Le parti Afek Tounes a annoncé dimanche que Béji Caid Essebsi était le "meilleur candidat à la présidentielle en cette période critique que traverse le pays".
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de son Conseil national, Afek Tounes a indiqué que la prochaine étape nécessitait l'adoption de mesures efficientes permettant de garantir la sécurité et la stabilité dans le pays.
Cette décision a suscité de nombreuses réactions sur la toile. Certains ont jugé cette décision "logique" et en adéquation avec l'orientation du parti, tandis que d'autres ont exprimé leur déception.
Face aux critiques, le leader du parti Yassine Brahim a tenté une explication sur sa page Facebook.
"Pas mal de fans de cette page et de la page du parti ont exprimé leur déception suite à la décision prise par notre Conseil National ce jour consistant à considérer que M. Béji Caied Essebsi est le candidat le plus approprié pour la présidence de la République aujourd'hui", a constaté M. Brahim, élu député d'Afek Tounes dans la circonscription de Mahdia.
"Il nous faut (...) un Président qui soit civiliste et rassembleur pour limiter les chances d'un clivage divisant le pays et éloignant les chances de stabilité politique pour au moins 2-3 ans", a-t-il justifié.
En plus de la stabilité, Yassine Brahim considère que le "prochain président" doit avoir une "expérience diplomatique" pour "remettre la Tunisie à sa vraie place dans l'espace géostratégique (de) la région". Il affirme enfin que seul un candidat soutenu par un parti politique a des chances d'accéder au second tour.
"Certes (Béji Caïd Essebsi) n'est pas jeune mais aucun candidat 'civiliste' plus jeune" ne correspond à ces trois critères, a-t-il encore indiqué.
Toujours selon les explications du leader d'Afek Tounes, son parti d'orientation libérale se positionne "à droite de Nida (Tounes)" et "à gauche d'Ennahdha", tout en étant deux fois plus proche de Nida Tounes que d'Ennahdha. Ce "positionnement clair" expliquerait donc le choix du Conseil national du parti.
"La politique demande patience et persévérance, alors soyez patients avec nous, et jugez votre parti dans le temps. Vous verrez inchallah avec le recul la cohérence des positions du parti, toujours dans l'intérêt de notre beau pays", a conclu Yassine Brahim.
Afek Tounes est devenu la cinquième force politique à l'issue des législatives avec huit députés (contre quatre en 2011). Un document faisant état d'une possible alliance avec les deux principales forces Nida Tounes et Ennahdha avait créé une forte polémique que le parti a tenté d'endiguer.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de son Conseil national, Afek Tounes a indiqué que la prochaine étape nécessitait l'adoption de mesures efficientes permettant de garantir la sécurité et la stabilité dans le pays.
Cette décision a suscité de nombreuses réactions sur la toile. Certains ont jugé cette décision "logique" et en adéquation avec l'orientation du parti, tandis que d'autres ont exprimé leur déception.
Résumé de la journée du 16 nov 2014 : ↑ #Hamma et ↓ #Afek ...
— Med Dhia Hammami (@_med_Dhia) 17 Novembre 2014
Face aux critiques, le leader du parti Yassine Brahim a tenté une explication sur sa page Facebook.
"Pas mal de fans de cette page et de la page du parti ont exprimé leur déception suite à la décision prise par notre Conseil National ce jour consistant à considérer que M. Béji Caied Essebsi est le candidat le plus approprié pour la présidence de la République aujourd'hui", a constaté M. Brahim, élu député d'Afek Tounes dans la circonscription de Mahdia.
"Il nous faut (...) un Président qui soit civiliste et rassembleur pour limiter les chances d'un clivage divisant le pays et éloignant les chances de stabilité politique pour au moins 2-3 ans", a-t-il justifié.
En plus de la stabilité, Yassine Brahim considère que le "prochain président" doit avoir une "expérience diplomatique" pour "remettre la Tunisie à sa vraie place dans l'espace géostratégique (de) la région". Il affirme enfin que seul un candidat soutenu par un parti politique a des chances d'accéder au second tour.
"Certes (Béji Caïd Essebsi) n'est pas jeune mais aucun candidat 'civiliste' plus jeune" ne correspond à ces trois critères, a-t-il encore indiqué.
Toujours selon les explications du leader d'Afek Tounes, son parti d'orientation libérale se positionne "à droite de Nida (Tounes)" et "à gauche d'Ennahdha", tout en étant deux fois plus proche de Nida Tounes que d'Ennahdha. Ce "positionnement clair" expliquerait donc le choix du Conseil national du parti.
"La politique demande patience et persévérance, alors soyez patients avec nous, et jugez votre parti dans le temps. Vous verrez inchallah avec le recul la cohérence des positions du parti, toujours dans l'intérêt de notre beau pays", a conclu Yassine Brahim.
Afek Tounes est devenu la cinquième force politique à l'issue des législatives avec huit députés (contre quatre en 2011). Un document faisant état d'une possible alliance avec les deux principales forces Nida Tounes et Ennahdha avait créé une forte polémique que le parti a tenté d'endiguer.
LIRE AUSSI: Une alliance avec Nida Tounes et Ennahdha? Afek Tounes s'explique
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