Des membres de la communauté musulmane et des sympathisants s'inquiètent de la montée récente de gestes islamophobes au Québec et demandent au gouvernement d'y réagir.
L'Association des musulmans et arabes pour la laïcité au Québec (AMAL-Québec) estime qu'il est essentiel à court terme d'accroître la sécurité autour des mosquées.
Trois mosquées de la région de Québec ont été la cible de vandales dans la nuit de vendredi à samedi et une autre a subi le même sort dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Jean-sur-Richelieu au sud du Quebec.
L'association, qui dit représenter un courant citoyen et non religieux, signale de plus que sa page Facebook est abreuvée de propos haineux depuis les événements tragiques des dernières semaines qui ont coûté la vie aux militaires Nathan Cirillo et Patrice Vincent, tués par des partisans du Djihad en octobre dernier selon la presse canadienne.
L'organisme s'inquiète de la possible existence de réseaux islamophobes organisés, alors que les trois mosquées de la région de Québec ont été placardées de panneaux imprimés sur lesquels on pouvait lire "Islam hors de chez moi" et qui étaient signés du mouvement d'extrême droite, "Québec identitaire".
À Saint-Jean, c'est un lourd pavé qui a été lancé dans le fenêtre de la mosquée.
Le porte-parole de l'association, Haroun Bouazzi, croit que le temps est venu pour le gouvernement du Québec de lancer une campagne de sensibilisation contre l'islamophobie à l'image de celles qui ont connu un certain succès contre l'homophobie.
Il appelle également le gouvernement et les élus à aller à la rencontre des communautés musulmanes pour rassurer celles-ci.
Selon M. Bouazzi, ces communautés se sentent rejetées et il est nécessaire, selon lui, d'établir des contacts et un dialogue avec elles.
Contacté par le HuffPost Tunisie, Iyed Mahjoub, tunisien vivant à Montréal depuis plus de 5 ans a également "ressenti une forme de rejet de la communauté musulmane s'installer".
Le jeune homme donne son avis, "les islamophobes se doivent de se dire que ceux qui tuent au nom d'une religion ne sont pas croyants" comparant même le phénomène "à la vague de personnes déguisés en clown qui ont agressé des gens en France" qui a, injustement desservi les "vrais clowns, ceux qui font vraiment leur boulot".
L'Association des musulmans et arabes pour la laïcité au Québec (AMAL-Québec) estime qu'il est essentiel à court terme d'accroître la sécurité autour des mosquées.
Trois mosquées de la région de Québec ont été la cible de vandales dans la nuit de vendredi à samedi et une autre a subi le même sort dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Jean-sur-Richelieu au sud du Quebec.
L'association, qui dit représenter un courant citoyen et non religieux, signale de plus que sa page Facebook est abreuvée de propos haineux depuis les événements tragiques des dernières semaines qui ont coûté la vie aux militaires Nathan Cirillo et Patrice Vincent, tués par des partisans du Djihad en octobre dernier selon la presse canadienne.
L'organisme s'inquiète de la possible existence de réseaux islamophobes organisés, alors que les trois mosquées de la région de Québec ont été placardées de panneaux imprimés sur lesquels on pouvait lire "Islam hors de chez moi" et qui étaient signés du mouvement d'extrême droite, "Québec identitaire".
À Saint-Jean, c'est un lourd pavé qui a été lancé dans le fenêtre de la mosquée.
Le porte-parole de l'association, Haroun Bouazzi, croit que le temps est venu pour le gouvernement du Québec de lancer une campagne de sensibilisation contre l'islamophobie à l'image de celles qui ont connu un certain succès contre l'homophobie.
Il appelle également le gouvernement et les élus à aller à la rencontre des communautés musulmanes pour rassurer celles-ci.
Selon M. Bouazzi, ces communautés se sentent rejetées et il est nécessaire, selon lui, d'établir des contacts et un dialogue avec elles.
Contacté par le HuffPost Tunisie, Iyed Mahjoub, tunisien vivant à Montréal depuis plus de 5 ans a également "ressenti une forme de rejet de la communauté musulmane s'installer".
"Il y a des amalgames qu'on fait, les jihadistes ne représentent pas l'islam. Cette hausse de la violence extrémiste créait une peur compréhensible. L'essentiel c'est d'avertir les Québécois et de créer un échange entre les communautés." a-t-il déclaré.
Le jeune homme donne son avis, "les islamophobes se doivent de se dire que ceux qui tuent au nom d'une religion ne sont pas croyants" comparant même le phénomène "à la vague de personnes déguisés en clown qui ont agressé des gens en France" qui a, injustement desservi les "vrais clowns, ceux qui font vraiment leur boulot".
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