Les autorités égyptiennes vont juger 20 journalistes de la chaîne satellitaire qatarie Al Jazeera. Quatre journalistes étrangers sont accusés par le ministère public d'avoir diffusé "de fausses nouvelles", leurs 16 confrères égyptiens sont accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et d'avoir "porté atteinte à l'unité nationale et à la paix sociale".
"Les quatre étrangers (deux Britanniques, un Australien et un Néerlandais) sont accusés de "collaboration avec (ces) Egyptiens en leur fournissant de l'argent, des équipements, des informations (...) et d'avoir diffusé de fausses nouvelles visant à informer le monde extérieur que le pays était en guerre civile", rapporte l'AFP précisant que "sur les 20 accusés, seuls huit sont détenus, les autres étant recherchés par les autorités".
Les rapports entre le pouvoir militaire égyptien et Al Jazeera sont très tendus. La chaîne est accusée de soutenir les Frères musulmans, classée par les autorités comme "organisation terroriste" après avoir été écartés du pouvoir par l'armée. Au mois de septembre 2013, le groupe de média a déposé une plainte contre les autorités égyptienne pour "harcèlement".
Lors d'une conférence de presse tenue à Londres, Al Jazeera a demandé la libération de cinq de ses journalistes détenus depuis "un long moment par les autorités égyptiennes sans chef d'accusation".
"Le monde entier sait que les accusations portées contre nos journalistes sont infondées", a déclaré le chaîne basée au Qatar dans un communiqué, en précisant que ses reporters n'avaient pas été informés officiellement des nouvelles mesures judiciaires."Ce sont des accusations idiotes qui ne sont basées sur aucune réalité. Ceci est un affront à la liberté d'expression, au droit des journalistes de rapporter différents aspects des événements et au droit de la population de savoir ce qui se passe".
Mercredi 29 janvier, la porte-parole du département d'État américain Jennifer Psaki a décalaré que "le fait que le gouvernement cible des journalistes et d’autres sur des arguments fallacieux est non seulement une erreur, mais fait montre aussi d’un dédain monstrueux pour la protection des droits fondamentaux et des libertés". "Nous nous alarmons d’informations faisant état aujourd’hui de nouvelles poursuites contre des journalistes, dont ceux d’Al-Jazeera", a rajouté Mme Psaki lors de son point de presse.
De son côté, l'organisation internationale de défense des droits de l"homme Amnesty International a qualifié la décision du parquet de "revers majeur pour la liberté de la presse" en Egypte et appelé à la libération "immédiate et sans condition" des trois journalistes d'Al-Jazeera détenus depuis le 29 décembre. Amnesty Internationa considère les journalistes d'Al Jazeera comme "des prisonniers d'opinion, incarcérés uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d'expression".
"Les quatre étrangers (deux Britanniques, un Australien et un Néerlandais) sont accusés de "collaboration avec (ces) Egyptiens en leur fournissant de l'argent, des équipements, des informations (...) et d'avoir diffusé de fausses nouvelles visant à informer le monde extérieur que le pays était en guerre civile", rapporte l'AFP précisant que "sur les 20 accusés, seuls huit sont détenus, les autres étant recherchés par les autorités".
Les rapports entre le pouvoir militaire égyptien et Al Jazeera sont très tendus. La chaîne est accusée de soutenir les Frères musulmans, classée par les autorités comme "organisation terroriste" après avoir été écartés du pouvoir par l'armée. Au mois de septembre 2013, le groupe de média a déposé une plainte contre les autorités égyptienne pour "harcèlement".
Lire: Egypte: Les lettres de deux journalistes et d'un activiste emprisonnés
Lors d'une conférence de presse tenue à Londres, Al Jazeera a demandé la libération de cinq de ses journalistes détenus depuis "un long moment par les autorités égyptiennes sans chef d'accusation".
"Le monde entier sait que les accusations portées contre nos journalistes sont infondées", a déclaré le chaîne basée au Qatar dans un communiqué, en précisant que ses reporters n'avaient pas été informés officiellement des nouvelles mesures judiciaires."Ce sont des accusations idiotes qui ne sont basées sur aucune réalité. Ceci est un affront à la liberté d'expression, au droit des journalistes de rapporter différents aspects des événements et au droit de la population de savoir ce qui se passe".
Mercredi 29 janvier, la porte-parole du département d'État américain Jennifer Psaki a décalaré que "le fait que le gouvernement cible des journalistes et d’autres sur des arguments fallacieux est non seulement une erreur, mais fait montre aussi d’un dédain monstrueux pour la protection des droits fondamentaux et des libertés". "Nous nous alarmons d’informations faisant état aujourd’hui de nouvelles poursuites contre des journalistes, dont ceux d’Al-Jazeera", a rajouté Mme Psaki lors de son point de presse.
De son côté, l'organisation internationale de défense des droits de l"homme Amnesty International a qualifié la décision du parquet de "revers majeur pour la liberté de la presse" en Egypte et appelé à la libération "immédiate et sans condition" des trois journalistes d'Al-Jazeera détenus depuis le 29 décembre. Amnesty Internationa considère les journalistes d'Al Jazeera comme "des prisonniers d'opinion, incarcérés uniquement pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d'expression".
LIRE AUSSI:
Des journalistes d'Al-Jazeera arrêtés en Egypte
Al Jazeera en difficultés dans les pays du printemps arabe
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.