L'enjeu est grand.
La Tunisie va connaître dans quelques jours, l'une des premières élections présidentielles libres et démocratiques du monde arabe. C'est historique et angoissant.
Seulement un mois après les élections législatives, la campagne électorale semble avoir été courte, phagocytée par les campagnes de candidats soutenus par des gros moyens financiers. Les meetings se sont enchaînés partout dans le pays (très (trop ?) peu à l'étranger) et pourtant aucun(e) candidat ne semble avoir la conscience de ce qui va se jouer. Il y en a même qui abandonnent en cours de route, fatigués ou stratèges.
Ce qui se joue, c'est une transition politique, de décennies de dictature dont le symptôme le plus apparent était un culte de la personnalité impressionnant, totalitaire et dégoûtant ; vers une démocratie où le président va connaître des heures de gloire, de respect et des heures d'échec. Je souhaite que le futur président connaisse des succès mais qu'il morde la poussière aussi, ce sera la meilleure preuve, qu'enfin les Tunisiennes et les Tunisiens ont tourné la page du portrait qui s'imposait à leurs yeux partout où ils allaient.
Ce président aura une tâche cruciale : veiller à ce qu'enfin les habitants de ce petit pays "vert" se réconcilient avec leur histoire, sans tabous, avec justice et la stricte volonté de réconcilier.
Le deuxième défi sera de veiller à l'établissement de l'Etat de droit. Qu'on ne se trompe pas, les affaires économiques, sociales et sociétales seront principalement l'affaire des parlementaires et du gouvernement.
Le président ne doit plus avoir son rôle de patriarche autoritaire, que certains semblent encore cultiver, mais il va devoir être un des garants solides de la nouvelle Constitution, être le symbole de la transformation de cette "start-up démocratie" en démocratie installée à jamais par tous et pour tous.
Il reste la question de savoir comment il faut choisir celui ou celle qui siègera à Carthage, qui sera chef des armées et de la diplomatie.
Les critères peuvent être multiples et divers, légitimes ou franchement bancals, le travail présenté ci-après a choisi de se concentrer sur la collusion du candidat ou de la candidate avec les anciens régimes et sur leur opposition à ceux-ci.
Les informations n'étant pas toujours disponibles, il ne se prétend pas exhaustif ou absolu. Il se veut servir de recueil d'informations pour faciliter le choix citoyen des "défenseurs de la nation".
En espérant qu'il sera diffusé au plus grand nombre, bon vote.
La Tunisie va connaître dans quelques jours, l'une des premières élections présidentielles libres et démocratiques du monde arabe. C'est historique et angoissant.
Seulement un mois après les élections législatives, la campagne électorale semble avoir été courte, phagocytée par les campagnes de candidats soutenus par des gros moyens financiers. Les meetings se sont enchaînés partout dans le pays (très (trop ?) peu à l'étranger) et pourtant aucun(e) candidat ne semble avoir la conscience de ce qui va se jouer. Il y en a même qui abandonnent en cours de route, fatigués ou stratèges.
Ce qui se joue, c'est une transition politique, de décennies de dictature dont le symptôme le plus apparent était un culte de la personnalité impressionnant, totalitaire et dégoûtant ; vers une démocratie où le président va connaître des heures de gloire, de respect et des heures d'échec. Je souhaite que le futur président connaisse des succès mais qu'il morde la poussière aussi, ce sera la meilleure preuve, qu'enfin les Tunisiennes et les Tunisiens ont tourné la page du portrait qui s'imposait à leurs yeux partout où ils allaient.
Ce président aura une tâche cruciale : veiller à ce qu'enfin les habitants de ce petit pays "vert" se réconcilient avec leur histoire, sans tabous, avec justice et la stricte volonté de réconcilier.
Le deuxième défi sera de veiller à l'établissement de l'Etat de droit. Qu'on ne se trompe pas, les affaires économiques, sociales et sociétales seront principalement l'affaire des parlementaires et du gouvernement.
Le président ne doit plus avoir son rôle de patriarche autoritaire, que certains semblent encore cultiver, mais il va devoir être un des garants solides de la nouvelle Constitution, être le symbole de la transformation de cette "start-up démocratie" en démocratie installée à jamais par tous et pour tous.
Il reste la question de savoir comment il faut choisir celui ou celle qui siègera à Carthage, qui sera chef des armées et de la diplomatie.
Les critères peuvent être multiples et divers, légitimes ou franchement bancals, le travail présenté ci-après a choisi de se concentrer sur la collusion du candidat ou de la candidate avec les anciens régimes et sur leur opposition à ceux-ci.
Les informations n'étant pas toujours disponibles, il ne se prétend pas exhaustif ou absolu. Il se veut servir de recueil d'informations pour faciliter le choix citoyen des "défenseurs de la nation".
En espérant qu'il sera diffusé au plus grand nombre, bon vote.
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