Slim Chiboub, gendre du président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, condamné à la prison ferme, est rentré mardi à Tunis et va contester son jugement, a annoncé son avocat à l'AFP.
M. Chiboub, un homme d'affaires, était installé aux Emirats arabes unis depuis janvier 2011 et la fuite de son beau-père à la suite d'un soulèvement populaire. Il avait été condamné par contumace en Tunisie à cinq ans de prison pour détention illégale d'arme à feu.
"Il est arrivé à l'aéroport d'Enfidha", au sud de Tunis, a affirmé Me Wissem Saïdi.
M. Chiboub s'est rendu en milieu de matinée au Palais de justice à Tunis, selon un journaliste de l'AFP sur place.
L'ex-président du club de l'Espérance sportive de Tunis (EST) avait annoncé son prochain retour dans une interview publiée la semaine dernière dans l'hebdomadaire Jeune Afrique.
Le retour de M. Chiboub en Tunisie intervient au moment où d'anciens responsables sous Ben Ali font un retour en force sur la scène politique à la faveur des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti anti-islamiste Nida Tounes, qui compte de nombreux proches de l'ancien régime, et de la présidentielle du 23 novembre.
M. Chiboub avait déclaré sur Jeune Afrique n'avoir eu que "très rarement" des contacts avec son beau-père, en exil en Arabie saoudite.
"Nous n'avions plus de relations depuis 2002. J'ai eu à le recontacter après le 14 janvier 2011, mais aujourd'hui nous ne sommes plus en lien", a-t-il dit.
M. Chiboub, un homme d'affaires, était installé aux Emirats arabes unis depuis janvier 2011 et la fuite de son beau-père à la suite d'un soulèvement populaire. Il avait été condamné par contumace en Tunisie à cinq ans de prison pour détention illégale d'arme à feu.
"Il est arrivé à l'aéroport d'Enfidha", au sud de Tunis, a affirmé Me Wissem Saïdi.
"Il va directement au tribunal à Tunis pour contester (le jugement). Nous allons bien sûr demander un non-lieu et sa libération", a-t-il ajouté.
M. Chiboub s'est rendu en milieu de matinée au Palais de justice à Tunis, selon un journaliste de l'AFP sur place.
L'ex-président du club de l'Espérance sportive de Tunis (EST) avait annoncé son prochain retour dans une interview publiée la semaine dernière dans l'hebdomadaire Jeune Afrique.
"Je vais essayer de tourner la page du passé pour vivre sereinement avec ma famille, dans ma société. J'ai des dossiers à clôturer avec la justice et encore une fois j'ai confiance. J'accepterai les décisions de la justice démocratique tunisienne", avait-il dit.
Le retour de M. Chiboub en Tunisie intervient au moment où d'anciens responsables sous Ben Ali font un retour en force sur la scène politique à la faveur des élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti anti-islamiste Nida Tounes, qui compte de nombreux proches de l'ancien régime, et de la présidentielle du 23 novembre.
A ceux qui s'interrogent sur le moment choisi pour son retour, M. Chiboub a répondu lundi sur la chaîne France 24 qu'"aujourd'hui nous avons une justice indépendante. Voilà ma garantie".
M. Chiboub avait déclaré sur Jeune Afrique n'avoir eu que "très rarement" des contacts avec son beau-père, en exil en Arabie saoudite.
"Nous n'avions plus de relations depuis 2002. J'ai eu à le recontacter après le 14 janvier 2011, mais aujourd'hui nous ne sommes plus en lien", a-t-il dit.
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