Le Roi de Suède a félicité "le peuple de l'État de Palestine", samedi 15 novembre à l'occasion du 26ème anniversaire de la proclamation de l'indépendance palestinienne. "Une première dans l'Histoire européenne" a indiqué le Times Of Israël.
Dans une lettre adressée au Président palestinien Mahmoud Abbas, Charles XVI Gustave de Suède a salué la déclaration d'indépendance palestinienne. Cet État palestinien a été proclamé le 15 novembre 1988 lors du dix-neuvième Conseil national d’Alger. Cette année là, 82 États avaient reconnu officiellement la Palestine. Parmi eux, une majorité de pays d'Afrique et du Moyen-Orient (Tunisie, Algérie et Maroc) et une partie de ce qui était alors le bloc soviétique (Russie).
De nombreux autres pays suivront progressivement le mouvement, comme le Brésil, le Chili et l'Argentine en 2011. Haïti est pour sa part le dernier pays avant la Suède, à avoir reconnu officiellement la Palestine comme État, en septembre 2013. Le royaume de Suède l'avait reconnu officiellement l'État de Palestine, en octobre dernier.
La décision de la Suède, saluée par les dirigeants palestiniens, survient à un moment où les efforts menés depuis des décennies pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien dans une profonde impasse.
Israël avait protesté contre la reconnaissance suédoise
En Octobre dernier, le directeur général adjoint pour l'Europe au ministère, Aviv Shir-on, avait exprimé auprès de l'ambassadeur suédois en Israël, les protestations et la "déception" israéliennes devant la décision suédoise.
Cette annonce "ne contribue pas à l'amélioration des relations entre Israël et les Palestiniens, mais au contraire à leur détérioration", a dit Aviv Shir-on à son hôte, selon le ministère. Elle "réduit les chances de parvenir à un accord en suscitant chez les Palestiniens l'attente irréaliste qu'ils peuvent atteindre leur objectif de manière unilatérale, et non pas à travers des négociations avec Israël", a-t-il ajouté.
Israël avait alors trouvé "étrange" que le Premier ministre suédois se soit concentré sur la question palestinienne dans son discours de politique générale alors que la région est confrontée à des guerres et des "atrocités quotidiennes", a-t-il encore déclaré.
Dans une lettre adressée au Président palestinien Mahmoud Abbas, Charles XVI Gustave de Suède a salué la déclaration d'indépendance palestinienne. Cet État palestinien a été proclamé le 15 novembre 1988 lors du dix-neuvième Conseil national d’Alger. Cette année là, 82 États avaient reconnu officiellement la Palestine. Parmi eux, une majorité de pays d'Afrique et du Moyen-Orient (Tunisie, Algérie et Maroc) et une partie de ce qui était alors le bloc soviétique (Russie).
De nombreux autres pays suivront progressivement le mouvement, comme le Brésil, le Chili et l'Argentine en 2011. Haïti est pour sa part le dernier pays avant la Suède, à avoir reconnu officiellement la Palestine comme État, en septembre 2013. Le royaume de Suède l'avait reconnu officiellement l'État de Palestine, en octobre dernier.
"À l'occasion de la fête nationale palestinienne, je tiens à exprimer à son Excellence (ndlr: Mahmoud Abbas) mes meilleurs vœux de santé et de bonheur, ainsi que prospérité à la population de l'État de Palestine", a écrit Charles XVI Gustave de Suède.
HM the King greets President Abbas on the National Day of #Palestine. A first. pic.twitter.com/6gtaPX2r3L
— Robert Rydberg (@RydbergMena) November 15, 2014
La décision de la Suède, saluée par les dirigeants palestiniens, survient à un moment où les efforts menés depuis des décennies pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien dans une profonde impasse.
LIRE AUSSI: Après la Suède, pour une reconnaissance française de l'État de Palestine
Israël avait protesté contre la reconnaissance suédoise
En Octobre dernier, le directeur général adjoint pour l'Europe au ministère, Aviv Shir-on, avait exprimé auprès de l'ambassadeur suédois en Israël, les protestations et la "déception" israéliennes devant la décision suédoise.
Cette annonce "ne contribue pas à l'amélioration des relations entre Israël et les Palestiniens, mais au contraire à leur détérioration", a dit Aviv Shir-on à son hôte, selon le ministère. Elle "réduit les chances de parvenir à un accord en suscitant chez les Palestiniens l'attente irréaliste qu'ils peuvent atteindre leur objectif de manière unilatérale, et non pas à travers des négociations avec Israël", a-t-il ajouté.
Israël avait alors trouvé "étrange" que le Premier ministre suédois se soit concentré sur la question palestinienne dans son discours de politique générale alors que la région est confrontée à des guerres et des "atrocités quotidiennes", a-t-il encore déclaré.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.