Un général de la police, conseiller du ministre de l'Intérieur, a été tué par balle mardi au Caire par des inconnus, ont annoncé les services de sécurité, en pleine vague d'attentats jihadistes visant les forces de l'ordre.
Cet assassinat survient au lendemain de l'appel de la toute puissante armée à son chef, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, à se présenter à la présidentielle, sept mois après qu'il eut destitué le président islamiste élu Mohamed Morsi. Et en pleine répression sanglante de toute manifestation des partisans de ce dernier par la police et l'armée.
Le général Mohamed Saïd est mort à l'hôpital de blessures à la tête et à la poitrine. Des assaillants à moto avaient tiré sur lui au moment où il sortait de son domicile dans l'ouest du Caire, ont indiqué à l'AFP des responsables des services de sécurité qui ont requis l'anonymat.
Le général Saïd dirigeait le bureau technique du ministère de l'Intérieur directement rattaché à la personne du ministre, Mohamed Ibrahim, qui avait lui-même échappé le 5 septembre à un attentat au Caire revendiqué par le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess.
Ces insurgés, basés dans la péninsule du Sinaï d'où ils tirent fréquemment des roquettes sur Israël, assurent viser les forces de sécurité depuis la destitution du président Morsi le 3 juillet en représailles à la répression très sanglante des manifestations de ses partisans par la police et l'armée. Au moins 1.400 personnes ont ainsi été tuées en sept mois, des manifestants pro-Morsi pour l'immense majorité.
Vendredi et samedi, six attentats visant la police, dont cinq au Caire, ont tué six personnes. Les plus meurtriers ont été revendiqués par Ansar Beït al-Maqdess, un groupe qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda.
Cet assassinat survient au lendemain de l'appel de la toute puissante armée à son chef, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, à se présenter à la présidentielle, sept mois après qu'il eut destitué le président islamiste élu Mohamed Morsi. Et en pleine répression sanglante de toute manifestation des partisans de ce dernier par la police et l'armée.
Lire: Egypte: "Maréchal" Sissi, président?
Le général Mohamed Saïd est mort à l'hôpital de blessures à la tête et à la poitrine. Des assaillants à moto avaient tiré sur lui au moment où il sortait de son domicile dans l'ouest du Caire, ont indiqué à l'AFP des responsables des services de sécurité qui ont requis l'anonymat.
Le général Saïd dirigeait le bureau technique du ministère de l'Intérieur directement rattaché à la personne du ministre, Mohamed Ibrahim, qui avait lui-même échappé le 5 septembre à un attentat au Caire revendiqué par le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess.
Ces insurgés, basés dans la péninsule du Sinaï d'où ils tirent fréquemment des roquettes sur Israël, assurent viser les forces de sécurité depuis la destitution du président Morsi le 3 juillet en représailles à la répression très sanglante des manifestations de ses partisans par la police et l'armée. Au moins 1.400 personnes ont ainsi été tuées en sept mois, des manifestants pro-Morsi pour l'immense majorité.
Vendredi et samedi, six attentats visant la police, dont cinq au Caire, ont tué six personnes. Les plus meurtriers ont été revendiqués par Ansar Beït al-Maqdess, un groupe qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda.
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