Khedija Cherif, militante féministe de longue date, s'est vu décerner le Prix Minerva à Rome ce Mercredi.
Elle s'est démarquée par ses débuts courageux au sein de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l'Homme mais fait du combat en faveur de l'égalité et des droits des femmes sa priorité.
La distinction a été remise par l'association italienne 'club delle donne" (Club des femmes). Dans un communiqué rendu public mercredi, l'activiste Khedija Cherif est présentée comme une pionnière du mouvement féministe tunisien:
Khedija Cherif s'est également opposée à la dictature de Ben Ali et ceci durant ses deux mandats à la tête de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates dans les années 2000.
Elle est ensuite nommée secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l'homme et bras droit de sa collègue présidente, la Tunisienne Souhayr Belhassen. Elle contribuera notamment à prodiguer un soutien à la société civile durant une transition démocratique difficile.
La lauréate a défendu les dossiers les plus délicats et sujets à controverse comme celui du prisonnier Jabeur Mejri, emprisonné pour des caricatures jugées blasphématoires.
Le même prix avait été attribué à une jeune femme tunisienne en 2012, Lina Ben Mhenni pour sa contribution au "printemps arabe".
Elle s'est démarquée par ses débuts courageux au sein de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l'Homme mais fait du combat en faveur de l'égalité et des droits des femmes sa priorité.
La distinction a été remise par l'association italienne 'club delle donne" (Club des femmes). Dans un communiqué rendu public mercredi, l'activiste Khedija Cherif est présentée comme une pionnière du mouvement féministe tunisien:
"Elle milite particulièrement en faveur des droits des femmes à une époque où même les organisations de défense des droits humains n'en font pas leur priorité."
Khedija Cherif s'est également opposée à la dictature de Ben Ali et ceci durant ses deux mandats à la tête de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates dans les années 2000.
Elle est ensuite nommée secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l'homme et bras droit de sa collègue présidente, la Tunisienne Souhayr Belhassen. Elle contribuera notamment à prodiguer un soutien à la société civile durant une transition démocratique difficile.
La lauréate a défendu les dossiers les plus délicats et sujets à controverse comme celui du prisonnier Jabeur Mejri, emprisonné pour des caricatures jugées blasphématoires.
Le même prix avait été attribué à une jeune femme tunisienne en 2012, Lina Ben Mhenni pour sa contribution au "printemps arabe".
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