Face à la grève des agents municipaux de la ville de Tunis entamée le 10 janvier, et qui a transformé la capitale en véritable décharge à ciel ouvert, les autorités et la société civile semblent enfin décidées à reprendre les choses en mains.
Une grève qui, au goût de tous, a trop duré
Cette grève qui devait s’achever le 14 janvier a été prolongé à la surprise de son initiateur, le syndicat des municipalités de Tunis, de l’aveu du secrétaire général de ce syndicat, Nacer Selmi. "La poursuite de la grève, après cette date, a été une surprise même pour le syndicat qui était en pleine négociation avec la présidence du gouvernement autour des grands axes de l’agenda professionnel concernant le fonctionnement des municipalité", a-t-il déclaré au journal L'Économiste Maghrébin.. "Cependant contre toute attente, six agents municipaux accompagnés par des personnes n’appartenant pas à la municipalité ont décidé de continuer le mouvement et ont empêché leurs collègues de reprendre le travail, allant jusqu’à les menacer."
Des réactions d'habitants de Tunis excédés par l'accumulation des ordures
Face à l’état d’insalubrité extrême qui caractérise désormais le majeur parti de Tunis, la riposte s’organise à tous les niveaux.
Autorités et société civile unies contre les ordures
Le gouvernorat de Tunis a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 15 janvier, la création d’une cellule de crise dont les objectifs sont "la recherche de mesures urgentes permettant de limiter l’impact dangereux de l’accumulation des déchets, ainsi que l’établissement de contacts avec des municipalités voisines, les directions régionales et les composantes de la société civile, pour aider à limiter la dégradation de la situation et coordonner avec les privés pour des marchés immédiats en vue de mettre fin à la situation écologique désastreuse à Tunis-Ville."
Le 16 janvier c’est au tour de ministère de l’Intérieur de réagir. Il annonce, dans un communiqué, le lancement d’une "grande campagne de propreté sur tout Tunis", et de préciser que "l’ensemble des municipalités du gouvernorat de Tunis, de l’Ariana, de Mannouba et de Ben Arous" seront mobilisées pour cet action.
Le communiqué du ministère de l'Intérieur
Au delà des réactions officielles, une radio privée a lancé un évènement de collecte des ordures samedi 18 janvier à partir de 9h du matin. Des artistes y seront présents pour cette action a annoncé la radio.
Une grève qui, au goût de tous, a trop duré
Cette grève qui devait s’achever le 14 janvier a été prolongé à la surprise de son initiateur, le syndicat des municipalités de Tunis, de l’aveu du secrétaire général de ce syndicat, Nacer Selmi. "La poursuite de la grève, après cette date, a été une surprise même pour le syndicat qui était en pleine négociation avec la présidence du gouvernement autour des grands axes de l’agenda professionnel concernant le fonctionnement des municipalité", a-t-il déclaré au journal L'Économiste Maghrébin.. "Cependant contre toute attente, six agents municipaux accompagnés par des personnes n’appartenant pas à la municipalité ont décidé de continuer le mouvement et ont empêché leurs collègues de reprendre le travail, allant jusqu’à les menacer."
Rue du Danemark, en plein centre de Tunis en ce moment. Le maire de Tunis doit tout simplement dégager. pic.twitter.com/YIt1fenzKv
— Amira Yahyaoui (@Mira404) 12 Janvier 2014
Bonjour Centre "Urbain" Nord! #TnZebla #Tunis pic.twitter.com/EMrrEHdP0K
— Molka Chaâri (@Molka_Chaari) 17 Janvier 2014
Ce paysage est juste en face d'une l'Université en plein quartier d'affaire à Montplaisir .. #Tunisie #TnZebla pic.twitter.com/kQEiT7QSTU
— Oueslati.A (@Al_Pacino_) 17 Janvier 2014
Face à l’état d’insalubrité extrême qui caractérise désormais le majeur parti de Tunis, la riposte s’organise à tous les niveaux.
Autorités et société civile unies contre les ordures
Le gouvernorat de Tunis a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 15 janvier, la création d’une cellule de crise dont les objectifs sont "la recherche de mesures urgentes permettant de limiter l’impact dangereux de l’accumulation des déchets, ainsi que l’établissement de contacts avec des municipalités voisines, les directions régionales et les composantes de la société civile, pour aider à limiter la dégradation de la situation et coordonner avec les privés pour des marchés immédiats en vue de mettre fin à la situation écologique désastreuse à Tunis-Ville."
Le 16 janvier c’est au tour de ministère de l’Intérieur de réagir. Il annonce, dans un communiqué, le lancement d’une "grande campagne de propreté sur tout Tunis", et de préciser que "l’ensemble des municipalités du gouvernorat de Tunis, de l’Ariana, de Mannouba et de Ben Arous" seront mobilisées pour cet action.
Au delà des réactions officielles, une radio privée a lancé un évènement de collecte des ordures samedi 18 janvier à partir de 9h du matin. Des artistes y seront présents pour cette action a annoncé la radio.
Publication de Radio Ifm.
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