FOOTBALL - Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou a refusé lundi 3 novembre le report de la Coupe d’Afrique des nations et campe sur la décision de maintenir la compétition pour janvier 2015.
Une décision qui ne tient pas compte des mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du ministre de la Santé marocain, Houcine El Ouardi, qui déclarait pourtant en octobre dernier que la décision du report de la CAN était "irrévocable" et que le Maroc ne pouvait pas "recevoir autant de personnes en même temps dont une partie proviendrait des pays infectés".
Dans un communiqué de presse paru sur le site de la CAF, l’organisme expose les raisons de son refus. La CAF affirme que l’OMS "ne recommande pas l’annulation des réunions internationales et des rassemblements de masse dans les pays autres que ceux durement touché par le virus Ebola".
Elle ajoute que sur les trois pays les plus touchés par le virus, seule la Guinée conserve une chance de qualification au tournoi. En outre, la Guinée dispute ses matchs à domicile à Casablanca depuis le début de l’épidémie "en s’astreignant à un protocole sanitaire mis en place par le Maroc, et qui n’a montré aucune faille".
La CAF rappelle que le Maroc compte accueillir dans les prochaines semaines la Coupe du monde des clubs de la FIFA, mettant l’accent sur le fait que l’Espagne, pays participant a connu un cas de maladie au Virus d’Ebola, contrairement aux pays participant à la CAN.
L'instance africaine estime qu’il est "illusoire d’attendre plus de 1000 personnes venant du continent pour assister à la CAN", exception faite du Maghreb.
De surcroît, la CAF estime que le dispositif sanitaire actuellement mis en place au Maroc est "largement capable de faire face au flux très limité".
Le report de la Coupe d’Afrique est ainsi inenvisageable pour la CAF qui explique qu’un "changement dans le chronogramme de la compétition se ferait au détriment de l’agenda de la Confédération et celui de la FIFA".
Autre argument avancé: la majorité des joueurs africains évoluent à l’étranger et doivent être libérés afin de rejoindre leurs clubs.
"Le refus de report nous met dans l’embarras et peut contraindre le Maroc à se désister. Notre priorité est la santé des Marocains. Nous prendrons notre décision dans les cinq jours à venir, délai de concertation que nous a accordé la CAF", a expliqué au HuffPost Maroc un collaborateur du ministre des Sports, Mohamed Ouzzine.
Une nouvelle concertation aura lieu le 11 novembre au Caire, siège de la CAF, pour "prendre les décisions qui s'imposent".
Une décision qui ne tient pas compte des mises en garde de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du ministre de la Santé marocain, Houcine El Ouardi, qui déclarait pourtant en octobre dernier que la décision du report de la CAN était "irrévocable" et que le Maroc ne pouvait pas "recevoir autant de personnes en même temps dont une partie proviendrait des pays infectés".
Dans un communiqué de presse paru sur le site de la CAF, l’organisme expose les raisons de son refus. La CAF affirme que l’OMS "ne recommande pas l’annulation des réunions internationales et des rassemblements de masse dans les pays autres que ceux durement touché par le virus Ebola".
Elle ajoute que sur les trois pays les plus touchés par le virus, seule la Guinée conserve une chance de qualification au tournoi. En outre, la Guinée dispute ses matchs à domicile à Casablanca depuis le début de l’épidémie "en s’astreignant à un protocole sanitaire mis en place par le Maroc, et qui n’a montré aucune faille".
La CAF rappelle que le Maroc compte accueillir dans les prochaines semaines la Coupe du monde des clubs de la FIFA, mettant l’accent sur le fait que l’Espagne, pays participant a connu un cas de maladie au Virus d’Ebola, contrairement aux pays participant à la CAN.
L'instance africaine estime qu’il est "illusoire d’attendre plus de 1000 personnes venant du continent pour assister à la CAN", exception faite du Maghreb.
De surcroît, la CAF estime que le dispositif sanitaire actuellement mis en place au Maroc est "largement capable de faire face au flux très limité".
Le report de la Coupe d’Afrique est ainsi inenvisageable pour la CAF qui explique qu’un "changement dans le chronogramme de la compétition se ferait au détriment de l’agenda de la Confédération et celui de la FIFA".
Autre argument avancé: la majorité des joueurs africains évoluent à l’étranger et doivent être libérés afin de rejoindre leurs clubs.
"Le refus de report nous met dans l’embarras et peut contraindre le Maroc à se désister. Notre priorité est la santé des Marocains. Nous prendrons notre décision dans les cinq jours à venir, délai de concertation que nous a accordé la CAF", a expliqué au HuffPost Maroc un collaborateur du ministre des Sports, Mohamed Ouzzine.
Une nouvelle concertation aura lieu le 11 novembre au Caire, siège de la CAF, pour "prendre les décisions qui s'imposent".
Retrouvez les articles du HuffPost Maroc sur notre page Facebook.