Deux organisations d'observateurs de l'élection présidentielle, ATIDE et Mourakiboun, ont critiqué vendredi le rendement de la campagne électorale qui a pris fin à minuit, déplorant le faible contact des candidats avec le public et des discours électoraux tendus.
D'après un rapport de Mourakiboun, les promesses électorales communes aux différents candidats étaient l'emploi, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, le renforcement de l'infrastructure, la réforme de la justice et la limitation de la hausse des prix.
Mais l'organisation signale que plusieurs régions ont été délaissées par les candidats. Le gouvernorat de Medenine, par exemple, n'a été visité que par deux candidats, tandis que celui de l'Ariana a vécu une activité électorale intense dans toutes ses délégations.
Le réseau a également observé que les meetings et les réunions étaient délaissées par le public dans tous les gouvernorats.
Durant les deux premières semaines de la campagne, il y a eu un faible contact direct avec les électeurs. A Monastir, par exemple, plusieurs électeurs se sont plaint "de discours électoraux répétitifs, sans objectifs clairs".
Des "tensions" dans les discours
Des affiches électorales arrachées ou, de manière encore plus fréquente, les incitations à la violence, sont parmi les principaux dépassements observés par Mourakiboun et Atide.
Rafik Halouani, membre de Mourakiboun, a attiré l'attention sur cette dimension dans une émission de Nessma TV.
Moez Bouraoui de l'association ATIDE, a, lui aussi, déploré des propos qui peuvent conduire à "de graves dérapages":
Selon lui, "il y a une contradiction entre les programmes des candidats et ce qu'ils disent oralement dans les meetings".
"On a vu des appels à la violence qui se basent sur des arguments régionaux et tribaux qu'on croyait révolus", poursuit-il.
"La loi punit ce genre de dérapages et l'ISIE doit intervenir d'urgence car ces discours peuvent contribuer à la dégradation de la situation sécuritaire", a-t-il affirmé sur sur Mosaïque FM.
Depuis le début du processus électoral, les deux organisations ont révélé plusieurs dysfonctionnement, comme l'affaire des parrainages des candidats en Tunisie ou encore les problèmes des électeurs non inscrits à l'étranger.
En Tunisie, la campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle s'est achevée vendredi à minuit. A partir de samedi et jusqu'à la fermeture des bureaux de vote dimanche, un "silence électoral" est imposé aux candidats en lice.
D'après un rapport de Mourakiboun, les promesses électorales communes aux différents candidats étaient l'emploi, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, le renforcement de l'infrastructure, la réforme de la justice et la limitation de la hausse des prix.
Mais l'organisation signale que plusieurs régions ont été délaissées par les candidats. Le gouvernorat de Medenine, par exemple, n'a été visité que par deux candidats, tandis que celui de l'Ariana a vécu une activité électorale intense dans toutes ses délégations.
Le réseau a également observé que les meetings et les réunions étaient délaissées par le public dans tous les gouvernorats.
Durant les deux premières semaines de la campagne, il y a eu un faible contact direct avec les électeurs. A Monastir, par exemple, plusieurs électeurs se sont plaint "de discours électoraux répétitifs, sans objectifs clairs".
Des "tensions" dans les discours
Des affiches électorales arrachées ou, de manière encore plus fréquente, les incitations à la violence, sont parmi les principaux dépassements observés par Mourakiboun et Atide.
Rafik Halouani, membre de Mourakiboun, a attiré l'attention sur cette dimension dans une émission de Nessma TV.
"Nous avons observé que cette tension a augmenté en comparaison avec les élections législatives. Nous conseillons aux candidats de calmer le jeu pour que cette tension ne se transforme pas en violence.", a-t-il recommandé.
Moez Bouraoui de l'association ATIDE, a, lui aussi, déploré des propos qui peuvent conduire à "de graves dérapages":
Selon lui, "il y a une contradiction entre les programmes des candidats et ce qu'ils disent oralement dans les meetings".
"On a vu des appels à la violence qui se basent sur des arguments régionaux et tribaux qu'on croyait révolus", poursuit-il.
"La loi punit ce genre de dérapages et l'ISIE doit intervenir d'urgence car ces discours peuvent contribuer à la dégradation de la situation sécuritaire", a-t-il affirmé sur sur Mosaïque FM.
Depuis le début du processus électoral, les deux organisations ont révélé plusieurs dysfonctionnement, comme l'affaire des parrainages des candidats en Tunisie ou encore les problèmes des électeurs non inscrits à l'étranger.
En Tunisie, la campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle s'est achevée vendredi à minuit. A partir de samedi et jusqu'à la fermeture des bureaux de vote dimanche, un "silence électoral" est imposé aux candidats en lice.
LIRE AUSSI: Tunisie: L'ISIE livre les résultats définitifs des élections législatives
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