Le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a vivement défendu samedi son luxueux et très controversé palais présidentiel construit à Ankara, et a précisé que l'imposant complexe disposait d'"au moins 1.150 pièces" et non d'un millier comme l'affirme la presse.
Le chef de l'Etat turc a défendu avec véhémence la nouvelle construction qui a coûté 1,3 milliard de livres turques (environ 490 millions d'euros), et nourrit depuis des semaines la polémique en Turquie.
"Nous avons voulu construire une oeuvre pour que les générations futures disent "C'est de là qu'à été dirigée la nouvelle Turquie"", l'expression qu'emploie M. Erdogan pour définir son quinquennat.
Recep Tayyip Erdogan a été élu à la magistrature suprême en août dernier lors d'un premier scrutin au suffrage universel, après avoir dirigé sans partage la Turquie à la tête de l?exécutif depuis 2003.
Accusé d'autoritarisme et de dérive islamiste par ses opposants, il préconise une présidence "différente des précédentes" avec un poids prépondérant sur ses pouvoirs essentiellement honorifiques selon la Constitution, qu'il ambitionne de modifier sur mesure.
D'une superficie de 200.000 mètres carré ce complexe, posé dans la lointaine banlieue verte d'Ankara, est dénoncé par l'opposition, qui y voit une nouvelle manifestation de la folie des grandeurs qu'elle reproche à M. Erdogan.
Ce dernier a reçu à la fin novembre son premier hôte de marque, le pape François, puis la semaine dernière le président russe Vladimir Poutine.
"L'opposition critique la nouvelle demeure présidentielle. Mais laissez-moi vous dire qu'elle abrite au moins 1.150 pièces, pas un millier comme on le dit", a-t-il dit lors d'un discours prononcé devant un parterre d'hommes d'affaires à Istanbul.
Le chef de l'Etat turc a défendu avec véhémence la nouvelle construction qui a coûté 1,3 milliard de livres turques (environ 490 millions d'euros), et nourrit depuis des semaines la polémique en Turquie.
"On ne fait pas d'économies quant il s'agit du prestige" d'une nation, a martelé M. Erdogan et de dire que le palais ne lui appartenait pas: "Ce n'est pas mon palais, ce n'est pas une propriété privée, c'est celui du peuple, il lui appartient".
"Nous avons voulu construire une oeuvre pour que les générations futures disent "C'est de là qu'à été dirigée la nouvelle Turquie"", l'expression qu'emploie M. Erdogan pour définir son quinquennat.
Recep Tayyip Erdogan a été élu à la magistrature suprême en août dernier lors d'un premier scrutin au suffrage universel, après avoir dirigé sans partage la Turquie à la tête de l?exécutif depuis 2003.
Accusé d'autoritarisme et de dérive islamiste par ses opposants, il préconise une présidence "différente des précédentes" avec un poids prépondérant sur ses pouvoirs essentiellement honorifiques selon la Constitution, qu'il ambitionne de modifier sur mesure.
D'une superficie de 200.000 mètres carré ce complexe, posé dans la lointaine banlieue verte d'Ankara, est dénoncé par l'opposition, qui y voit une nouvelle manifestation de la folie des grandeurs qu'elle reproche à M. Erdogan.
Ce dernier a reçu à la fin novembre son premier hôte de marque, le pape François, puis la semaine dernière le président russe Vladimir Poutine.
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