Ce lundi matin, les professeurs de l'enseignement secondaire observaient une grève ouverte suite au prélèvement de deux jours sur les salaires des enseignants ayant participé à la grève du mois de novembre dernier.
Ce conflit juridique s'est politisé pour atteindre son pic après l'échec des discussions entre le chef du gouvernement Mehdi Jomâa, le ministre de l'Education M.Fathi Jarray et le ministre des Affaires sociales Ahmed Ammar Youmbai d'un côté et le syndicat de l’enseignement secondaire d'un autre côté samedi dernier.
En effet, l'Etat justifie son action en s'appuyant sur le code du travail, la loi relative à la fonction publique et le code de la comptabilité publique qui certifient que le salarié ne doit pas être rémunéré pour un travail non accompli. En face, le corps enseignant maintient son droit de grève garanti par la constitution.
Le secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, Lassâad Yacoubi, a déclaré lors d'une conference de presse, tenue dimanche:
L'état des lieux démontre une participation massive des enseignants qui considèrent ce prélèvement de salaire comme un acte punitif.
A ce sujet, Naima Labidi, professeur de français dans un collège à Bizerte a déclaré au HuffPost Tunisie:
Jusqu'à présent, malgré diverses réunions régionales dans les locaux de l'UGTT, aucune nouvelle décision n'a été annoncée de part et d'autre.
Ce conflit juridique s'est politisé pour atteindre son pic après l'échec des discussions entre le chef du gouvernement Mehdi Jomâa, le ministre de l'Education M.Fathi Jarray et le ministre des Affaires sociales Ahmed Ammar Youmbai d'un côté et le syndicat de l’enseignement secondaire d'un autre côté samedi dernier.
En effet, l'Etat justifie son action en s'appuyant sur le code du travail, la loi relative à la fonction publique et le code de la comptabilité publique qui certifient que le salarié ne doit pas être rémunéré pour un travail non accompli. En face, le corps enseignant maintient son droit de grève garanti par la constitution.
Le secrétaire général du syndicat de l'enseignement secondaire, Lassâad Yacoubi, a déclaré lors d'une conference de presse, tenue dimanche:
"Nous avons usé de tous le moyens face à l'obstination de ministère de l'éducation et de la présidence du gouvernement"
L'état des lieux démontre une participation massive des enseignants qui considèrent ce prélèvement de salaire comme un acte punitif.
A ce sujet, Naima Labidi, professeur de français dans un collège à Bizerte a déclaré au HuffPost Tunisie:
"Nous sommes tout à fait conscients de notre devoir envers les élèves qui sont notre priorité. Ils ont révisé et travaillé dur en vue de cette semaine d'examens et c'est d'ailleurs pour cela que nous déplorons cette situation aussi frustrante pour nous que pour eux. Un consensus aurait été préférable en cette période délicate d'examens mais l'acharnement du gouvernement ne nous laisse pas le choix...", a-t-elle affirmé
Jusqu'à présent, malgré diverses réunions régionales dans les locaux de l'UGTT, aucune nouvelle décision n'a été annoncée de part et d'autre.
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