Des affrontements violents ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre tunisiennes jeudi tout l'après-midi à Kasserine, a constaté jeudi un journaliste de l'AFP.
Alors que l'armée a bombardé le Mont Châambi jeudi et qu'un présumé terroriste algérien serait dans la ville de Kasserine, le ministère de l’Intérieur et un syndicat de police ont tenu à lier les problématiques sociales à la question - sécuritaire - du terrorisme.
Deux jours de heurts à Kasserine contre de nouvelles taxes
Jeudi, des centaines de manifestants ont été opposés, aux policiers et militaires, certains à bord de blindés, dans la cité Ennour, un quartier populaire de Kasserine. En début de soirée, des heurts sporadiques avaient encore lieu.
Les autorités n'ont donné aucune information officielle sur ces heurts, mais une source policière a fait état de huit blessés dans leurs rangs.
La région de Kasserine connaît des heurts de ce type depuis deux jours et plusieurs bâtiments officiels y ont été incendiés.
L'armée est déployée depuis des mois dans cette région du centre-ouest du pays en raison de la présence d'un groupe armé lié à Al-Qaïda près de la frontière algérienne.
L'entrée en vigueur d'une série de taxes sur les moyens de transports privés et professionnels a été l'un des catalyseurs du mouvement. Juste avant de démissionner jeudi, le premier ministre Ali Larayedh a suspendu l'application de ces impôts.
Les troubles sociaux favoriseraient le terrorisme, selon le syndicat des forces de sécurité
Le syndicat des forces de sécurité intérieure a dénoncé jeudi les attaques ayant ciblé, au cours des derniers jours, les postes de police et de la garde nationale ainsi que des établissements publics dans plusieurs régions.
Dans un communiqué, le syndicat met en garde contre le risque de voir ces événements servir les plans des groupes terroristes.
La journée de jeudi a en effet également vu les forces militaires tunisiennes bombarder le Mont Châambi par terre et air. Selon le porte-parole du ministère de la Défense nationale, le colonel major Taoufik Rahmouni, les attaques ont été lancées contre "des cibles en mouvement", ajoutant que les soldats continuaient à quadriller la zone.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a indiqué, dans un communiqué rendu public jeudi, qu’un terroriste algérien jusque-là retranché au mont Châambi, se serait infiltré dans la ville de Kasserine, précisant que l'individu serait "armé".
Connu sous le nom de Lokman Abou Sakhr, Khaled Chaieb serait impliqué dans l'assassinat de soldats et de gardes nationaux, apprend-on de même source.
Alors que l'armée a bombardé le Mont Châambi jeudi et qu'un présumé terroriste algérien serait dans la ville de Kasserine, le ministère de l’Intérieur et un syndicat de police ont tenu à lier les problématiques sociales à la question - sécuritaire - du terrorisme.
Deux jours de heurts à Kasserine contre de nouvelles taxes
Jeudi, des centaines de manifestants ont été opposés, aux policiers et militaires, certains à bord de blindés, dans la cité Ennour, un quartier populaire de Kasserine. En début de soirée, des heurts sporadiques avaient encore lieu.
Les autorités n'ont donné aucune information officielle sur ces heurts, mais une source policière a fait état de huit blessés dans leurs rangs.
La région de Kasserine connaît des heurts de ce type depuis deux jours et plusieurs bâtiments officiels y ont été incendiés.
L'armée est déployée depuis des mois dans cette région du centre-ouest du pays en raison de la présence d'un groupe armé lié à Al-Qaïda près de la frontière algérienne.
L'entrée en vigueur d'une série de taxes sur les moyens de transports privés et professionnels a été l'un des catalyseurs du mouvement. Juste avant de démissionner jeudi, le premier ministre Ali Larayedh a suspendu l'application de ces impôts.
Les troubles sociaux favoriseraient le terrorisme, selon le syndicat des forces de sécurité
Le syndicat des forces de sécurité intérieure a dénoncé jeudi les attaques ayant ciblé, au cours des derniers jours, les postes de police et de la garde nationale ainsi que des établissements publics dans plusieurs régions.
Dans un communiqué, le syndicat met en garde contre le risque de voir ces événements servir les plans des groupes terroristes.
La journée de jeudi a en effet également vu les forces militaires tunisiennes bombarder le Mont Châambi par terre et air. Selon le porte-parole du ministère de la Défense nationale, le colonel major Taoufik Rahmouni, les attaques ont été lancées contre "des cibles en mouvement", ajoutant que les soldats continuaient à quadriller la zone.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a indiqué, dans un communiqué rendu public jeudi, qu’un terroriste algérien jusque-là retranché au mont Châambi, se serait infiltré dans la ville de Kasserine, précisant que l'individu serait "armé".
Connu sous le nom de Lokman Abou Sakhr, Khaled Chaieb serait impliqué dans l'assassinat de soldats et de gardes nationaux, apprend-on de même source.
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