La campagne électorale pour la course à la présidentielle débute samedi 1er novembre en Tunisie, pour la première élection présidentielle de l'après-révolution.
L'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, 87 ans, part favori après la victoire de son parti Nida Tounes aux législatives.
Vingt-sept candidats sont en lice pour le scrutin du 23 novembre. Parmi eux figurent le président sortant Moncef Marzouki, la magistrate Kalthoum Kannou, ainsi que d'anciens ministres de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, renversé en janvier 2011 par un soulèvement populaire après 23 ans au pouvoir.
Certains candidats ont manifesté leur intention de se retirer de la course à la présidentielle.
L’article 49 de la loi organique relative aux élections et aux référendums "n’interdit pas le retrait de l’un des candidats à l’élection présidentielle si celui-ci le décide", précisant, toutefois, que le nom du candidat ne sera pas retiré de la liste définitive des prétendants à la course présidentielle.
Un deuxième tour aura lieu fin décembre si aucun des candidats ne remporte la majorité absolue des suffrages au premier tour.
La campagne pour le 2ème tour de la présidentielle est prévue au lendemain de la proclamation du résultat final du premier tour.
Le futur chef de l'Etat ne disposera, selon la Constitution adoptée en janvier, que de pouvoirs restreints, l'essentiel de l'exécutif relevant du Premier ministre issu de la majorité parlementaire.
Pas de candidat du côté d'Ennahdha
Ennahdha, qui a longtemps combattu le principe même d'une présidentielle au suffrage universel, n'a pas présenté de candidat. Le parti n'a pas annoncé dans l'immédiat soutenir l'un ou l'autre des concurrents.
Le mouvement reste "ouvert à toutes les options", a déclaré à la radio privée Mosaïque FM l'un de ses hauts responsables, Abdelhamid Jelassi.
"Nous cherchons toujours le candidat qui va réaliser les objectifs de la révolution", a-t-il ajouté, précisant que le Conseil de la Choura, l'autorité suprême du mouvement, allait se réunir "dimanche et lundi" pour discuter du sujet.
Ennahdha reste la deuxième force politique tunisienne après avoir remporté aux législatives du 26 octobre, 69 sièges sur les 217 de l'Assemblée des représentants du peuple.
Parmi les autres candidats en lice figurent le président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaâfer, et le richissime homme d'affaires et président du Club africain, Slim Riahi.
M. Ben Jaâfer a lancé un appel aux partis "socio-démocrates" pour qu'ils se mettent d'accord sur un candidat unique au scrutin dans l'espoir que la présidence échappe à Nida Tounes, selon son porte-parole, Mohamed Bennour.
Malgré l'instabilité qui a suivi la révolution, la Tunisie fait figure de dernier espoir pour instaurer un régime démocratique dans l'un des pays du Printemps arabe, les autres ayant sombré dans le chaos ou la répression.
La stabilité de la Tunisie est aussi minée par une économie anémique et un chômage endémique touchant particulièrement les jeunes diplômés. Or la misère et la pauvreté étaient au coeur de la révolution de 2011.
L'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, 87 ans, part favori après la victoire de son parti Nida Tounes aux législatives.
Vingt-sept candidats sont en lice pour le scrutin du 23 novembre. Parmi eux figurent le président sortant Moncef Marzouki, la magistrate Kalthoum Kannou, ainsi que d'anciens ministres de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, renversé en janvier 2011 par un soulèvement populaire après 23 ans au pouvoir.
Certains candidats ont manifesté leur intention de se retirer de la course à la présidentielle.
L’article 49 de la loi organique relative aux élections et aux référendums "n’interdit pas le retrait de l’un des candidats à l’élection présidentielle si celui-ci le décide", précisant, toutefois, que le nom du candidat ne sera pas retiré de la liste définitive des prétendants à la course présidentielle.
Un deuxième tour aura lieu fin décembre si aucun des candidats ne remporte la majorité absolue des suffrages au premier tour.
La campagne pour le 2ème tour de la présidentielle est prévue au lendemain de la proclamation du résultat final du premier tour.
Le futur chef de l'Etat ne disposera, selon la Constitution adoptée en janvier, que de pouvoirs restreints, l'essentiel de l'exécutif relevant du Premier ministre issu de la majorité parlementaire.
Pas de candidat du côté d'Ennahdha
Ennahdha, qui a longtemps combattu le principe même d'une présidentielle au suffrage universel, n'a pas présenté de candidat. Le parti n'a pas annoncé dans l'immédiat soutenir l'un ou l'autre des concurrents.
Le mouvement reste "ouvert à toutes les options", a déclaré à la radio privée Mosaïque FM l'un de ses hauts responsables, Abdelhamid Jelassi.
"Nous cherchons toujours le candidat qui va réaliser les objectifs de la révolution", a-t-il ajouté, précisant que le Conseil de la Choura, l'autorité suprême du mouvement, allait se réunir "dimanche et lundi" pour discuter du sujet.
Ennahdha reste la deuxième force politique tunisienne après avoir remporté aux législatives du 26 octobre, 69 sièges sur les 217 de l'Assemblée des représentants du peuple.
Parmi les autres candidats en lice figurent le président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaâfer, et le richissime homme d'affaires et président du Club africain, Slim Riahi.
M. Ben Jaâfer a lancé un appel aux partis "socio-démocrates" pour qu'ils se mettent d'accord sur un candidat unique au scrutin dans l'espoir que la présidence échappe à Nida Tounes, selon son porte-parole, Mohamed Bennour.
Malgré l'instabilité qui a suivi la révolution, la Tunisie fait figure de dernier espoir pour instaurer un régime démocratique dans l'un des pays du Printemps arabe, les autres ayant sombré dans le chaos ou la répression.
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