Le second tour de l'élection présidentielle en Tunisie opposera l'ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi au président de la République sortant Moncef Marzouki. Les résultats définitifs du premier tour, ainsi que la date du second tour (probablement le 21 décembre) devraient être officiellement annoncés lundi 8 décembre par l'Instance électorale (ISIE).
En attendant, les principales formations politiques, particulièrement le mouvement islamiste Ennahdha, sont appelées à exprimer leur position.
Toujours pas de décision "définitive" pour Ennahdha
Le Conseil de la Choura d'Ennahdha (Conseil national du parti), s'est de nouveau réuni samedi et dimanche pour étudier la question de son positionnement vis-à-vis des candidats en lice. "Le Conseil a décidé de maintenir la position qu'il avait exprimée pour le premier tour", appelant "les sympathisants du parti et l'ensemble des électeurs à élire le candidat qu'ils jugent apte à faire réussir l'expérience démocratique et à réaliser les objectifs de la révolution", a annoncé Fethi Ayadi, président du Conseil, dans un communiqué publié dimanche.
Le communiqué précise en outre que les institutions du parti continueront à étudier le sujet dans le but d'annoncer "la position définitive d'Ennahdha dans les prochains jours".
Après l'annonce des résultats préliminaires du premier tour, Ennahdha avait été accusé par Béji Caïd Essebsi et des représentants de Nida Tounes d'avoir officieusement soutenu Moncef Marzouki pour le premier tour de la présidentielle. Zied Ladhari, porte-parole d'Ennahdha, avait nié ces accusations, affirmant que les électeurs du mouvement islamiste, qui ont voté majoritairement pour le Président sortant, n'ont pas reçu de consigne en ce sens.
Le Front populaire ne s'est toujours pas décidé
Le Front populaire (FP) n'a quant à lui toujours pas exprimé une quelconque position pour le second tour de l'élection présidentielle. Hamma Hammami, leader de la coalition politique, était arrivé en troisième position à l'issue du premier tour, avec près de 8% des voix exprimées.
Après plusieurs réunions de ses secrétaires généraux, Riadh Ben Fadhel (leader du Pôle démocratique moderniste), a déclaré que la position du Front populaire serait annoncée ce lundi par Hamma Hammami.
Une partie du Front populaire prône un soutien en faveur de Béji Caïd Essebsi, dans le but de contrer Moncef Marzouki. Cette position a notamment été exprimée publiquement par Basma Khalfaoui, veuve de Chokri Belaïd et membre de la coalition.
Mais des dissensions entre Nida Tounes et le Front populaire ont été observées, notamment au moment de l'élection du vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple. Mbarka Aouinia Brahmi (FP), veuve de Mohamed Brahmi, député assassiné en 2013, s'était opposée à Abdelfattah Mourou, candidat d'Ennahdha, élu grâce au soutien de Nida Tounes.
A l'issue du scrutin, Mbarka Aouinia Brahmi avait accusé Nida Tounes et Ennahdha d'avoir l'intention de s'allier sans l'exprimer publiquement.
Par ailleurs, après un accord ayant permis à Fawzia Ben Fodha, députée UPL, d'accéder à la deuxième vice-présidence de l'Assemblée, Slim Riahi a annoncé son soutien à Béji Caïd Essebsi. Il a également affirmé que son parti, troisième force politique à l'Assemblée, était concerné par la formation du prochain gouvernement.
En attendant, les principales formations politiques, particulièrement le mouvement islamiste Ennahdha, sont appelées à exprimer leur position.
Toujours pas de décision "définitive" pour Ennahdha
Le Conseil de la Choura d'Ennahdha (Conseil national du parti), s'est de nouveau réuni samedi et dimanche pour étudier la question de son positionnement vis-à-vis des candidats en lice. "Le Conseil a décidé de maintenir la position qu'il avait exprimée pour le premier tour", appelant "les sympathisants du parti et l'ensemble des électeurs à élire le candidat qu'ils jugent apte à faire réussir l'expérience démocratique et à réaliser les objectifs de la révolution", a annoncé Fethi Ayadi, président du Conseil, dans un communiqué publié dimanche.
Le communiqué précise en outre que les institutions du parti continueront à étudier le sujet dans le but d'annoncer "la position définitive d'Ennahdha dans les prochains jours".
Après l'annonce des résultats préliminaires du premier tour, Ennahdha avait été accusé par Béji Caïd Essebsi et des représentants de Nida Tounes d'avoir officieusement soutenu Moncef Marzouki pour le premier tour de la présidentielle. Zied Ladhari, porte-parole d'Ennahdha, avait nié ces accusations, affirmant que les électeurs du mouvement islamiste, qui ont voté majoritairement pour le Président sortant, n'ont pas reçu de consigne en ce sens.
Le Front populaire ne s'est toujours pas décidé
Le Front populaire (FP) n'a quant à lui toujours pas exprimé une quelconque position pour le second tour de l'élection présidentielle. Hamma Hammami, leader de la coalition politique, était arrivé en troisième position à l'issue du premier tour, avec près de 8% des voix exprimées.
Après plusieurs réunions de ses secrétaires généraux, Riadh Ben Fadhel (leader du Pôle démocratique moderniste), a déclaré que la position du Front populaire serait annoncée ce lundi par Hamma Hammami.
Une partie du Front populaire prône un soutien en faveur de Béji Caïd Essebsi, dans le but de contrer Moncef Marzouki. Cette position a notamment été exprimée publiquement par Basma Khalfaoui, veuve de Chokri Belaïd et membre de la coalition.
Mais des dissensions entre Nida Tounes et le Front populaire ont été observées, notamment au moment de l'élection du vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple. Mbarka Aouinia Brahmi (FP), veuve de Mohamed Brahmi, député assassiné en 2013, s'était opposée à Abdelfattah Mourou, candidat d'Ennahdha, élu grâce au soutien de Nida Tounes.
A l'issue du scrutin, Mbarka Aouinia Brahmi avait accusé Nida Tounes et Ennahdha d'avoir l'intention de s'allier sans l'exprimer publiquement.
LIRE AUSSI: Une alliance entre Nida Tounes et Ennahdha? Les uns accusent, les autres se défendent
Par ailleurs, après un accord ayant permis à Fawzia Ben Fodha, députée UPL, d'accéder à la deuxième vice-présidence de l'Assemblée, Slim Riahi a annoncé son soutien à Béji Caïd Essebsi. Il a également affirmé que son parti, troisième force politique à l'Assemblée, était concerné par la formation du prochain gouvernement.
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