POLITIQUE - Depuis quelques années, et particulièrement après le printemps démocratique maghrébin, nous assistons au Maroc en particulier et au Maghreb en général, à une très forte implication des jeunes dans le champ politique. Ces jeunes semblent opérer en marge du champ politique institutionnalisé, mais leur engagement fait d'eux des acteurs notables et inconditionnels dans la transition démocratique afférente à leurs pays respectifs.
Les associations, les collectifs, les mouvements, les espaces de débat et de discussion de rue et tant d'autres manifestations d'intérêt semblent être les formes de cette nouvelle formule de participation politique. Cette nouvelle génération d'acteurs fait appel "systématiquement" aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) pour diffuser leurs idées, aspirations, organiser les actions collectives et demander des RÉFORMES.
Aujourd'hui, un réel cloisonnement existe entre la jeunesse et les partis politiques. C'est la raison pour laquelle nous remarquons le recours des jeunes à des canaux alternatifs d'expression de l'engagement politique en dehors des structures partisanes. La cause n'est pas, souvent, le repli des partis sur eux-mêmes, mais plutôt une crise de confiance, parfois de crédibilité, vis-à-vis des partis. Les jeunes ont du mal à juger crédibles les partis politiques car leur Modus Operandi demande beaucoup de patience et de temps. Les jeunes maghrébins d'aujourd'hui sont impatients, très réactifs et s'attendent à des réalisations rapides et efficaces.
Il faut souligner, que pour faire adhérer cette jeunesse dans les machines partisanes, il faudrait y implémenter une gestion basée sur les compétences. Les partis politiques ne doivent plus tourner en orbite autour des "anciens et sages du parti", mais doivent inclure dans leurs activités les jeunes peu expérimentés qui peuvent défendre des positions claires et participer à la construction de vrais projets de sociétés.
Au Maghreb, encourager les jeunes à s'engager dans la vie politique revient à donner un nouveau souffle aux partis, soit au niveau des agendas ou des leaders. Les partis auront beaucoup à gagner en abolissant cette identification du parti à une personne physique ou à un héritage sacralisé intouchable et immuable. En sociologie, les identités se forgent et se façonnent par la contribution individuelle de chacun dans le militantisme quotidien. Il faut, plus que jamais, rompre avec cette rigidité idéologique inhibitrice de l'émergence des nouveaux talents et figures politiciennes au sein des partis.
Nous remarquons que les sociétés occidentales permettent à leur jeunesse de faire émerger leur potentiel créatif et défiant dans les divers débats nationaux. Hélas, au Maghreb, seule une personne "senior" avec des cheveux gris reflète sagesse et maturité politique. Tandis que les jeunes demeurent perçus comme un petit nid de poussins trop "ambitieux, rêveurs et naïfs"!
C'est une histoire de soubassement culturel falsifié et complètement en déphasage avec les défis démocratiques de l'instant présent.
Le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, la Libye et la Mauritanie ont besoin, plus que jamais, d'une jeunesse politiquement avertie, culturellement solide et patriotiquement menée pour conduire à bien le chantier de la transition démocratique.
Je termine avec la citation du poète et homme d'affaires américain Samuel Ullman: "La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort (...) vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement".
Les associations, les collectifs, les mouvements, les espaces de débat et de discussion de rue et tant d'autres manifestations d'intérêt semblent être les formes de cette nouvelle formule de participation politique. Cette nouvelle génération d'acteurs fait appel "systématiquement" aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) pour diffuser leurs idées, aspirations, organiser les actions collectives et demander des RÉFORMES.
De réelles réformes sont demandées par la jeunesse maghrébine, touchant principalement l'éducation, la santé et l'emploi. Il existe un lien de cause à effet entre ces trois piliers de toute politique publique. Une jeunesse éduquée et en bonne santé ne peut que devenir une richesse inouïe pour la création de la valeur nationale et même internationale.
Aujourd'hui, un réel cloisonnement existe entre la jeunesse et les partis politiques. C'est la raison pour laquelle nous remarquons le recours des jeunes à des canaux alternatifs d'expression de l'engagement politique en dehors des structures partisanes. La cause n'est pas, souvent, le repli des partis sur eux-mêmes, mais plutôt une crise de confiance, parfois de crédibilité, vis-à-vis des partis. Les jeunes ont du mal à juger crédibles les partis politiques car leur Modus Operandi demande beaucoup de patience et de temps. Les jeunes maghrébins d'aujourd'hui sont impatients, très réactifs et s'attendent à des réalisations rapides et efficaces.
Il faut souligner, que pour faire adhérer cette jeunesse dans les machines partisanes, il faudrait y implémenter une gestion basée sur les compétences. Les partis politiques ne doivent plus tourner en orbite autour des "anciens et sages du parti", mais doivent inclure dans leurs activités les jeunes peu expérimentés qui peuvent défendre des positions claires et participer à la construction de vrais projets de sociétés.
Au Maghreb, encourager les jeunes à s'engager dans la vie politique revient à donner un nouveau souffle aux partis, soit au niveau des agendas ou des leaders. Les partis auront beaucoup à gagner en abolissant cette identification du parti à une personne physique ou à un héritage sacralisé intouchable et immuable. En sociologie, les identités se forgent et se façonnent par la contribution individuelle de chacun dans le militantisme quotidien. Il faut, plus que jamais, rompre avec cette rigidité idéologique inhibitrice de l'émergence des nouveaux talents et figures politiciennes au sein des partis.
La restauration de cette confiance éphémère entre les jeunes et le politique passerait, à mon avis, par une transformation réaliste des partis en termes d'organisation et de positions idéologiques pour pouvoir dégager une image crédible et optimiste.
Nous remarquons que les sociétés occidentales permettent à leur jeunesse de faire émerger leur potentiel créatif et défiant dans les divers débats nationaux. Hélas, au Maghreb, seule une personne "senior" avec des cheveux gris reflète sagesse et maturité politique. Tandis que les jeunes demeurent perçus comme un petit nid de poussins trop "ambitieux, rêveurs et naïfs"!
C'est une histoire de soubassement culturel falsifié et complètement en déphasage avec les défis démocratiques de l'instant présent.
Le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, la Libye et la Mauritanie ont besoin, plus que jamais, d'une jeunesse politiquement avertie, culturellement solide et patriotiquement menée pour conduire à bien le chantier de la transition démocratique.
Je termine avec la citation du poète et homme d'affaires américain Samuel Ullman: "La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort (...) vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement".
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