POLITIQUE - Yassine Chanoufi, un des 27 candidats en lice pour l'élection présidentielle, a attiré l'attention, depuis le début de la campagne électorale par un style particulier et des interventions remarquées dans les médias.
Lorsqu'il avait déposé sa candidature, Chanoufi s'était présenté comme un homme d'affaires qui a "une expérience dans la finance et les affaires".
Avec les débuts de la campagne électorale, il a été accusé par certains de contrebande et par d'autres d'avoir collaboré avec le régime Ben Ali. Ancien douanier qui s'est reconverti dans "le secteur du poisson", il a dérouté les médias.
Interrogé sur Mosaïque FM à propos des soupçons qui pèsent sur sa carrière, il a rejeté toute accusation de corruption. Mais dans un entretien avec le quotidien La Presse, il a déclaré:
"C'est vrai que j'ai collaboré avec les Trabelsi. Mais je dois préciser que notre partenariat était circonscrit, en toute transparence, au secteur du poisson. Un point à la ligne".
Plusieurs de ses déclarations ont fait le buzz sur les réseaux sociaux notamment son passage dans l'émission Chokran Ala Al Houdhour (Merci pour votre présence). L'animateur lui demandait s'il pensait avoir une chance de récolter plus de 50% des voix à la présidentielle. Yassine Chanoufi lance alors: "Pourquoi? Je m'appelle Béji?".
Le style de l'homme d'affaire a ainsi attiré l'attention des internautes qui n'ont pas manqué de le tourner en dérision.
Yassine Chanoufi qui était inconnu du grand public avant l'annonce de sa candidature, a également eu droit à son imitation dans l'émission satirique de Mosaïque FM, "Sayes Khouk". Dans la séquence, il est présenté ironiquement comme le président indépendant qui "a dit non au régime de Ben Ali" et "l'un des rares opposants qui ont affronté l'ancien régime".
Interrogé lundi sur les réactions qu'il suscite, le candidat a répondu: "Yassine Chanoufi sort de la rue tunisienne, il dit la vérité et ne fait pas dans la langue de bois".
Le premier tour de l'élection présidentielle est prévu pour le 23 novembre avec 27 candidats en lice. Deux candidats, Mohamed Hamdi et Abderrahim Zouari, ont annoncé avoir renoncé à briguer la magistrature suprême, même si leur retrait n'est pas pris en compte, selon les dispositions de la loi électorale, et leur nom figurera sur les bulletins de vote.
Dans le cas où aucun candidat ne parvient à recueillir la majorité absolue des voix, un second tour sera organisé fin décembre entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix.
Lorsqu'il avait déposé sa candidature, Chanoufi s'était présenté comme un homme d'affaires qui a "une expérience dans la finance et les affaires".
Avec les débuts de la campagne électorale, il a été accusé par certains de contrebande et par d'autres d'avoir collaboré avec le régime Ben Ali. Ancien douanier qui s'est reconverti dans "le secteur du poisson", il a dérouté les médias.
Interrogé sur Mosaïque FM à propos des soupçons qui pèsent sur sa carrière, il a rejeté toute accusation de corruption. Mais dans un entretien avec le quotidien La Presse, il a déclaré:
"C'est vrai que j'ai collaboré avec les Trabelsi. Mais je dois préciser que notre partenariat était circonscrit, en toute transparence, au secteur du poisson. Un point à la ligne".
Plusieurs de ses déclarations ont fait le buzz sur les réseaux sociaux notamment son passage dans l'émission Chokran Ala Al Houdhour (Merci pour votre présence). L'animateur lui demandait s'il pensait avoir une chance de récolter plus de 50% des voix à la présidentielle. Yassine Chanoufi lance alors: "Pourquoi? Je m'appelle Béji?".
La question était "penses-tu obtenir plus que 50% des voix" RT @adelmn: "3leh esmi el beji?" mais quelle sortie de #channoufi!
— Meryem Marzouki (@meryemmarzouki) 10 Novembre 2014
Le style de l'homme d'affaire a ainsi attiré l'attention des internautes qui n'ont pas manqué de le tourner en dérision.
Je me disais bien que j'avais vu Slim Riahi et Channoufi dans un film! pic.twitter.com/68Ck8S1QiV
— Hamilcar (@HamilcarB) 13 Novembre 2014
Made in chinois #TnPrezVine #TnPrez #Chennoufi https://t.co/25IPzShsMG
— RØDE (@RODE86) 12 Novembre 2014
Si vous voulez rigoler (et après tendbou), suivez le candidat à la pez Channoufi sur Wat1 http://t.co/b1s2Avq69U pic.twitter.com/1nJ7W9d6LQ
— Welid Naffati (@WelidNaffati) 10 Novembre 2014
Yassine Chanoufi qui était inconnu du grand public avant l'annonce de sa candidature, a également eu droit à son imitation dans l'émission satirique de Mosaïque FM, "Sayes Khouk". Dans la séquence, il est présenté ironiquement comme le président indépendant qui "a dit non au régime de Ben Ali" et "l'un des rares opposants qui ont affronté l'ancien régime".
Yassine Chanoufi #BreakTheInternet
— Eya Turki (@EyaTurki) 15 Novembre 2014
Vous vous rendez compte que vous êtes hystériques là? #Chanoufi
— Ahlem HachichaChaker (@AhlemHC) 10 Novembre 2014
Interrogé lundi sur les réactions qu'il suscite, le candidat a répondu: "Yassine Chanoufi sort de la rue tunisienne, il dit la vérité et ne fait pas dans la langue de bois".
Le premier tour de l'élection présidentielle est prévu pour le 23 novembre avec 27 candidats en lice. Deux candidats, Mohamed Hamdi et Abderrahim Zouari, ont annoncé avoir renoncé à briguer la magistrature suprême, même si leur retrait n'est pas pris en compte, selon les dispositions de la loi électorale, et leur nom figurera sur les bulletins de vote.
Dans le cas où aucun candidat ne parvient à recueillir la majorité absolue des voix, un second tour sera organisé fin décembre entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix.
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