'Etat leur a cédées.
Al-Amen promet de créer 15.000 emplois
Le parti Al-Amen de Lazhar Bali a organisé un "café politique" à la Manouba sous la présidence d'Abderrazek Khallouli, député sortant et tête de liste de la circonscription.
Khallouli, à l'instar de Amami, a mis l'accent sur l'agriculture. Selon lui, il faudrait changer la situation foncière des terres agricoles de la région, en accordant des titres de propriété pour les agriculteurs.
Il a également évoqué la nécessité de régler la question de l'endettement des petits agriculteurs, tout en les aidant à obtenir des crédits afin qu'ils puissent exploiter leurs terres.
Le programme de sa liste promet également de créer 15.000 emplois, de généraliser le réseau du gaz de ville, de mettre en place des projets industriels de transformation agro-alimentaire, d'exonérer les agriculteurs de leurs dettes annuelles et de créer un établissement hospitalo-universitaire.
Nida Tounes contre la "dictature du parti unique"
Faouzi Elloumi, membre du bureau exécutif de Nida Tounes, a promis,lors d'un meeting du parti à Zaghouan "la mise en place d'un Etat civil et moderne ainsi qu'une coalition regroupant les forces démocratiques et excluant Ennahdha".
"Le véritable régime déchu est celui de la Troïka", a-t-il déclaré. "Nida Tounes grâce à son omniprésence et sa force politique a sauvé le pays de la dictature du parti unique", a-t-il ajouté.
Ettakatol en manque de finances
Moncef Louhichi, secrétaire général du parti Ettakatol et tête de liste du parti dans la circonscription de Sousse, a critiqué la marginalisation "politique et médiatique" de son parti, déplorant que "le principe d'égalité des chances entre les partis soit quasiment absent".
"La campagne électorale connait des défaillances dans la mesure où certains partis bénéficient d'énormes financements, alors que d'autres souffrent d'un manque de ressources" d'autant plus que "le financement public n'est pas suffisant", a-t-il déclaré au correspondant de l'agence TAP.
Il a en outre affirmé que les principaux points du programme électoral de son parti dans la région étaient axés sur la consécration du prestige de l'Etat et sa souveraineté, la lutte contre le terrorisme ou encore la création d'une ligne ferroviaire reliant Sousse à Kairouan et Kasserine.
Son parti envisage également d'améliorer le secteur agricole, à travers le financement des petits agriculteurs.
L'Alliance démocratique pour mettre fin à la bipolarisation... et aux embouteillages
Mohamed Hamdi, secrétaire général de l'Alliance démocratique, a affirmé à Sousse que son parti était capable de mettre fin à la bipolarisation parce que les Tunisiens "méritent une représentativité plus large".
Selon Hamdi, l'Alliance démocratique "refuse que la vie politique soit limitée à deux partis" parce que le peuple "a déjà souffert de cette approche dont l'inefficacité n'est plus à démontrer". Il a aussi proposé une coalition élargie après les prochaines élections avec les différents vainqueurs de la famille démocratique sur la base d'un programme commun.
De son côté, Mohamed Gahbiche, tête de liste du parti à Sousse, a promis que sa liste "oeuvrera à mettre fin aux problèmes des embouteillages dans la région et à créer un centre de traumatologie et des grands brûlés à Bouficha près de Sousse, en vue de réduire les encombrements dans les autres CHU. Gahbiche a promis aussi de mettre en place un programme de lutte contre la pollution à Sidi Abdehamid.
La campagne électorale pour les élections législatives se poursuit en Tunisie jusqu'au 24 octobre. Le silence électoral doit être respecté samedi, veille du scrutin. Les Tunisiens sont appelés à voter dimanche 26 octobre sur l'ensemble du territoire. A l'étranger, le scrutin se déroule sur trois jours, les 24, 25 et 26 octobre, avant que la campagne pour la présidentielle du 23 novembre ne démarre.
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