Lancé le 20 novembre, le magazine "El Shad" est le premier magazine destiné aux LGBT (lesbienne, gay, bisexuel(le), transsexuel(le)) en Algérie. A l’origine de cette initiative inédite dans un pays où l’homosexualité est un délit se trouvent trois amis engagés de longue date dans la défense des droits LGBT.
"On a tous commencé à militer pour les droits LGBT en créant l’association Alouen en 2011. C'est ensuite que l'idée du magazine nous est venue, car nous sommes le seul pays maghrébin à ne pas en avoir ", raconte O-Harim, l’un des co-fondateurs, dans une interview au journal électronique Algérie Focus.
"Il existe un magazine lesbien algérien, Lexo Fanzine, qui a été créé il y a longtemps par un membre d'Alouen, mais pas de magazine s'adressant à toute la communauté LGBT".
Pour marquer leur "différence", les fondateurs d’ "El Shad", qui signifie "anormal" ou "déviant" en arabe, ont volontairement choisi de baptiser le magazine de l’insulte couramment utilisée par les hétérosexuels pour désigner les homosexuels.
" Nous avons choisi ce nom car nous revendiquons cette anormalité, au même titre que tout le monde est anormal. Il est aussi anormal d'être blond, roux, blanc ou noir qu'homosexuel", explique O-Harim à Algérie Focus.
La transsexualité au menu du premier numéro
Le premier numéro de ce trimestriel gratuit disponible uniquement sur Internet est consacré à la transsexualité car "être transsexuel c’est faire face à la défiance de la société mais aussi à ce corps dont on se sent étranger", écrit O.Harim dans l’édito.
Outre une histoire, un abécédaire et une interview autour de la transsexualité, ce numéro de 36 pages revient sur l’actualité LGBT dans le monde et donne la parole à l’association LGBT Alouen ainsi qu’à de jeunes algériens.
Le deuxième numéro d’El Shad sortira en février a annoncé O-Harim dans les colonnes d’Algérie Focus. Il sera bilingue français-arabe et parlera d'amour, "pour montrer que, contrairement aux clichés, l'homosexualité n'est pas qu'une histoire de sexe, mais, comme pour tous les couples, de sentiments et de tendresse", souligne le co-fondateur d’"El Shad".
"On a tous commencé à militer pour les droits LGBT en créant l’association Alouen en 2011. C'est ensuite que l'idée du magazine nous est venue, car nous sommes le seul pays maghrébin à ne pas en avoir ", raconte O-Harim, l’un des co-fondateurs, dans une interview au journal électronique Algérie Focus.
"Il existe un magazine lesbien algérien, Lexo Fanzine, qui a été créé il y a longtemps par un membre d'Alouen, mais pas de magazine s'adressant à toute la communauté LGBT".
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Pour marquer leur "différence", les fondateurs d’ "El Shad", qui signifie "anormal" ou "déviant" en arabe, ont volontairement choisi de baptiser le magazine de l’insulte couramment utilisée par les hétérosexuels pour désigner les homosexuels.
" Nous avons choisi ce nom car nous revendiquons cette anormalité, au même titre que tout le monde est anormal. Il est aussi anormal d'être blond, roux, blanc ou noir qu'homosexuel", explique O-Harim à Algérie Focus.
"Ce nom a beaucoup suscité le débat car "shad" est une insulte reprise par la presse arabophone. Mais nous voulions justement nous réapproprier ce terme dans le but de montrer aux lecteurs que "l'anormalité" est normale et que la différence est une richesse", poursuit le co-fondateur.
La transsexualité au menu du premier numéro
Le premier numéro de ce trimestriel gratuit disponible uniquement sur Internet est consacré à la transsexualité car "être transsexuel c’est faire face à la défiance de la société mais aussi à ce corps dont on se sent étranger", écrit O.Harim dans l’édito.
Outre une histoire, un abécédaire et une interview autour de la transsexualité, ce numéro de 36 pages revient sur l’actualité LGBT dans le monde et donne la parole à l’association LGBT Alouen ainsi qu’à de jeunes algériens.
Le deuxième numéro d’El Shad sortira en février a annoncé O-Harim dans les colonnes d’Algérie Focus. Il sera bilingue français-arabe et parlera d'amour, "pour montrer que, contrairement aux clichés, l'homosexualité n'est pas qu'une histoire de sexe, mais, comme pour tous les couples, de sentiments et de tendresse", souligne le co-fondateur d’"El Shad".
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