INTERNATIONAL - Un premier anniversaire dans la communion. L'Afrique du Sud a rendu hommage vendredi 5 décembre à Nelson Mandela, son ancien président Nelson Mandela décédé il y a un an, prières, incantations aux ancêtres, discours se succédant dans une longue journée de commémorations.
Il y a un an jour pour jour, la nation "arc-en-ciel" perdait sa figure tutélaire, "Madiba", mort à 95 ans et révéré pour son oeuvre de réconciliation nationale après les années d'apartheid. Toute l'Afrique du Sud a observé trois minutes et sept secondes de bruit, pendant lesquelles les cloches des églises ont sonné, puis trois minutes de silence, symbolisant les 67 ans d'action politique de Mandela, dont 27 au bagne.
Un match amical de cricket devait opposer dans l'après-midi à Johannesburg les Springboks (équipe nationale de rugby) aux Proteas (cricket). De nombreuses manifestations et initiatives locales sont prévues ce week-end et dans la semaine mais rien d'officiel à Qunu, le village d'enfance de Mandela où se trouve sa tombe.
La presse sud-africaine a également rendu hommage vendredi à Nelson Mandela, en témoignent les nombreuses "unes" des journaux consacrées à l'ancien président, à l'image de celle du quotidien The Star qui appelle à "perpétuer son héritage":
Mais la presse a aussi émis quelques critiques. "Faut-il être fou de Mandela?", interrogeait cette semaine une éditorialiste connue, Sisonke Msimang, dans le quotidien en ligne Daily Maverick.
"Mandela a fait ce dont nous avions besoin au début des années 1990. Aujourd'hui nous avons clairement besoin d'une nouvelle voie (...). L'une des leçons les plus douloureuses de ces deux dernières décennies est de s'apercevoir que bien que la pauvreté reste largement le lot des Noirs, beaucoup de Sud-Africains blancs ne pensent pas forcément que c'est la conséquence de l'apartheid", a-t-elle dit.
» Les hommages de la presse sud-africaine dans notre diaporama:
Il y a un an jour pour jour, la nation "arc-en-ciel" perdait sa figure tutélaire, "Madiba", mort à 95 ans et révéré pour son oeuvre de réconciliation nationale après les années d'apartheid. Toute l'Afrique du Sud a observé trois minutes et sept secondes de bruit, pendant lesquelles les cloches des églises ont sonné, puis trois minutes de silence, symbolisant les 67 ans d'action politique de Mandela, dont 27 au bagne.
Un match amical de cricket devait opposer dans l'après-midi à Johannesburg les Springboks (équipe nationale de rugby) aux Proteas (cricket). De nombreuses manifestations et initiatives locales sont prévues ce week-end et dans la semaine mais rien d'officiel à Qunu, le village d'enfance de Mandela où se trouve sa tombe.
La presse sud-africaine a également rendu hommage vendredi à Nelson Mandela, en témoignent les nombreuses "unes" des journaux consacrées à l'ancien président, à l'image de celle du quotidien The Star qui appelle à "perpétuer son héritage":
Mais la presse a aussi émis quelques critiques. "Faut-il être fou de Mandela?", interrogeait cette semaine une éditorialiste connue, Sisonke Msimang, dans le quotidien en ligne Daily Maverick.
"Mandela a fait ce dont nous avions besoin au début des années 1990. Aujourd'hui nous avons clairement besoin d'une nouvelle voie (...). L'une des leçons les plus douloureuses de ces deux dernières décennies est de s'apercevoir que bien que la pauvreté reste largement le lot des Noirs, beaucoup de Sud-Africains blancs ne pensent pas forcément que c'est la conséquence de l'apartheid", a-t-elle dit.
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