Le journaliste français Alain Gresh, directeur-adjoint du Monde Diplomatique et deux journalistes égyptiennes ont été retenus pendant deux heures par la police avant d'être libérés.
Dans une déclaration au site Mada Masr, Alain Gresh indique qu'il discutait en anglais et en arabe dans un café, non loin de l'ambassade britannique avec une journaliste et une étudiante égyptiennes. "Une femme qui écoutait notre discussion s'est mise à crier et a dit: "vous allez détruire le pays".
La femme est sortie du café et s'est adressée à des policiers qui se trouvaient dehors. Ils sont alors entrés et ont posé des questions au journaliste sur les raisons de sa présence en Egypte et la manière dont il est entré. Les policiers ont pris le passeport d'Alain Gresh et les pièces d'identité de la journaliste et de l'étudiante.
Après une demi heure, les policiers sont revenus et ont rendu le passeport mais ont dit qu'ils allaient conserver les pièces d'identité des deux égyptiennes. Les policiers ont demandé à Alain Gresh s'il avait une autorisation d'exercer en Égypte puis lui ont dit qu'il pouvait partir. Ce qu'il a refusé de faire sans ses deux collègues égyptiennes. Tous ont fini par être libérés après deux heures.
Gresh s'est dit surpris de la facilité avec laquelle n'importe qui pouvait faire arrêter quelqu'un et le remettre aux forces de sécurité. Le chef de la police de Qasr Al-Nil a confirmé à des membres du syndicat des journalistes que la femme au café avait entendu Gresh et ses deux collègues "parler de politique" et les a signalés.
Dans une déclaration au site Mada Masr, Alain Gresh indique qu'il discutait en anglais et en arabe dans un café, non loin de l'ambassade britannique avec une journaliste et une étudiante égyptiennes. "Une femme qui écoutait notre discussion s'est mise à crier et a dit: "vous allez détruire le pays".
La femme est sortie du café et s'est adressée à des policiers qui se trouvaient dehors. Ils sont alors entrés et ont posé des questions au journaliste sur les raisons de sa présence en Egypte et la manière dont il est entré. Les policiers ont pris le passeport d'Alain Gresh et les pièces d'identité de la journaliste et de l'étudiante.
Après une demi heure, les policiers sont revenus et ont rendu le passeport mais ont dit qu'ils allaient conserver les pièces d'identité des deux égyptiennes. Les policiers ont demandé à Alain Gresh s'il avait une autorisation d'exercer en Égypte puis lui ont dit qu'il pouvait partir. Ce qu'il a refusé de faire sans ses deux collègues égyptiennes. Tous ont fini par être libérés après deux heures.
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