Les agents de la douane ont entamé aujourd'hui, vendredi 24 janvier, une grève ouverte en vue d'obtenir une régularisation du parcours professionnel des employés du secteur, ainsi que la mise en place d'une loi protégeant les agents en mission.
Les douaniers indignés par la "nonchalance" du ministère de tutelle
"La grève intervient suite à la nonchalance du ministère des Finances quant à nos revendications, lors de la manifestation que nous avons organisé hier à la place de la Kasbah", a expliqué Ridha Nasri, président du syndicat des agents et sous-officiers de la douane, dans une déclaration à l'agence TAP.
Ridha Nasri a, par ailleurs, affirmé qu’un "service minimum sera assuré pour garantir le passage des produits périssables et inflammables" et que les agents exerçant aux postes frontaliers ne sont pas concernés par ce mouvement de protestation.
Une large mobilisation signe de la "légitimité des revendications"
En réponse à cet appel, les agents de la douane du port de Radès ont suspendu, aujourd'hui vendredi, leurs activités et se sont rassemblés sur leur lieu de travail accompagnés des employés du port de la Goulette, de l'aéroport Tunis-Carthage et de tous les bureaux, administrations et équipes de la garde nationale.
Cette large mobilisation vient confirmer "la légitimité des revendications présentées au ministère de tutelle", a affirmé, dans une déclaration à l'agence TAP Said Kaouache, président du syndicat national de la douane.
Une grève jugé illégale par les autorités
Du coté des autorités, la réponse ne s’est pas faite attendre. Cette grève ouverte entamée par les douaniers a, en effet, été qualifiée "d'illégale" par un haut responsable de la direction générale de la douane bien que les revendications soient "légitimes", a-t-il dit.
"La grève de la douane est illégale. La douane est une structure paramilitaire et les douaniers n'ont pas le droit de faire la grève", a dit le directeur général de la douane Abderrahmen Khochteli, qui intervenait lors d'une réunion à Tunis en marge des célébrations de la journée internationale de la douane.
"Les revendications des douaniers sont légitimes", a-t-il toutefois estimé, affirmant que le ministère de tutelle avait déjà examiné le dossier dans la transparence et l'a transféré à la Présidence du gouvernement.
Les douaniers indignés par la "nonchalance" du ministère de tutelle
"La grève intervient suite à la nonchalance du ministère des Finances quant à nos revendications, lors de la manifestation que nous avons organisé hier à la place de la Kasbah", a expliqué Ridha Nasri, président du syndicat des agents et sous-officiers de la douane, dans une déclaration à l'agence TAP.
Ridha Nasri a, par ailleurs, affirmé qu’un "service minimum sera assuré pour garantir le passage des produits périssables et inflammables" et que les agents exerçant aux postes frontaliers ne sont pas concernés par ce mouvement de protestation.
Une large mobilisation signe de la "légitimité des revendications"
En réponse à cet appel, les agents de la douane du port de Radès ont suspendu, aujourd'hui vendredi, leurs activités et se sont rassemblés sur leur lieu de travail accompagnés des employés du port de la Goulette, de l'aéroport Tunis-Carthage et de tous les bureaux, administrations et équipes de la garde nationale.
Cette large mobilisation vient confirmer "la légitimité des revendications présentées au ministère de tutelle", a affirmé, dans une déclaration à l'agence TAP Said Kaouache, président du syndicat national de la douane.
Une grève jugé illégale par les autorités
Du coté des autorités, la réponse ne s’est pas faite attendre. Cette grève ouverte entamée par les douaniers a, en effet, été qualifiée "d'illégale" par un haut responsable de la direction générale de la douane bien que les revendications soient "légitimes", a-t-il dit.
"La grève de la douane est illégale. La douane est une structure paramilitaire et les douaniers n'ont pas le droit de faire la grève", a dit le directeur général de la douane Abderrahmen Khochteli, qui intervenait lors d'une réunion à Tunis en marge des célébrations de la journée internationale de la douane.
"Les revendications des douaniers sont légitimes", a-t-il toutefois estimé, affirmant que le ministère de tutelle avait déjà examiné le dossier dans la transparence et l'a transféré à la Présidence du gouvernement.