Des centaines de manifestants, partisans du parti islamiste radical Hizb Ettahrir qui prône l'instauration d'un califat
islamique, se sont rassemblés vendredi au centre de Tunis pour protester contre le projet de Constitution, jugé "laïque".
"A bas la constitution laïque", "l'instauration de l'islam est obligatoire, la souveraineté est pour le Coran et la charia (loi islamique)", scandaient les manifestants brandissant leurs bannières noires et blanches.
"Nous annonçons notre refus de cette constitution qui sert les renseignements étrangers (...) nous avons un seul maître, notre prophète Mohamed", a lancé à la foule l'un des orateurs sous les cris d'Allah Akbar (Dieu est Grand).
La branche tunisienne du Hizb Ettahrir a été créée au début des années 80 et légalisée en juillet 2012. Les orientations de ce parti reposent sur la souveraineté de la Oumma -la communauté des musulmans- et sur la charia comme législation.
L'Assemblée nationale constituante a achevé jeudi soir l'examen article par article du projet de la loi fondamentale après trois semaines de débats et controverses notamment sur la place de l'islam et la proscription de l'accusation d'apostasie.
Elle est appelée à adopter samedi la Constitution, plus de trois ans après la révolution, un vote qui doit résoudre une profonde crise politique et ouvrir la voie vers des élections.
Pour être approuvé, le projet doit obtenir une majorité des deux tiers des 217 élus. Si elle n'est pas atteinte, une deuxième lecture devra être organisée. Si le vote échoue une seconde fois, un référendum devra avoir lieu.
islamique, se sont rassemblés vendredi au centre de Tunis pour protester contre le projet de Constitution, jugé "laïque".
"A bas la constitution laïque", "l'instauration de l'islam est obligatoire, la souveraineté est pour le Coran et la charia (loi islamique)", scandaient les manifestants brandissant leurs bannières noires et blanches.
"Nous annonçons notre refus de cette constitution qui sert les renseignements étrangers (...) nous avons un seul maître, notre prophète Mohamed", a lancé à la foule l'un des orateurs sous les cris d'Allah Akbar (Dieu est Grand).
Ridha Belhaj, leader de Hezb Ettahrir "cette Constitution est une agression contre la Ouma islamique" pic.twitter.com/7RH98jaHdj
— Ochlocratie (@Ochlocratie) January 24, 2014
La branche tunisienne du Hizb Ettahrir a été créée au début des années 80 et légalisée en juillet 2012. Les orientations de ce parti reposent sur la souveraineté de la Oumma -la communauté des musulmans- et sur la charia comme législation.
Lire: Tunisie - Une Constitution "progressiste" pour Ben Jaâfar, "l'une des meilleures au monde" pour Ghannouchi
L'Assemblée nationale constituante a achevé jeudi soir l'examen article par article du projet de la loi fondamentale après trois semaines de débats et controverses notamment sur la place de l'islam et la proscription de l'accusation d'apostasie.
Elle est appelée à adopter samedi la Constitution, plus de trois ans après la révolution, un vote qui doit résoudre une profonde crise politique et ouvrir la voie vers des élections.
Pour être approuvé, le projet doit obtenir une majorité des deux tiers des 217 élus. Si elle n'est pas atteinte, une deuxième lecture devra être organisée. Si le vote échoue une seconde fois, un référendum devra avoir lieu.
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