PALESTINE - L'Assemblée nationale française a adopté mardi 2 décembre la résolution socialiste sur la reconnaissance de l'Etat palestinien. Ce texte n'est pas contraignant pour le gouvernement mais a une portée hautement symbolique, à un moment où les Palestiniens tentent de faire avancer leur cause à l'ONU.
339 députés ont voté pour, 151 ont voté contre.
La résolution constate "l'échec des tentatives de relance du processus de paix" depuis 1991 entre Israéliens et Palestiniens, et pointe "la poursuite illégale de la colonisation dans les territoires palestiniens".
Elle affirme "l'urgente nécessité d'aboutir à un règlement définitif du conflit" pour l'établissement d'un Etat palestinien au côté d'Israël, "sur la base des lignes de 1967, avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats".
L'opposition partagée
Le groupe UMP, partagé entre ne pas participer au vote et voter contre, a finalement décidé de voter contre la proposition de reconnaissance, un choix sur la ligne de Nicolas Sarkozy.
"Le groupe a hésité longtemps entre ne pas participer au vote pour ne pas cautionner cette mascarade et voter contre", avait déclaré son président Christian Jacob devant les médias, évoquant une "manœuvre politicienne de la gauche et des socialistes".
Le député UMP Laurent Wauquiez, qui a voté contre, a dénoncé un texte "sans impact". "Je n'aime pas ces résolutions qui n'ont aucun impact, qui ne changent rien. Pour moi, c'est le président de la République qui définit la politique étrangère de la France", a-t-il déclaré sur i>Télé.
De leur côté, les députés du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste, à dominante PRG, se sont partagés pratiquement à égalité entre non-participation au scrutin et vote pour la proposition de reconnaissance.
Le Sénat se prononcera le 11 décembre
Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, avait lui annoncé qu'il ne voterait pas la résolution, préférant une position européenne commune à ce qu'il qualifie d'"opération électoraliste".
Le Sénat se prononcera sur un texte similaire le 11 décembre. L'initiative socialiste, si elle ne lie pas le gouvernement, s'inscrit cependant dans un mouvement global en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer un processus de paix moribond et sauver la solution des deux Etats israélien et palestinien.
339 députés ont voté pour, 151 ont voté contre.
Le texte "invite le gouvernement à reconnaître l’État de Palestine en vue d'obtenir un règlement définitif du conflit" et juge que "la solution des deux États, promue avec constance par la France et l’Union européenne, suppose la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël".
La résolution constate "l'échec des tentatives de relance du processus de paix" depuis 1991 entre Israéliens et Palestiniens, et pointe "la poursuite illégale de la colonisation dans les territoires palestiniens".
Elle affirme "l'urgente nécessité d'aboutir à un règlement définitif du conflit" pour l'établissement d'un Etat palestinien au côté d'Israël, "sur la base des lignes de 1967, avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats".
L'opposition partagée
Le groupe UMP, partagé entre ne pas participer au vote et voter contre, a finalement décidé de voter contre la proposition de reconnaissance, un choix sur la ligne de Nicolas Sarkozy.
"Le groupe a hésité longtemps entre ne pas participer au vote pour ne pas cautionner cette mascarade et voter contre", avait déclaré son président Christian Jacob devant les médias, évoquant une "manœuvre politicienne de la gauche et des socialistes".
Le député UMP Laurent Wauquiez, qui a voté contre, a dénoncé un texte "sans impact". "Je n'aime pas ces résolutions qui n'ont aucun impact, qui ne changent rien. Pour moi, c'est le président de la République qui définit la politique étrangère de la France", a-t-il déclaré sur i>Télé.
De leur côté, les députés du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste, à dominante PRG, se sont partagés pratiquement à égalité entre non-participation au scrutin et vote pour la proposition de reconnaissance.
Le Sénat se prononcera le 11 décembre
Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, avait lui annoncé qu'il ne voterait pas la résolution, préférant une position européenne commune à ce qu'il qualifie d'"opération électoraliste".
"Pour moi, c'est la position traditionnelle de la France, les Palestiniens ont droit à un état mais cet État doit reconnaître la sécurité d’Israël", a-t-il dit.
Le Sénat se prononcera sur un texte similaire le 11 décembre. L'initiative socialiste, si elle ne lie pas le gouvernement, s'inscrit cependant dans un mouvement global en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer un processus de paix moribond et sauver la solution des deux Etats israélien et palestinien.
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